CYBEREDITO - ANDRÉ PRATTE
Les Canadiens, en particulier les Québécois, ont tendance à minimiser, voire à ridiculiser la fonction de Gouverneur général. Mme Michaëlle Jean est en train de démontrer qu'un gouverneur général peut jouer, dans les limites de ses attributions, un rôle très utile.
Ainsi, Mme Jean a accueilli les dépouilles de soldats canadiens tués en Afghanistan. Avec la grâce et l'humanité qui la caractérisent, elle a su réconforter les proches de ces héros morts au combat.
Puis, lors d'une entrevue accordée à la télévision de Radio-Canada, la Commandante en chef des Forces canadiennes a défendu la mission de nos troupes en Afghanistan avec bien plus d'efficacité que ne l'a fait jusqu'ici le premier ministre Harper.
«Nous avons fait une promesse à une population en danger, a-t-elle expliqué avec conviction. Lorsqu'on fait une promesse, on a une responsabilité morale de l'honorer. Sinon, c'est non-assistance à des personnes en danger.»
Plus elle s'y installe, plus Michaëlle Jean se révèle à la hauteur de ce poste difficile.
Hommage à Mme Jean
Politique étrangère et Militarisation du Canada
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]
[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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