Le défi d’un site comme Vigile, c’est de survivre à son fondateur. Et lorsque ce fondateur se dévouait corps et âme à la tâche comme Bernard Frappier, y consacrant tout son temps, 18 heures par jour, 7 jours par semaine et 52 semaines par année, ce défi est quasi herculéen.

Bernard Frappier nous a quittés le 19 septembre 2012, et presque cinq ans plus tard, Vigile est toujours là, plus vigilant que jamais, à l’affût du moindre signe permettant d’entretenir la flamme de l’indépendance du Québec.

Il faut suivre attentivement et quotidiennement la scène politique et économique québécoise, canadienne et mondiale pour comprendre que, malgré des revers locaux, malgré le report décevant pour beaucoup de l’échéance référendaire, nous n’avons jamais été si près de notre but.

Si les conditions ne nous apparaissent pas favorables au Québec-même en ce moment, les grandes plaques tectoniques mondiales sont en train de bouger comme jamais au cours des soixante-dix dernières années, et de créer les conditions favorables à la prise, ou à la reprise, en mains de leur destin par les peuples.

L’occasion se présentera pour le Québec dans un avenir prochain, et lorsque les Québécois découvriront que le fédéralisme canadien n’a non seulement plus rien à leur offrir, mais qu’il est en plus en train de les saigner à blanc et de les étouffer pour mieux les asservir, ils suivront l’exemple des 142 pays qui ont accédé à la souveraineté et sont devenus membres de l’ONU depuis 1945. Les Québécois ne sont pas plus fous que les autres.

Vigile compte bien éclairer la voie et, justement à cet effet, le conseil d’administration s’est appliqué depuis six mois à identifier une relève capable de présenter une vision contemporaine des défis culturels, sociaux, économiques, politiques, démographiques, environnementaux et technologiques auxquels la société québécoise sera confrontée dans les prochaines années.

Au cours des dernières semaines, le conseil d’administration s’est réuni à deux reprises pour procéder entre autres à l’élection de nouveaux membres. Ont ainsi été élus dans un premier temps, à l’unanimité, Alexandre Cormier-Denis, Philippe Plamondon et Miguel Longpré dont vous avez vu les noms apparaître comme chroniqueurs au cours des derniers mois.

Trois des vétérans du conseil, Gilles Paquin, Gilles Toupin et Daniel Sénéchal, invoquant qui leur âge, qui des problèmes de santé ou des motifs personnels, ont profité de l’arrivée de ce sang nouveau pour « faire valoir leurs droits à la retraite », pour employer une expression consacrée. Je profite de cette occasion pour les remercier de leur contribution et de leurs efforts dévoués depuis 2013.

Lors de sa seconde réunion tenue il y a quelques jours, le conseil d’administration a procédé à l’élection de trois autres nouveaux membres, Sengtiane Trempe, Étienne Turgeon-Pelletier et Gilles Verrier, ce qui a permis de réduire d’environ 15 ans l’âge moyen des membres du Conseil (de 57 à 42, approx.) et d’y ajouter une femme.

Le conseil d’administration de la Société des Amis de Vigile se compose donc maintenant des personnes suivantes, par ordre d’ancienneté :

-* Richard Le Hir
-* Jean-Claude Pomerleau
-* Julie Ducharme
-* Aleck Loiselle
-* Christian B. Rivard
-* Alexandre Cormier-Denis
-* Philippe Plamondon
-* Miguel Longpré
-* Sengtiane Trempe
-* Étienne Turgeon-Pelletier
-* Gilles Verrier

Enfin, le conseil d’administration a procédé au cours de sa dernière réunion à l’élection de son nouveau président, Christian B. Rivard, et a renouvelé le mandat de Richard Le Hir à titre de Rédacteur en chef et membre du comité éditorial, désormais constitué, outre celui-ci, de Jean-Claude Pomerleau, Christian B. Rivard et Alexandre Cormier-Denis.