Fredericton -- Le premier ministre du Nouveau-Brunswick a minimisé hier l'importance des discussions au sujet de la vente imminente d'Énergie Nouveau-Brunswick au Québec, précisant qu'il souhaitait conclure un protocole de compréhension et tenir un débat sur la question avant qu'une entente ne soit signée.
Shawn Graham a dû répondre à de nombreuses questions, ces derniers jours, afin de révéler les détails des discussions qui donneraient à Hydro-Québec le contrôle du fournisseur public d'électricité du Nouveau-Brunswick.
M. Graham a insisté au sortir de son caucus, sur le fait qu'il n'y a pas d'entente finale.
Il a refusé de donner des détails sur les négociations en cours. Il a seulement répété le commentaire de son ministre de l'Énergie selon laquelle les pourparlers étaient à un niveau critique.
Le premier ministre a indiqué que le but ultime est de fournir aux citoyens du Nouveau-Brunswick de l'électricité à un coût inférieur que celui actuellement en vigueur selon la structure actuelle d'Énergie Nouveau-Brunswick.
De son côté, le vice-président de la région de l'Atlantique du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, Ervan Cronk, a lancé que les Néo-Brunswickois devraient être terriblement en colère d'entendre que leur gouvernement négocie en secret la vente de notre société d'hydroélectricité à Hydro-Québec. «S'il y a un moment où les Néo-Brunswickois devraient avoir l'occasion d'être consultés et de voter sur un dossier qui a un impact aussi direct et négatif sur eux pour des années à venir, c'est bien maintenant.»
M. Cronk et son syndicat demandent la fin immédiate de toute négociation concernant la vente d'Énergie Nouveau-Brunswick. «C'est notre service public», ajoute-t-il.
Énergie Nouveau-Brunswick
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