«Face à l’effondrement, revenir au réalisme national»

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« Je pense que le vrai clivage se situe entre les réalistes et les utopistes. »

Adam Wielomski, historien des idées et professeur de sciences sociales à l’université de Varsovie, s’entretient avec Lucien Cerise, auteur et chercheur en ingénierie sociale, sur Konserwatyzm.pl, le portail de la pensée conservatrice polonaise.


Nota bene. – La rédaction de Strategika apporte ici une précision : au nom de ce principe de réalisme politique que nous faisons nôtre aussi, nous ne pensons pas que le Rassemblement National constitue de soi-même et lui seul, une solution à l’effondrement politique systémique de l’État et à la déréliction de la société française qui en découle. Cet effondrement ne pourra être réellement jugulé que par la convergence de forces encore saines issues de ce que nous appelons l’État stable (par opposition à l’État profond parasitaire représentant de forces politiques exogènes à la France) et de forces issues de la société civile (dont pourquoi pas certains cadres du RN).





Adam Wielomski: À un moment de votre parcours, vous avez décidé de vous impliquer dans le militantisme nationaliste français. Pouvez-vous me dire ce que c’est qu’être de droite nationale en France aujourd’hui? Les nationalistes sont-ils bien vus en France, ou vos idées sont-elles persécutées?



Lucien Cerise: Pour ma part, sur l’échiquier politique, je ne me positionne ni à droite, ni à gauche, car je pense que le vrai clivage se situe entre les réalistes et les utopistes. Les réalistes défendent des solutions pragmatiques, qui marchent et qui ont déjà fait leurs preuves dans le passé, ils sont donc naturellement conservateurs et nationalistes, la nation étant un cadre de vie unitaire et fonctionnel. Les utopistes défendent une utopie mondiale sans frontières, du type de la «société ouverte» soutenue par George Soros, utopie qui se présente comme «progressiste» mais qui prouve chaque jour qu’elle ne marche pas et qui doit donc s’imposer par la violence. Notre problème en France est que les mondialistes utopistes sont au pouvoir et qu’ils veulent y rester pour toujours. Derrière le masque du progrès et de la tolérance, ils ne tolèrent aucune contestation, aucune critique, et veulent en finir avec toute alternance politique et tout contre-pouvoir. Les idéologues soit-disant progressistes qui soutiennent l’immigration sans limites et le LGBT sont très agressifs, et ils essayent tout le temps d’échapper au débat rationnel, comme si leurs idées étaient les seules possibles. Ils font la promotion de l’ouverture et de la fluidité, mais eux-mêmes ne sont pas du tout ouverts, ni flexibles ! Dans un tel contexte, les idées réalistes et nationalistes sont plus que persécutées : elles doivent être considérées comme anormales et disparaître totalement du débat politique et de la conscience des gens. Il doit devenir impossible de les penser. En s’appuyant sur les médias grand public qu’ils contrôlent, les progressistes utopistes pratiquent un lavage de cerveau permanent sur la population pour anéantir le réalisme national en politique, c’est-à-dire le fait de s’occuper de soi et de son peuple avant de s’occuper des autres. La sagesse populaire dit : « Charité bien ordonnée, commence par soi-même ». Mais pour les utopistes au pouvoir, ce réalisme est insupportable et doit devenir une faute morale, voire pénale, que l’on pourrait criminaliser.


Adam Wielomski: En 2012, vous décidez d’adhérer au Front National, aujourd’hui Rassemblement National. Quelles sont les méthodes de blocage et de discrimination, dans un État démocratique, d’un parti politique qui réalise 25% des voix de la nation ? L’intolérance vise-t-elle les cadres du parti ou les simples électeurs ? Est-ce qu’en France prétendue libre, libérale et démocratique on peut dire publiquement : «Oui, je vote pour le Rassemblement National» ?


Lucien Cerise: Depuis que le Rassemblement National est arrivé premier aux élections européennes de 2014, le pouvoir suprême en France a commencé à le considérer sérieusement comme un danger. Des ordres ont été donnés au plus haut niveau de l’oligarchie financière et, depuis 2014, plus aucune banque française n’accepte de prêter un centime d’euro au RN pour financer ses campagnes électorales, ce qui n’était jamais arrivé jusque-là. Paradoxalement, le RN a donc dû se tourner vers une banque étrangère puisque les banques «françaises» ne faisaient plus leur travail! À cette discrimination bancaire s’ajoutent des persécutions venant de la Commission européenne pour essayer de tuer économiquement ce parti politique. L’intolérance du pouvoir à son égard vise tout l’organigramme, de haut en bas. Un membre important du RN, Jean Messiha, d’origine égyptienne, est victime de racisme et se fait traiter de « chameau » dans les médias. Des militants et adhérents de type européen se font souvent traiter de « sales Blancs » ou «sales Français». Des millions de gens vivent dans la peur et n’osent pas dire publiquement qu’ils soutiennent le RN. En France, vous pouvez perdre votre travail ou être attaqué dans la rue si vous dites «Oui, je vote pour le Rassemblement National». Le pouvoir exerce une véritable terreur intellectuelle et même physique pour empêcher ce parti de progresser.


Adam Wielomski: En France et en Pologne, pour les médias, le Rassemblement National et la famille Le Pen sont des gens «d’extrême droite». Quelles sont vos idées politiques personnelles : tradition nationaliste de Charles Maurras, pétainiste, traditionaliste, gaulliste ou autres ?


Lucien Cerise: Charles Maurras est le penseur qui a le mieux compris l’identité française profonde. Quant au Général De Gaulle, il a incarné au niveau international une certaine idée de la France, celle des non-alignés et de la troisième voie entre le communisme et le libéralisme. Le conflit avec les admirateurs du Maréchal Pétain est artificiel car la France était occupée et c’est un parlement dirigé par Léon Blum et la gauche qui a accordé les pleins pouvoirs à Pétain. Ceci dit, la devise pétainiste « Travail, famille, patrie » est très belle et évoque des réalités concrètes, ce qui me parle plus que la devise de la république française, « Liberté, égalité, fraternité », totalement abstraite et qui ne veut rien dire car chaque mot peut être interprété n’importe comment. Dans le même sens, je m’identifie plus facilement au drapeau à fleur de lys qu’au drapeau bleu-blanc-rouge. Mais pour tout dire, ces débats me semblent un peu dépassés. Aujourd’hui, le nouveau paradigme politique en France est le survivalisme, c’est pourquoi je n’ai plus vraiment d’idées politiques, je regarde simplement ce qui marche et ce qui ne marche pas. C’est du pragmatisme intégral. Ma formation universitaire me conduit de toute façon à analyser les phénomènes politiques plutôt au prisme de la psychologie sociale, de l’ingénierie sociale et de la collapsologie, la science de l’effondrement des sociétés. La France est aujourd’hui en plein effondrement, non seulement économique mais aussi cognitif. Le surmoi collectif est en train de disparaître. Les principes de la limite, de la mesure, de la loi, de l’autorité, du raisonnement logique et de la cohérence intellectuelle sont en cours de disparition des consciences et des cerveaux. Avec le LGBT et l’immigration infinie, le principe même de toute structure mentale et comportementale est en voie de se désintégrer. Nous basculons dans la « société liquide », selon le concept de Zigmunt Bauman, c’est-à-dire l’anomie, l’anarchie, l’ultra-violence, la barbarie, le délire collectif, la folie à plusieurs, la guerre de tous contre tous. Le combat physique est en train de se substituer au combat des idées. Le langage ne servira bientôt plus à rien pour régler les relations sociales, ce sera uniquement par la force, l’argent, le sexe. Il devient impossible de vivre normalement pour un nombre croissant de gens, qui passent en « mode survie » à cause de la précarité économique et de l’insécurité qui atteint les niveaux d’une guerre civile, avec des morts et des blessés tous les jours. Contre cet effondrement civilisationnel, il est urgent d’en revenir au réalisme national en politique. Bizarrement, quand on parle de rétablir la paix et la civilisation, comme le font le Rassemblement National et d’autres organisations populistes, on nous accuse d’être des « fascistes » ou « d’extrême-droite ». Mais la vraie tyrannie, c’est la situation présente. La guerre civile n’est pas à venir, nous sommes en plein dedans et il faut y mettre fin.


Adam Wielomski: Et votre vision personnelle de la Révolution française de 1789 ?


Lucien Cerise: Tout d’abord, ce fut un bain de sang cauchemardesque. Ensuite, il faut dire que ce ne fut pas une révolution populaire spontanée mais un coup d’État organisé par des « minorités actives », françaises et étrangères, pour faire tomber la monarchie catholique. C’est probablement la première « révolution colorée » de l’Histoire. Si j’avais vécu à l’époque, j’aurais soutenu le Roi, l’Église, les Vendéens, bref j’aurais été contre-révolutionnaire, ou peut-être révolutionnaire modéré comme Robespierre au début des événements, qui voulait une monarchie constitutionnelle. Mais dans tous les cas, j’aurais perdu !


Adam Wielomski: Est-ce que l’Union Européenne, avec l’axe Paris-Berlin (et Macron-Merkel), est une alternative à l’hégémonie américaine ? En Pologne, nous trouvons que c’est une alliance inégale, car la France est en deuxième place, moins riche et sans la direction du mouvement des idées. Nous pensons que c’est la ligne politique française depuis 25 ans.


Lucien Cerise: L’Union Européenne est une émanation directe des réseaux de pouvoir américains qui ont fondé également l’OTAN. Construire une alternative à l’hégémonie américaine supposerait tout d’abord de sortir de l’UE et de l’OTAN, et cela vaut autant pour la France que l’Allemagne. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une grande inégalité entre ces deux pays dans les domaines dont vous parlez. Comme toute la zone euro, la France et l’Allemagne sont en train de régresser socialement et économiquement vers le Tiers Monde. L’axe Paris-Berlin a abandonné toute idée originale et toute ambition de s’affirmer face à Bruxelles.


Adam Wielomski: En Pologne, le Rassemblement National est souvent présenté comme un agent russe, un parti qui veut désintégrer l’Union Européenne dans l’intérêt de Moscou. Quel est votre avis sur la Russie de Poutine et sur la politique étrangère de la France ?


Lucien Cerise: Désintégrer l’Union Européenne est dans l’intérêt des Européens. C’est même une question de survie pour les Européens, sinon c’est l’UE qui va nous désintégrer. La Commission européenne a vraiment l’intention de nous remplacer physiquement par des gens venus de partout, en particulier d’Afrique et des pays musulmans. Au-delà même des USA, l’UE a été conçue pour aligner l’Europe sur le mondialisme, dont les USA ne sont qu’un vecteur. Le mondialisme est une dictature des minorités qui cherche à remplacer le monde réel par son fantasme utopiste. Dès qu’on parle d’une Union Européenne faite pour les Européens, et non pas pour les « minorités » ou pour des puissances étrangères, on est tout de suite accusé par le pouvoir d’être « raciste », « fasciste », « antisémite », « xénophobe », « homophobe », « islamophobe », etc. La Commission européenne et le Parlement européen appliquent un programme eugéniste inspiré par les idées de Richard Coudenhove-Kalergi, l’un des pères fondateurs de l’UE, consistant à remplacer les Européens autochtones par des métis. Une initiative typique du Parlement européen est ce texte du 20 mars 2019 intitulé « Résolution du Parlement européen sur les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe ». (1) Face à ce danger mortel représenté par l’UE, faut-il vraiment perdre du temps avec une théorie du complot russe ? La paranoïa anti-russe est clairement une propagande de guerre pour préparer les Européens à attaquer militairement la Russie au moyen de l’OTAN. En fait, la Russie est la meilleure alliée des Européens, de même que certains pays musulmans indépendants et non soumis aux USA ou à Israël, comme la Syrie ou l’Iran. Sans l’intervention de la Russie en Syrie, les paramilitaires islamistes soutenus par des États membres du G20 auraient fait tomber le gouvernement syrien et seraient aujourd’hui au pouvoir à Damas, en train de planifier de nouveaux massacres et de viser l’Europe. Les Européens doivent une reconnaissance éternelle aux Russes, aux Syriens et à leurs alliés de l’arc chiite.


Adam Wielomski: Maintenant, passons aux problèmes locaux. Vous habitez en région parisienne. J’ai entendu que dans les banlieues des grandes villes en France, il y a de grands problèmes avec les salafistes, l’immigration arabe et l’islamisme extrémiste. Pouvez-vous nous en dire plus ?


Lucien Cerise: En France, si l’on schématise un peu, la sociologie de l’islam est partagée entre trois grands acteurs : 1) les réseaux algériens ; 2) les réseaux turcs, c’est-à-dire le mouvement des Frères musulmans ; 3) les réseaux wahhabites de l’Arabie saoudite et du Qatar. Les Frères musulmans et les wahhabites ont un agenda clairement prosélyte visant à islamiser la France, l’Europe et le monde, par la démographie, en faisant des enfants, ou par la « guerre sainte » islamique, le djihad. Le sommet du pouvoir en France n’est pas musulman mais a besoin de cette islamisation et la soutient totalement, raison pour laquelle cela avance aussi vite. De leur côté, les islamistes se frottent les mains que l’Union Européenne et les mondialistes libéraux en général leur donnent la permission d’islamiser l’Europe. Cette islamisation reste cependant sous tutelle des mondialistes, qui tiennent à garder le contrôle de la situation malgré tout et dont le travail consiste à assigner une tâche spécialisée à chaque pays. Tel pays produit du cacao, tel pays produit des ordinateurs, etc. Le rôle de la France dans ce nouvel ordre mondial est de produire du djihadiste. Je ne plaisante qu’à moitié. La France est en train de devenir un véritable incubateur de djihadistes, une fabrique de paramilitaires islamistes pour servir de soldats supplétifs et de forces de procuration (proxies) dans la « guerre hybride » menée par l’OTAN au Proche-Orient, en Ukraine, et un peu partout. Les organisations terroristes islamistes ne sont islamistes qu’en partie. À la base, ce sont des musulmans recrutés en prison et dans les mosquées, mais au sommet, il y a aussi des forces spéciales occidentales et israéliennes, comme l’unité d’élite des Mista’arvim, composée de soldats entraînés à se faire passer pour des musulmans.


Adam Wielomski: Quelle est la réaction officielle et non officielle des autorités de l’État, ville, département, région, etc. ? Est-ce que c’est la politique «multi-culti» d’une tolérance devenue folle ? Et quelles sont les réactions d’un Français «moyen». Est-ce qu’il y a un retour à la fameuse différentiation de Charles Maurras entre «pays légal» et «pays réel» ?


Lucien Cerise: La réaction officielle et non officielle des autorités de l’État consiste à aggraver la situation. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé que la France allait libérer de prison 43 djihadistes en 2020, et 57 en 2021. Guillaume Larrivé, président de la mission parlementaire d’évaluation du cadre juridique des services de renseignements, ajoute qu’il y aura encore 46 djihadistes libérés en 2022. (2) L’État français va donc libérer 150 djihadistes sur trois ans. Ces individus ont déjà commencé à recruter en prison et continueront à le faire en liberté. Si chacun recrute 10 hommes, on passe à 1500 soldats assez rapidement. L’État français est donc en train de constituer une unité paramilitaire islamiste de la taille d’un régiment afin d’implanter durablement le djihadisme sur le territoire national. Ce n’est ni une erreur, ni une folie de la part de l’État français, c’est parfaitement intentionnel, réfléchi et méthodique. Nous sommes en période d’Apocalypse, c’est-à-dire de « dévoilement », et le mécanisme auparavant dissimulé des opérations clandestines des services secrets devient visible à l’œil nu. L’implication directe de l’État dans le terrorisme – le terrorisme d’État – devient évidente et l’on commence à discerner comment la guerre civile en France s’organise au plus haut niveau. Cette guerre civile organisée par l’État français provoque dans le pays un mouvement centrifuge d’éclatement et de séparation. Le multiculturalisme créé des tensions et de l’entropie sociale. Le pays réel, avec son substrat ethnico-culturel homogène, est en train de disparaître. Des quartiers de certaines villes ont été entièrement purgés de leurs habitants d’origine européenne. On peut dire sans exagérer que nous assistons à un génocide. Le pays légal disparaît aussi puisque de nombreux Français d’origine non européenne ne se reconnaissent pas comme Français et s’engagent dans des processus de séparatisme communautaire sur la base de leur religion ou de leur pays d’origine. Les Français moyens autochtones, les Blancs de culture chrétienne, qui veulent survivre commencent à comprendre – mais peut-être trop tard ! – qu’ils vont devoir prendre modèle sur le communautarisme identitaire des minorités, Noirs, Arabes, musulmans, juifs, etc.


Adam Wielomski: Pourquoi la gauche française ne voit-elle pas que les islamistes sont non seulement la négation de la tradition française, de la communauté nationale, mais aussi la négation absolue de l’émancipation de la femme, de la laïcité, des droits de l’Homme, etc. ?


Lucien Cerise: Parce que la gauche française a abandonné le marxisme économique pour le marxisme culturel, c’est-à-dire la dictature des minorités. Cette évolution s’est faite sous l’impulsion du capitalisme international, impérialiste et révolutionnaire, qui a pris le contrôle de la gauche en Europe et dans le monde anglo-américain. Ce système qu’on appelle aussi l’Occident libéral soutient donc la gauche pro-immigration et LGBT, mais aussi une certaine extrême-droite, comme les « nationalistes ukrainiens » (bandéristes), et l’islamisme radical, dans le but d’attaquer tous les pays qui lui résistent – Syrie, Iran, Russie, Chine, Venezuela – et d’imposer la terreur dans les pays déjà sous contrôle, comme la France. Le libéralisme produit des masses d’individus dégénérés, des sortes de zombies que l’on retrouve devant leurs écrans ou dans les supermarchés à pousser des caddies, mais aussi dans des mouvements d’extrême-gauche, d’extrême-droite et chez les extrémistes religieux. Les grandes causes morales de la gauche ont la même fonction que les prêches des imams radicaux, les défilés aux flambeaux des néo-nazis ukrainiens, et les séries à la télévision : faire du conditionnement comportemental et garder une population sous contrôle. Ce sont des outils d’ingénierie sociale du type « hameçonnage » (phishing en anglais), quand on fait passer quelque chose sous couvert d’autre chose, afin d’entretenir des conflits triangulés. Pour reprendre vos exemples : l’émancipation de la femme ne vise pas à émanciper la femme mais à détruire la famille ; la laïcité ne vise pas la laïcité mais à déchristianiser la France ; les droits de l’Homme ne visent pas les droits de l’Homme mais le transhumanisme, etc.


Adam Wielomski: Après l’incendie de Notre-Dame à Paris, des observateurs en Pologne ont dit que c’était le symbole de la chute de la France catholique, une intervention de Dieu, peut-être. Sur les réseaux sociaux ont été postés des commentaires de musulmans français se réjouissant de la chute de symbole de la Chrétienté. À votre avis, quelle a été la réaction des Arabes et des musulmans à cette catastrophe ?


Lucien Cerise: Les musulmans prosélytes, qui ont pour ambition d’islamiser la France, se sont certainement réjouis de cette catastrophe. Malheureusement, il n’y a pas que des musulmans qui haïssent les symboles de la Chrétienté, il y a aussi des juifs, des francs-maçons et des gens de toutes sortes. En France, la haine de la France est la chose du monde qui est la mieux partagée. Les Français de souche et ceux d’origine immigrée subissent depuis plusieurs décennies une programmation psychologique médiatique et politique pour inverser leur instinct de conservation et les pousser à la haine de soi. Résultat : nous avons beaucoup d’ennemis et ils sont tous chez nous, et souvent au pouvoir ! C’est une situation désespérée.


Adam Wielomski: Merci pour cet entretien.


(1) « Résolution du Parlement européen sur les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe »

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/B-8-2019-0212_FR.html

(2) « Quarante-trois djihadistes sortiront de prison en 2020, annonce Nicole Belloubet »

https://www.20minutes.fr/societe/2725619-20200224-quarante-trois-djihadistes-sortiront-prison-2020-annonce-nicole-belloubet


Source : « „O realizm narodowy w polityce”. Z Lucienem Cerisem z francuskiego Rassemblement National rozmawia Adam Wielomski »

https://konserwatyzm.pl/o-realizm-narodowy-w-polityce-z-lucien-cerisem-z-francuskiego-rassemblement-national-rozmawia-adam-wielomski/?fbclid=IwAR2RVAJLg4ITCG-8ca8rUi4bZRC7BmC1tAUGFs9t9o43qaq9HMi8dLJxpIY