« Le cavalier a quitté la ville par la porte de l’ouest qui n’était plus gardée… » Jean Raspail est mort ce samedi 13 juin 2020. Ce grand écrivain avait prophétisé dès 1973 l’effet destructeur de la culpabilisation et de l’antiracisme sur notre civilisation. C’est la mort de Cassandre. Rome fut pensée sur les ruines de Troie, à nous de refonder notre identité.
Les funérailles du grand Jean Raspail auront lieu mercredi 17 juin à 10 h, en l’église Saint Roch, 296 rue Saint Honoré. Rendons lui hommage.
Jean-Yves Le Gallou
Pour saluer celui qui restera à jamais l’un des prophètes de la menace mortelle de l’immigration pour l’Europe, voici quelques articles -- publiés sur Polémia ou ailleurs -- concernant Jean Raspail.
Jean Raspail, le multivisionnaire
Cet article a été écrit par Maxime Jacob, compagnon de Fiorina Lignier cette année, à l’âge de 22 ans. Il était bien loin d’être né lorsque Jean Raspail publia Le Camp des saints en 1973. Les parents de Maxime eux-mêmes étaient alors de très jeunes enfants. Comment mieux illustrer le caractère prophétique – multivisionnaire – de l’œuvre du romancier ? Une source de réflexion permanente.
Le Camp des Saints, c’est maintenant
Jean Raspail fut qualifié « d’implacable historien de notre futur » par l’écrivain Jean Cau à la sortie du Camp des Saints. Désarmée sur les plans intellectuel et moral par des décennies de propagande pro-immigrationniste, l’Europe, devenue « le ventre mou de l’Occident », est désormais menacée de submersion démographique.
Lire ou relire Le Camp des Saints : essai sur la schizophrénie de l’opinion
Le Camp des Saints, l’histoire d’un afflux massif d’un million d’immigrants, n’est pas seulement un livre prophétique, c’est la plus pertinente analyse de la situation des quarante dernières années. La fiction romanesque apporte le meilleur éclairage d’une réalité politique fondée sur la tyrannie médiatique et le déni de réalité ethnique.
Le Camp des Saints plus que jamais assiégé
Dans son malheur de n’avoir été ni entendu ni écouté par nos gouvernants successifs qui pourtant l’avaient lu, et parfois félicité pour sa lucidité (n’est-ce pas, Robert Badinter ?), Jean Raspail a de la chance. Paru en 1973, son Camp des Saints est réédité alors même que se produit une autre réédition : celle de l’afflux massif de milliers de réfugiés – non plus asiatiques, mais tunisiens – sur un rivage méditerranéen. L’îlot sicilien de Lampedusa ayant, dans la réalité, pris la place de la plage varoise de Boulouris où le visionnaire avait situé le début du tsunami humain qui, arrivé sur d’antiques rafiots, allait submerger l’Europe avec la complicité de dirigeants dépassés et de « prescripteurs d’opinions » traîtres à leurs peuples.
Adieu Jean et hurrah Raspail
Hommage de François Bousquet à Jean Raspail pour la revue Éléments
A-t-on des nouvelles de Monsieur Jean Raspail, se demandait-on ces dernières années sur le ton où Louis XVI s’enquerrait du voyage autour du monde de Monsieur de Lapérouse ? Eh bien nous en avons et elles sont mauvaises. Jean Raspail nous a quittés, il a rejoint le camp des saints et des héros. Gageons que, là où il est, il suit une fois de plus ses propres pas, selon la devise des Pikkendorff qu’il avait adoptée.
Jean Raspail au colloque de l’Institut Iliade
Message de Jean Raspail (Colloque ILIADE 2016)
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Cet émouvant message de Jean Raspail a été diffusé en 2016, lors du colloque de l’Institut Iliade qui avait pour thème : « Face à l’assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne ! »
Polémia
14/06/2020