Fêter dans le vide

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Vraiment pas de quoi pavoiser !






Pendant que Montréal fête son 375e avec ses projections électroniques, ses compétitions de tout et n’importe quoi et ses concerts rock tout en oubliant ses origines, le Canada, lui, célèbre son 150e confédéral avec ses lunettes roses, tout en oubliant que le Québec y a adhéré sans consultation en 1867.




Il y a 150 ans, quelques «gros bonnets», cigare au bec, ont signé un papier auquel la reine d’Angleterre a dit oui. Cet arrangement entre bourgeois monarchistes a donné le Canada. Comme moment fondateur, c’est moins épique que l’Indépendance américaine ou la Révolution française, n’est-ce pas?




On n’a pas davantage consulté la population en 1982 lorsque Trudeau père a imposé la Charte pour invalider la loi 101. Et pendant que le Canada nous digère lentement, mais sûrement, nous nous oublions pour faire plaisir aux autre­s, pour nous rendre aimables; en conséquence de quoi, les autres se font un plaisir de nous ignorer, tout en ne nous aimant pas davantage.




Les oublis




Quand le Canada oublie l’histoire, c’est de manière à s’arranger, souvent aux dépens du Québec, pour le nier comme nation. Pour notre part, nous pratiquons l’oubli par masochisme, afin de nous autosaboter.




Le Canada se donne le beau rôle quitte à déformer ou ignorer les faits; lorsque nous déformons les faits, c’est pour nous donner le mauvais rôle... par exemple pour insulter Dollar des Ormeaux en lui inventant des motifs déshonorants.




«Ci-gît un peuple mort de bêtise» sera notre épitaphe, comme le suggérait Olivar Asselin.




Team Canada




En 2017, Philippe Couillard s’abstiendra de discuter de notre place dans le giron constitutionnel. Ne comptons pas sur les libéraux, au provincial comme au fédéral, pour enrayer la décadence du Québec qui, au fond, les arrange électoralement.




On préfère la rumba avec les cultures arrivées hier ou avant-hier de manière à omettre notre rôle de fondateurs. Nos jeunes champions de hockey de Team Canada obligés de s’exprimer en anglais, même entre eux, sur ordre de deux entraîneurs eux-mêmes québécois, représentent l’avenir...



 




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