Je crois – et c’est ma perception personnelle – que les faits d’hier soir étaient nécessaires pour prendre conscience de l’évolution de notre société. Après les élections, notre problématique principale n’est plus les Médias, ni la gauche ni la droite, ni Charest avec la mafia et le Plan Nord ni les multinationaux qui volent nos ressources… Bref, notre problématique actuelle c’est la décadence de nos valeurs… Elles disparaissent jour à jour et c’est pour cette raison que je boycotte les Médias – Radio-Canada –Gesca et TVA poubelles – car la dose de haine que nous donne tous les jours plus la désinformation, dérangent mon esprit.
Le tireur d’hier soir qui criait « les anglophones se réveillent » pendant que lui était transporté à la patrouille de police, est une victime de plus de notre haine. Nous sommes tous de coupables. Je me sers de mes écrits pour lancer des bales sur tous les gens en pensant que je vais changer quelque chose dans notre société, mais je fais tout le contraire… Je blesse et parfois je tue. Je commence pour donner le premier pas… Je demande à tous les gens – pas au pouvoir – à qui j’ai offensé, de me pardonner. J’ai voulu toujours critiquer les défauts qu’il y avait dans les personnes et pas la personne, mais – hier soir – j’ai compris que l’on touchait des gens innocents… Comme la victime de cette histoire qui est morte!
La campagne électorale a été désastreuse. Une campagne de division, de la peur, de la stigmatisation… Rien de bon pour la société, sauf que teinté d’un spectacle grotesque et minable. Le monde nous regarde… Nous ne serons plus « fiers » d’avoir mis une femme à la tête d’un parti, ni d’avoir mis dehors la tête qui gouvernait le parti de la mafia et de la corruption. Les Médias québécois, du ROC et d’ailleurs nous montreront l’homme qui a été le tireur comme la honte d’hier soir, mais peu des gens éveillés oseront de montrer du doigt les vrais coupables… La perte de nos valeurs. Bref, l’homme sera condamné comme le seul coupable de cette histoire, mais le problème continuera dans notre société jusqu’à qu’une victime tombe dans la tentation de faire justice par ses propres mains.
Merci!
Pablo Lugo Herrera.-