Erreur ou complot?

Le complot réussi contre les USA est celui de Bush et compagnie, l’erreur est celle du peuple américain qui n’a rien appris de la défaite au Vietnam

Tribune libre 2008

Dans un livre à paraitre intitulé : [«L’Erreur. L’échec américain en Irak »->12444]
Charles-Philippe David, Karine Prémont et Julien Tourelle, défendent la
théorie de l’erreur pour expliquer l’échec américain en Irak. Quiconque
souhaite se ménager la sympathie des Américains défendra évidemment
l’hypothèse de l’erreur plutôt que celle du complot. Toutefois c’est
insulter l’intelligence du monde entier que de prétendre à l’absence de
complot après la mise en scène des petites bouteilles de farine de Collin
Powell à l’ONU et au mensonge par la suite éventé des armes de destruction
massive. De plus l’intention de l’entourage de G.W. Bush d’envahir l’Irak
existait bien avant le 11 septembre 2001.
Pour appuyer leur théorie de l’erreur, les auteurs s’inventent un paradoxe
farfelu. Ils écrivent : «…comment penser que la présidence (Bush et son
entourage) ait pu fomenter un complot d’une telle complexité et ne pas
trouver le moyen d’enterrer quelques armes nucléaires dans le désert
irakien pour justifier son invasion?» Parce qu’ils savaient qu’ils ne
pouvaient pas compter sur la complicité de Mohamed El Baradei. Tout
équipement militaire même anonyme comporte une signature technologique. El
Baradei aurait dénoncé la supercherie, ce qui aurait eu pour effet
d’anéantir la crédibilité de la supposée menace des ADM.
Valait mieux pour Bush, Cheney et compagnie de profiter de l’ambiguïté
durable des petits flacons de farine pour lancer l’attaque, envahir et
prendre contrôle de l’exploitation pétrolière. C’est tout ce qui
intéressait le clan Bush. Tout les reste était et demeure secondaire. Le
pillage du musée d’art ancien de Bagdad, la mort des soldats américains, les
attentats à la voiture piégée, les 150 000 Irakiens tués et les coûts
astronomiques, pour eux ce n’est que du dommage collatéral, rien de plus.
Pour les Américains, leur gouvernement a comploté d’opportunisme suite au
11 septembre 2001 pour envahir l’Irak et enliser les USA dans une guérilla
qui a entraîné la mort de 4000 soldats et coûté $3000 milliards. Pour
Bush, Cheney et compagnie, ils ont réussi à mettre la machine militaire et
les fonds publics américains au service de l’industrie pétrolière avec des
retombées intéressantes pour les amis dans l’industrie de la sécurité et de
la construction. Ils ont de plus réussi la passe d’impliquer l’OTAN en
Afghanistan pour remplacer les troupes qu’ils avaient transférées en Irak.
Eux ont réussi leur complot et tant que le pétrole coule, c’est victoire
et mission accomplie. L’enlisement militaire, les soldats tués, les
attentats qui tuent des civils, les coûts de la guerre et le retrait, c’est
le problème des États-Unis pas celui des Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz,
Carlyle et Haliburton. Le peuple Américain s’est fait avoir par son propre
gouvernement comme il s’était fait avoir avec la guerre du Vietnam.
S’il y a eu erreur c’est celle du peuple Américain d’avoir élu l’équipe
Bush et lui avoir fait une confiance aveugle après le 11 septembre. Erreur
d’avoir cru les grands médias qui rapportaient servilement la
désinformation de Cheney et compagnie. Les Américains ont été naïfs et
aujourd’hui ils sont dans la merde. Bush et sa bande sont morts de rire.
Ils n’attendent que le mois de novembre pour passer la patate chaude au
suivant. Le complot réussi contre les USA est celui de Bush et compagnie,
l’erreur est celle du peuple américain qui n’a rien appris de la défaite au
Vietnam.
Albert Bertrand
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Albert Bertrand BSpEP - Mont Saint Hilaire, Qc.

Spécialiste en formation professionnelle à la
retraite. Chroniqueur libre de la politique et de l'actualité.

Un témoin affligé par un establishment financier myope, cupide, arrogant
et destructeur de la planète.

Un témoin affligé par un milieu d'affaires frileux, médiocre, parasite de
fonds publics et socialement irresponsable.

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et inféodé au pouvoir financier des empires médiatiques.

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