La Charte des valeurs québécoises définira quelques balises pour permettre d’accepter les accommodements dits religieux. Pour moi, il est très clair qu’il devrait être du devoir des religions de trouver les accommodements pour permettre à leurs fidèles de s’adapter à la réalité québécoise. Tout récemment, on me donnait l’exemple d’une infirmière qui, pratiquant le jeûne du ramadan, s’est retrouvée en grande faiblesse.
Je demeure convaincu que les RAMADANISTES [-Quel beau mot, que je viens d’inventer, pour qualifier des gens qui désirent volontairement s’exclure d’une société-] pourraient s’adresser non pas à leurs employeurs, non pas aux gouvernements pour obtenir des accommodements dits « raisonnables », mais bien à leur Créateur si puissant et si plein d’amour. Si le Créateur est parfait, il est ACCOMMODANT. Qu’on se le dise!
Je suis convaincu que le « grand ami invisible » de cette infirmière, qui est parfait et compréhensif, lui donnera des moyens concrets pour qu’elle puisse respecter les prescriptions religieuses sans nuire à sa santé ni à celle d’autrui. Par exemple: 1) La personne pourrait « S’IMAGINER » jeûner; 2) La personne pourrait se contenter d’avoir la « FERME INTENTION » de jeûner [-cela fonctionnait pour le bon Catholique qui avait la ferme intention de ne plus tromper sa femme lorsqu’il allait se confesser-]; 3) La personne pourrait jeûner TROIS FORT PLUS FORT durant ses journées de congé [-comme celles et ceux qui additionnent les « temps de prière » pour les faire toutes en même temps le soir-]; 4) Reporter ou différer les heures de « pratique » du ramadan à des heures plus cohérentes avec les réalités du monde du travail [-tout comme les Catholiques qui vont à la messe du SAMEDI pour remplacer celle du DIMANCHE].
Combien de femmes pourraient faire la même chose pour le port du voile?... Je suis convaincu que leur dieu a créé leurs cheveux pour faire un magnifique voile naturel! Qu’il est bon ce créateur!

Faisons confiance aux divinités, rabbins, moines, imams et autres sommités. Ces personnes [-ou êtres supérieurs-] sauront trouver des accommodements à leurs ouailles pour leur permettre de s’intégrer et de respecter la Charte de notre ministre.
Je demeure convaincu qu’il n’y aura aucun sinistre ou aucune punition des dieux si tous les gens apprennent à vivre en harmonie tout en respectant la Charte. Comme le chantait si bien monsieur Raymond Lévesque : QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR, IL N’Y AURA PLUS DE MISÈRE. Je demeure fort convaincu que la Charte de monsieur Drainville servira à mettre la table pour nous convier à de grand repas inclusif et, je l’espère, NOUS NE SERONS PAS MORTS MON FRÈRE.