La fusion entre Québec solidaire et Option nationale peut s’opérer, ont tranché les délégués de QS au terme d’un débat tenu à huis clos samedi avant-midi. Gabriel Nadeau-Dubois — qui a fait la promotion d’une « union » QS-ON dès sa première sortie médiatique comme candidat au poste de co-porte-parole le 9 mars dernier —, remporte son pari.
Une nette majorité des quelque 550 délégués rassemblés ce week-end en congrès ont approuvé l’entente de principe intervenue il y a deux mois entre le chef d’ON, Sol Zanetti, et lui.
Après s’y être toujours refusé, QS s’engage désormais à mettre sur pied une assemblée constituante dite « fermée », c’est-à-dire qui aboutira nécessairement avec la rédaction d’une Constitution d’un État québécois souverain, au lendemain d’une victoire électorale. Il s’agissait d’une condition sine qua non posée par Option nationale.
Ce sont les délégués d’ON qui auront le dernier mot. En effet, ils se prononceront sur la dissolution de leur formation politique au sein de QS lors d’un congrès extraordinaire, le 10 décembre prochain à Sainte-Foy.
L’issue du vote apparaît plus incertaine dans les rangs du parti créé il y a six ans par l’ex-député péquiste Jean-Martin Aussant : les partisans et les opposants à la fusion se livrant une rude bataille.
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