Haro sur les Franco-Ontariens!

Pourquoi faut-il que ce soit toujours les francophones hors Québec qui fassent les frais des coupes budgétaires des gouvernements du ROC?

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Tribune libre

Les Franco-Ontariens ont reçu toute une gifle de la part du premier ministre conservateur Doug Ford qui a décidé d’abolir le Commissariat aux services en français de l’Ontario en plus d’abandonner le projet d’université francophone, sur la glace depuis des décennies.


Mais qu’est-il donc arrivé des sacrosaints bilinguisme et biculturalisme de Pierre-Elliot Trudeau de 1971? Où sont passés les beaux principes d’équité entre les deux peuples fondateurs du Canada? Pourquoi faut-il que ce soit toujours les francophones hors Québec qui fassent les frais des coupes budgétaires des gouvernements du ROC?


Et, pendant ce temps, la ministre déléguée de l’Ontario aux Affaires francophones, Caroline Mulroney, assure que les « droits linguistiques » des Franco-Ontariens seront protégés et que le travail du commissariat, même aboli, se poursuivra, tout en soutenant que l’annulation du projet d’université francophone représentait une « décision difficile, mais nécessaire » en raison de l’état des finances publiques de la province.


Face à un constat aussi méprisant eu égard aux Franco-Ontariens, le premier ministre du Québec, François Legault, a le devoir d’intervenir auprès de son homonyme ontarien pour faire valoir leurs droits enchâssés dans la Constitution canadienne, notamment de bénéficier des services publics en matière d’éducation dans leur langue.



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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