Le Parti libéral dirigé par Mark Carney remporte le scrutin du 28 mai 2025 avec 169 sièges sur un total de 343 députés à la Chambre des communes du Canada. Or depuis plus de quatre mois, le gouvernement libéral minoritaire de Mark Carney navigue sans budget. Et pourtant, le 9 juin, le premier ministre a annoncé des « investissements » de 9,3 milliards de dollars dans les forces armées canadiennes et de nouveaux équipements dans l’objectif d’atteindre la cible de dépenses militaires de l’OTAN de 2% d’ici avril 2026.
Pour équilibrer tous ces investissements avec moins de revenus, Mark Carney entend s'attaquer en priorité aux dépenses du gouvernement fédéral en citant par exemple que le taux de croissance des dépenses du gouvernement fédéral pendant une décennie a été de plus de 7 % par année. « On doit cesser cette manière de gérer les finances publiques », argue Mark Carney. Quant aux journalistes qui évoquent le mot « austérité » pour décrire cette réduction des dépenses de l'État, M. Carney réplique que son gouvernement va investir simultanément dans l'économie canadienne, et que les deux approches sont réalisables.
En revanche, le gouvernement Carney s’apprête à lancer toute une série de grands projets d’infrastructures destinés à diversifier ses activités en lien notamment avec les ports, les autoroutes, les mines et les pipelines, et, pour y arriver, « notre gouvernement est en voie de débloquer 500 milliards de dollars pour investir dans des infrastructures, entre autres énergétiques et portuaires », avance M. Carney.
Or selon une estimation réalisée cet été par l'institut économique CD Howe, le prochain déficit budgétaire fédéral devrait osciller autour de 92 milliards de dollars, soit 30 milliards de plus que les 62 milliards de déficit de l'exercice financier 2023-2024. En évoquant avec certitude qu’austérité et investissement peuvent aller de pair, Mark Carney propose aux Canadiens, en l’absence des montants encourus pour leurs frais de subsistance, ni plus ni moins de s’empiffrer tout en suivant une diète sévère…
Laïcité oblige…
Le débat qui a cours actuellement eu égard à la pertinence de maintenir le crucifix dans la salle du conseil de l’Hôtel de Ville de Québec sera clos par le prochain conseil qui sera formé après les élections du 2 novembre, a conclu le maire de Québec, Bruno Marchand, ce dernier s’étant déjà prononcé pour le retrait du crucifix.
Parmi les réactions des différents candidats à la mairie lors des prochaines élections municipales s’étant exprimés sur le maintien ou le retrait du crucifix, je retiens celle de Jackie Smith, conseillère municipale de Limoilou et candidate à la mairie :«Maintenir ce symbole religieux dans une salle où se prennent les décisions politiques n’est pas cohérent avec le principe de séparation des religions et de l’État. Sujet sensible ou non, on doit trancher à un moment donné et cesser de repousser les décisions évidentes. Une bonne décision serait de mettre le crucifix derrière une vitrine dans le couloir, comme objet témoin de l’évolution de notre société.» En termes clairs, laïcité oblige…
Henri Marineau, Québec
Politique fédérale
En attente du budget Carney...
Laïcité oblige…
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