En lisant la missive, destinée à Mme Marguerite Blais, commise par l’ineffable Mme Francine Charbonneau, ministre de la Famille et ancienne présidente de la Commission scolaire de Laval, je n’en croyais pas mes yeux d’apercevoir autant de fautes de français de niveau élémentaire. Ouf ! Mais comment Mme Charbonneau a-t-elle pu passer si facilement à travers les mailles du filet de la respectabilité et de la hiérarchie pour ainsi devenir présidente d’une commission scolaire et magiquement ministre ? Parions que les erreurs non commises, dans son bref message, est le fruit du hasard qui caracolait !
Les électeurs de Laval connaissaient-ils vraiment Mme Charbonneau ? Comment se fait-il que M. Philippe Couillard, visiblement dans la gêne, minimise une telle ignorance alors qu’elle est ministre ? Pourquoi Mme Charbonneau n’a pas plus de connaissances du français qu’un élève à l’élémentaire ? Pourquoi n’a-t-elle pas demandé l’aide de quelqu’un pour lui écrire un texte à sa place pour ainsi éviter d’exposer une telle faiblesse ? Comment peut-elle affirmer posséder une respectabilité devant les employés de son ministère ? Mais quelle tristesse !
Selon moi, Francine Charbonneau devrait démissionner sur le champ et retourner chez-elle avec un billet d’autobus. J’espère que les partis dans l’opposition ne manqueront pas de lui rappeler.
Couillard est, par le fait même, plus exigeant envers les élèves que pour ses ministres. Est-ce normal ? La réponse est : NON !
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2015Complément d'information. Lu sur Radio-Canada.
1- «Le milieu des garderies fait front commun pour exiger la tête de la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, jugée inapte à occuper ses fonctions.
Dans un geste rare, l’Association des CPE et l’Association des garderies privées ont mis de côté leurs rivalités, mercredi, pour demander instamment au premier ministre Philippe Couillard de remplacer Mme Charbonneau, une ministre qui a perdu la confiance du milieu.
En conférence de presse, les porte-parole des regroupements de garderies ont émis un jugement très dur sur la ministre. On lui reproche de ne pas connaître ses dossiers, de ne jamais les avoir consultés, en somme de ne pas être à la hauteur de la situation.
Surtout, on l’accuse de ne jamais avoir défendu les intérêts du réseau et des familles auprès du gouvernement, notamment en ce qui a trait à la modulation annoncée des frais de garde en fonction du revenu des parents, une mesure fort contestée.
Le désaveu semble total et définitif.»
2- Mme Charbonneau est ministre des aînés. Marguerite Blais, qui vient de démissionner, aurait été meilleure qu'elle à ce poste. Alors les bons voeux de F.C. à M.B. , en plus d'être truffés de fautes de français, ce voeux sont-ils sincères?
On a remarqué qu'à la période des questions à l'Assemblée nationale, la ministre des aînés ne répond pas aux questions qui concernent cette fonction: c'est Barrette qui répond.
RBG, 2 septembre 2015
Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2015Michel Beraumont, merci de nous avoir informé de cette histoire.
Ça me rappelle un souvenir. L'adjointe au directeur des études Louise K., au cégep de Sorel-Tracy, avait écrit un message aux étudiants: comme un cahier d'écolier. C'était à la rentrée d'automne en 1999. Le texte ne contenait pas de fautes de français mais il était au niveau de la cinquième année du primaire. Or, il était adressé à des étudiants de cégep. C'était gênant.
Tiens, un autre souvenir que j'ai retrouvé dans mes papiers. En 1999, j'ai donné un cours de français écrit en bureautique. Sur la première page de mon plan d'études, j'ai écrit ceci:
«Paraît-il qu'une adjointe administrative qui connaît très bien son français est une perle rare. Intimidé par le terrorisme rose, j'ai évité d'utiliser le mot "secrétaire" qui est, comme chacun sait, un épicène comme les mots "élève", "journaliste" ou "enfant".»
Donc je disais qu'on évite de parler de secrétaires aujourd'hui mais qu'on les appelle adjointes administratives parce qu'on a peur des féministes qui font du terrorisme rose. Un épicène est un mot qui s'emploie au masculin ou au féminin: un élève: une élève. J'en ai profité pour expliquer tout cela à mes élèves féminines en présentant mon plan de cours.
J'ai reçu une lettre de la même adjointe au directeur des études. En voici un extrait:
«Je vous rappelle que le plan d'étude est un document public du Collège. Votre introduction est quelque peu désobligeante pour les étudiantes de ce programme et porte atteinte à la réputation pédagogique du Collège. Je vous demande donc de modifier votre plan d'étude de façon à ce qu'il ne reproduise plus l'offense faite aux étudiantes.» (le 5 octobre 1999, Louise K., adjointe aux programmes et aux ressources didactiques)
De toute évidence, elle n'avait rien compris. Comme un bon garçon, j'ai obéi et j'ai changé mon plan de cours. J'en ai eu des adversaires stupides dans ma vie. Adversaire est un épicène: un ou une adversaire.
Quant à Francine Charbonneau, elle aimait beaucoup Marguerite Blais. Elle m'a fait penser à André Breton, le surréaliste, qui faisait l'éloge de la lettre d'amour pleine de fautes d'orthographe. C'est dans «Nadja», un livre à lire. «Elle s'appelait Nadja, parce qu'en russe, c'est le commencement du mot "espérance" et que ce n'en est que le commencement.»
Au risque de déplaire à mes amies féministes. C'est bien beau de nommer des femmes au conseil des ministres, mais encore faut-il qu'elles soient compétentes.
Regardez la ministre de la justice Stéphanie Vallée: son projet de loi 59 est tout croche. Pourquoi pensez-vous que l'ex-batonnier Gilles Ouimet et député de Fabre a démissionné? Il n'était plus capable d'endurer cela.
Quant à Lise Thériault, vice-première ministre et ministre de la sécurité publique, ce n'est pas une lumière 100: c'est ma conjointe Marcelle Viger qui me le fait remarquer. Moi, je n'aurais pas osé le dire. Sur le site de l'Assemblée nationale, sous sa photo, c'est écrit: Biographie à venir.
Ce ne sont que des exemples qui montrent la faiblesse de ce gouvernement. On parlera de Sam Hamad (Roche) et de Jean-Marc Fournier, monsieur Ilôt Voyageur, une autre fois.
Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 1er septembre 2015
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
1 septembre 2015Le critique s'expose:
"J’espère que les partis dans(?) l’opposition ne manqueront pas de (le) lui rappeler.
Quant au hasard qui "caracole"... poésie?...
Michel Beaumont Répondre
1 septembre 2015Ouf! Quelle erreur d'inattention. Je crois que j'ai oublié de relire cette phrase. Merci!
C'était mon 4è texte du matin. De plus, j'avais écrit une lettre à VLB. Mon volume quotidien d'écriture était donc atteint. Je prends le blâme.
Henri Marineau Répondre
31 août 2015"Parions que les erreurs non commises, dans sont bref message, sont le fruit du hasard qui caracolait !"...Parions que l'erreur commise dans "sont' bref message est le fruit du hasard!