Si 12 petits joueurs du Canadien de Montréal des années 2000 devaient s’en prendre aux Guy Lafleur, Maurice Richard et autres Jean Béliveau pour expliquer leur propre médiocrité, on les huerait jusqu’à ce qu’ils soient expédiés dans les mineurs ou encore au Festival Juste pour rire.
Mais la politique n’est pas le hockey. Donc, on les prend au sérieux.
Jacques Parizeau n’a rien à voir avec l’incapacité des 12 « jeunes » députés – pour ne pas dire petits – de se faire un nom dans le débat politique québécois. Quand d’autres leur font la barbe jour après jour dans tant de dossiers (gaz et pétrole, Plan nord, visite royale, amphithéâtre du Québec, solidarité internationale, SOS Richelieu), ils se doivent d’admettre qu’ils n’ont qu’eux mêmes à blâmer.
Aussi, leur lettre, qui semble avoir l’approbation de la direction, est la meilleure preuve de leur propre insignifiante médiocrité.
Robin Philpot
Montréal, le 14 juin
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11 commentaires
Archives de Vigile Répondre
18 juin 2011Salut M. Philpot, il me fait plaisir de lire votre court article dont je partage le propos. Maintenant que notre parti s'est jeté corps et bien dans la mer des insultes à plus «Grand» que ses députés,que devons-nous faire? Si nous analysions pendant quelques minutes le seul motif pour lequel nous voulons nous donner un pays, soit celui de conserver notre langue et la culture qui lui est inhérente,celle-ci étant tributaire de l'économie,nous mettrions tous nos efforts dans cette tâche en invitant Stephan Harper à mettre un peu de contenu dans son projet de nation Québécoise.Par exemple en l'invitant à inscrire dans sa constitution que le Québec est un pays de langue française dont toutes ses lois doivent s'inspirer en ajoutant que «sa» cour suprême ne pourrait pas intervenir dans toutes les actions qui touchent cette loi, évitant ainsi que la cour suprême du Canada ne vienne invalider ce qui est inscrit dans la constitution canadienne.Si le «Premier» du Canada» ne faisait que cela il mettrait fin à toutes les guéguerres internes des partis indépendantistes, ces derniers n'ayant plus leur raison d'être.On pourra s'en reparler, à Ville-Émard, un jour prochain.
Archives de Vigile Répondre
16 juin 2011Vous avez parfaitement monsieur Philpot.
Pourquoi devrait-on faire confiance à des gens aussi ordinaires que ces 12 supposés jeunes alors qu'on peut faire confiance à une personne aussi exceptionnelle que Jacques Parizeau ?
Jean-François-le-Québécois Répondre
15 juin 2011«Quand d’autres leur font la barbe jour après jour dans tant de dossiers...».
En effet. Et quand on voit l'actuelle opposition officielle semblant à peu près impuissante, devant un John James MacDonald Charest qui a reçu comme mandat de presque donner nos ressources naturelles; favoriser la vente de nos entreprises à des étrangers; vendre à rabais notre hydroélectricité aux Américains, entre autres hautes trahisons, il y a de quoi se sentir bien nostalgique de l'époque où nous avions un chef d'état souverainiste (digne de ce nom) comme premier ministre.
Il faudrait expliquer à ce petits députés, qu'avant de dire à un monument de se «tasser», il faudrait qu'ils aient réellement une façon d'opérer propre, alternative, à proposer. On ne doit pas essayer de faire de la place... pour du vide!
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2011L'heure est maintenant venue de penser à l'après-Marois!
Un véritable congrès à la direction du PQ doit se tenir et le plus vite sera le mieux. Pas un couronnement, pas un congrès bidon mais un véritable congrès de trois jours devant les caméras de télévision où les aspirants pourront répondre aux questions des journalistes et exposer leur vision de l'avenir du Québec.
J'invite les intéressés à se manifester, Curzi, Landry,Duceppe, Beaudoin et d'autres qui ont un discour clair, net et précis et que la langue de bois et la rectitude politique ne sont pas leur spécialité.
Il nous faut se rendre à l'évidence. Pauline Marois; ça ne lève pas alors qu'elle devrait être en orbite avec le gouvernement Charest en chute libre.CA NE LÈVE PAS!
Aussi, le PQ doit envisager une alliance avec QS. Parizeau avait raison lorsqu'il affirmait que c'était très mauvais qu'un nouveau parti ait vu le jour à sa gauche.
Archives de Vigile Répondre
15 juin 2011@Péquistes,
Le côté positif d'une chicane de famille, c'est que cela sépare le vrai du faux. Ai-je besoin de nommer ceux qui veulent absolument faire partie de l'histoire pour comprendre que cette querelle équivaut à des tiraillages enfantins, c'est pas à toi ... c'est à moi !
Moi, je fais confiance aux jeunes parce que je n'ai pas réussi à faire avancer la cause. Alors, je suis très disposé à épaulé ceux et celles qui prendront le »bâton«.
Pour les médailles, attendez votre tour ! Bye !
Laurent Desbois Répondre
15 juin 2011C’est moi, monsieur Parizeau et des centaines de vieux Québécois qui avont contribué à votre élection! Dans notre démocratie, je croyais que c’était le summum de la confiance!
« Nous vous demandons de nous faire confiance pour l’avenir de notre parti et de notre pays. »
Depuis dix ans, je suis content de vanter la composition multi-âge de la nouvelle députation Péquiste.
Il y a dix ans, le fond de votre lettre aurait été très pertinent! Aujourd’hui, je ne la comprends pas, j’en suis personnellement insulté et même, bizarrement, je crois que vous êtes dépassés!!!!
Petite question, mes cher(e)s député(e)s, qui ont je le souhaite le potentielle d’être nommé ministre : « Qu’attendez-vous de moi, pour pouvoir vous exprimez et prendre votre place? ».
Un petit vieux souverainiste de Longueuil.
Archives de Vigile Répondre
14 juin 2011Monsieur Philpot
Je n'ai pas le plaisir de vous connaitre et je n'ai pas lu votre ou vos livres.
J'ai 66 ans et m'intéresse à la politique depuis plus de 50 ans, même avant d'avoir le droit de voter.
Je suis indépendantiste depuis toujours. J'ai vu passer le RN, le RIN, le MSA de Lévesque et j'ai déjà été membre du PQ.
Pour moi, le problême des souverainistes est qu'ils ont toujours raison. Je comprends qu'entre adversaire politique, l'autre a toujours tort. Mais c'est la même chose entres souverainistes: si on ne s'entend pas sur une marche à suivre, il a tort. Dans le cas qui nous occupe, des deux cotés c'est: j'ai raison, tu as tort.
Un autre problême surgit, pas grave on va blamer quelqu'un d'autre. Ce n'est jamais de notre faute.
Suivez-en sur Twitter: si le moindrement vous n'êtes pas d'accord avec certains, il vous traite de petits, de traitre ou que vous ne comprenez absolument rien. C'est le crois ou meurs. Donc je ne suis pas surpris de la bisbille au PQ.
Et bien sachez que j'en ai assez et que je décroche du projet jusqu'à quelqu'un soit capable de diriger un parti comme du monde, un parti qui ne fera pas de compromis sur l'orientation et qui ne cachera pas son projet souverainiste. Mais j'ai peu d'espoir que cela arrive car pour plusieurs, leur égo passe avant tout.
Michel Rousseau
sur twitter @curler101
Charles Laflamme Répondre
14 juin 2011Nos douze députés sont solidaires des agissements irresponsables de la direction d'un parti qui, depuis 1995 sert d'autres intérêts que ceux des québécois et des francophones, suivant le dossier. Ils sont donc des traitres à la patrie qui entrainent avec eux ceux qui, par opportunisme politique, tentent de les couvrir.
Madame Marois cause elle-même cette grogne en ne défendant pas les intérêts des québécois adéquatement. Elle évite surtout de ne pas aller à l’encontre des oligarques qui ont placé Jean Charest à la tête du Québec.
Mme Marois n'a ucune opposition connue à l’acquisition dans les fait de ce qui restait de la bourse de Montréal par celle de Toronto.
Avant les dernières élections, elle refuse de se joindre à Mario Dumont pour sortir Jean Charest du pouvoir et faire enquête sur les pertes de 40 000 000 000 de la Caisse de Dépôt alors que Mario Dumont lui avait même offert le poste de Premier Ministre. Elle aime mieux protéger les Parrains de Jean Charest. http://vigile.net/Marois-a-failli-diriger-le-Quebec
Dans la vente des droits d’exploration en hydro-carbures dix mille fois moins que leur valeur marchande, elle ne conteste pas cette transaction. Elle se contente de demander un moratoire. À titre de comparaison, je propose à Madame Marois de lui acheter sa propriété de L'Ile des Soeurs pour 300$. Je lui promets de lui payer des redevances équitables sur les revenus que j'en tirerai. Elle pourra toujours demander un moratoire si j'en fais un usage non conforme à un comportement équivalent à celui que la loi des mines permet aux foreurs du gaz de schiste sur les terres habitées du Québec.
Madame Marois reproche à J. Charest de ne pas avoir réussi l’achat de la Brunswick Power alors qu’un prof de l’université d’Ottawa et Richard Le Hir ont démontré qu’on aurait été soumis à certaines lois fédérales, lequel fédéral aurait pu forcer la vente d’Hydro-Québec pour le bien du Canada. Il faut aussi démontré que Desmarais était aussi derrière cela.
Elle ne montre aucune inquiétude au sujet du contrôle du territoire par les compagnies privées alors que la loi des mines les rend rois et maitres arrogants.
Silence au moment du passage du dernier hôpital francophone du West-Island dans le giron de McGill.
Appui à la construction du complexe hospitalier universitaire anglophone MUHC payé à partir des deniers des francophones. Les subventions à la recherche y seront dirigées. Il y a 6 hôpitaux universitaires à Boston et tous sont pourtant anglophones.Il faut dire que Pauline Marois était le ministre d’État à la Santé quand Lucien Bouchard leur a fait ce cadeau impliquant aussi un budget annuel récurant. http://www.vigile.net/Pourquoi-deux-CHU
Aucune intention de rendre le français comme langue officielle de travail dans toutes les institutions et compagnies, ce qui servirait les intérêts de tous les francophones et amènerait 90% de la population à avoir un intérêt commun rassembleur au niveau du travail. Toute autre démarche va malheureusement à l’encontre des intérêts immédiats au niveau de l’emploi et renforce le clivage dans le peuple québécois, même chez les francophones.
Il est heureux de constater que certains députés veulent se dissocier de cette direction et redevenir responsables envers les assises de l’État et les acquis chèrement gagnés.
Vivement un grand ménage au PQ car le bateau ne peut être tenu responsable pour les traitrises de sa direction.
Robert Bertrand Répondre
14 juin 2011Merci Monsieur Philpot,
Il y a des lâches qui préfèrent se blottir sous la tutelle des autres pour se donner du prestige.
Des lâches demeurent des lâches, où qu'ils se trouvent.
Qui, depuis que vous êtes élus comme députés, vous auraient empêcher de vous exprimer librement sinon votre propre direction?
Les citoyens de votre circonscriptions vous ont élu, ont accordé leur vote pour les représenter et non pas vous faire petit et disparaître sous la jupe de quiconque.
Adultifiez-vous et ouvrez-là votre trappe pour parler du PAYS à naître. Parlez-nous du contenu non pas en nous disant que vous allez le faire.
Qui va vous donner la permission et quand allez-vous nous en parler du contenu?
Dans un programme, on se démarque d'un autre parti.On a des objectifs. Et il y a tout le pratico-pratique de l'État qui peut être présenté, élaboré.
Maître chez nous, on nous l'a dit combien de fois pour permettre l'élection. Ils nous disaient ce qu'il y avait sous ce slogan. Il y avait la création de Hydro-Québec et la nationalisation. Des gens ont pris la parole de défendre leur point de vue et gagner.
Est-ce un manque d'idée ou un manque de l'exercice de vos propres responsabilités ?
Maître de notre énergie éolienne, gazière, de l'eau, de notre fleuve, Projet pour régler le Richelieu? Faut-il creuser, un autre chenal ou quoi d'autres?
C'est du concret. Un programme pour notre monde vivant en 2011.
Bougez-vous le cul ou les couilles. Mais bougez. N'attendez pas qu'on vous mette tout dans la bouche. C'est vous tous, élus, qui recevez un salaire POUR TRAVAILLER.
Robert Bertrand
Archives de Vigile Répondre
14 juin 2011Puisque vous êtes assez âgé pour avoir des enfants du même âge que celui des "jeunes" députés signataires de cette lettre, cher monsieur Rancourt, vous souvenez-vous de l'Union National ? "Toé, tais-toé" , ça vous dit de quoi ? Plutôt que de relire la lettre, puisque vous n'y voyez rien de répréhensible, demandez-vous qui l'a commandé, et quel en était le but. Alors, vous aurez un début de réponse.
Yves Rancourt Répondre
14 juin 2011Monsieur Philpot,
J'ai lu tous vos livres et j'ai toujours été très à l'aise avec ce que vous avez exprimé, mais cette fois je trouve que vous y allez trop fort.
J'ai lu et relu cette lettre plusieurs fois et je n'ai rien trouvé d'irrévérencieux dans les propos de ces députés, qui demandent tout simplement qu'on leur fasse confiance. J'ai personnellement le plus grand respect pour ce que monsieur Parizeau a fait pour le Québec mais ça ne m'empêche pas d'exercer mon sens critique lorsqu'il intervient comme il l'a fait dans le débat public.
J'ai des enfants qui ont l'âge de ces jeunes députés et je vous assure que je ne les aurais pas traité de cette manière s'il m'avait demandé de leur faire confiance. Ces jeunes défendent la même cause que la vôtre, monsieur Philpot, et ils méritent à cet égard votre respect.
Mes salutations.