LA crise: vidéo 6

Donald Trump est un symptôme, pas la maladie!

Les peuples ont perdu confiance dans leurs élites!

Chronique de Jean-Jacques Nantel

L'élection surprise de Donald Trump à la présidence américaine montre qu'un immense fossé s'est creusé entre la population américaine et ses dirigeants qui le dénigraient presque tous.
Cette élection montre clairement que les classes moyennes appauvries de l'Occident sont prêtes à suivre des leaders qui leur proposeront des solutions énergiques pour remettre leurs pays sur pieds; une chose que Trump devrait être incapable de faire à cause de la dette américaine et de l'immense crise qui commence.
C'est le sujet de la présente vidéo.
Bon visionnement,

Voici le texte écrit de la vidéo:
Le soir de l’élection de Donald Trump à la présidence américaine, le monde entier a été stupéfait de découvrir l’énorme fossé qui existait désormais entre le peuple américain et ses élites. En effet, la moitié des électeurs ont voté pour Trump alors que l’ensemble des élites du pays n’ont pas arrêté de le dénigrer. On parle ici de la quasi-totalité de la classe politique, des journalistes et des hommes d’affaires, des media et des maisons de sondage, de presque tous les artistes, etc. etc.
À écouter parler la gauche américaine au cours de la campagne électorale, on avait pourtant l’impression que la victoire d’Hillary Clinton était assurée.
Ceux qu’on appelle les Libéraux aux États-Unis étaient d’autant plus certains de gagner qu’ils contrôlaient les media. Ils se disaient que, pour faire élire Clinton, ils n’auraient qu’à faire comme d’habitude et inonder la population avec des sondages truqués, des fausses nouvelles et des mensonges politiquement corrects.
Hé bien, ça n’a pas marché. Les électeurs n’ont pas suivi et ça, c’est même si les démocrates ont tout fait pour diaboliser Trump en le présentant comme une sorte de Hitler raciste, xénophobe, sexiste, etc. Enfin, vous connaissez la chanson!
Les Libéraux aux États-Unis ont fait deux grosses erreurs au cours de cette élection. Pour commencer, ils ont cru leur propre propagande. Pour eux, c’est un fait établi et absolument indiscutable que les Démocrates sont les bons et les gentils alors que les Républicains sont des écoeurants et des salauds.
La deuxième erreur qu’ils ont fait, ça a été d’oublier qu’il faut toujours faire une préparation psychologique très minutieuse quand on veut tromper pour la centième fois une population avec les mêmes vieux arguments éculés.
Les démocrates se disaient qu’en s’appuyant sur le vote des minorités, qui augmentent en nombre aux États-Unis, et en jouant sur la culpabilité des Américains blancs, ils allaient désormais pouvoir voler de record en record en faisant élire un Noir à la présidence – ça, c’était Obama - puis une femme, Hilary Clinton, puis après ce serait un latino, puis un Asiatique, un Amérindien et, pourquoi pas, un Musulman.
Hé bien, la série des records s’est arrêtée avec Donald Trump parce que, si les classes moyennes américaines ont voté deux fois pour Obama, c’était pour en finir avec le racisme et non pour faire exactement l’inverse en votant pour la fin des Blancs; ce qui est, bien sûr, du racisme à 24 carats.
L’Internet a joué un rôle immense dans la victoire surprise de Trump en donnant aux électeurs des sources d’information qui n’étaient pas polluées par la propagande des media traditionnels. L’époque de l’internet n’est pas celle où les élites ont commencé à voler et à tromper le peuple; c’est l’époque où le peuple s’en est aperçu.
Grâce à l’internet, les électeurs américains savent désormais que les sondages d’opinion et les statistiques sur l’emploi, l’inflation, les déficits ou la croissance du PIB qu’on leur présente dans les media sont plus ou moins truqués. Ils ont compris que la gauche américaine avait décidé de sacrifier leurs intérêts pour se donner bonne conscience. Ils ont donc cessé de lui faire confiance et, lors de l’élection, ils ont décidé de juger les candidats à la présidence sans se soucier du prêchi-prêcha déversé par les media.
Ça, ça a coûté cher aux démocrates. Pour commencer, les huit années de présidence d’Obama ont déçu surtout quand on compare ses réalisations avec les attentes extrêmement élevées qui avaient été créées dans la population lors de son élection. En pratique, Obama n’a pas fait grand-chose, à part le facile. Il n’a même pas fermé le centre de tortures de Guantanamo comme il l’avait pourtant promis aux électeurs.
Quant à Hillary Clinton, dont les sondeurs avaient prédit la victoire facile, elle n’a jamais pu se débarrasser de sa réputation de magouilleuse qui était prête à dire et à faire n’importe quoi pour se faire élire.
De plus, elle avait contre elle toutes les petites affaires louches dans lesquelles elle a trempé pendant toute sa carrière de même que les guerres qu’elle a entretenues quand elle était secrétaire d‘État et qui ont fait des centaines de milliers de morts et de blessés. Et on n’a pas parlé de son mépris pour ceux qui ne pensaient pas comme elle (C’est elle qui a dit que la moitié des partisans de Trump étaient des déplorables).
De son côté, Donald Trump avait plusieurs avantages décisifs sur Hillary Clinton. D’abord - et ça, ça a énormément d’importance dans un pays de vainqueurs comme les États-Unis - Trump a l’image d’un gagnant qui a eu beaucoup de succès dans le monde des affaires – c’est un milliardaire – dans le monde du spectacle avec ses programmes de télévision et même dans le monde politique puisqu’il a réussi à se faire nommer candidat républicain à la présidence malgré l’opposition de la quasi-totalité du parti républicain.
Trump est aussi un intuitif qui a eu l’idée de jeter tout ce qu’il avait dans la balance pour gagner et ça, c’est sans se soucier du reste. Il s’est donc mis à dire carrément ce qu’il pensait; ce qui a énormément plu aux Américains qui, comme tous les Occidentaux, sont écoeurés d’entendre les petits discours moralisateurs de la rectitude politique.
En s’opposant ouvertement à toute la coalition des gens en place, Trump s’est donné l’image d’un Robin des Bois extrêmement courageux qui luttait, seul contre tous, pour défendre l’Amérique profonde. Son slogan, qui a résonné si fort dans l’âme des Américains, était d’ailleurs ¨Refaites de l’Amérique une grande chose¨; ¨Make America Great Again¨.
Au total, Trump avait l’air beaucoup plus présidentiel qu’Hillary Clinton qu’il appelait d’ailleurs ouvertement ¨crooked Hillary¨; c’est-à-dire ¨Hillary l’escroc¨.
L’argument voulant que Clinton a obtenu plus de votes que Trump n’est pas vraiment valable étant donné que Trump pense et agit comme un gagnant. Autrement dit, si le système électoral américain avait été différent, il aurait tout simplement utilisé une stratégie de campagne différente et aurait quand même gagné! Enfin, il ne faut pas oublier que l’élection a été organisée par les démocrates au pouvoir et que beaucoup d’électeurs se sont plaints et se plaignent encore des irrégularités qu’ils ont constatées pendant le scrutin.
Pour ce qui est de l’avenir, il est important de signaler que de nombreux immigrants provenant de pays aux valeurs conservatrices ont voté pour Trump parce qu’ils aimaient eux aussi son discours sur la loi et l’ordre. Par exemple, 29% des Latinos, qui forment la plus importante minorité aux États-Unis, auraient voté pour Trump et ça, c’est même s’il a dit qu’il bâtirait un mur le long de la frontière mexicaine. Il faut croire que les Hispaniques non plus n’aiment pas l’anarchie et les trafiquants de drogues. Je fournis mes sources dans la bibliographie Internet que j’ai placée à la fin de la vidéo.
Le succès obtenu par Trump est d’autant plus significatif qu’il s’agit d’un homme seul et sans parti (le parti républicain, je l’ai dit, était contre lui). De plus, contrairement à des politiciens comme Lénine ou De Gaulle, Trump a toujours été tellement pris par ses affaires qu’il a manifestement très peu réfléchi à ce qu’il allait faire une fois au pouvoir.
Comme les Libéraux américains étaient aveuglés par leur propre propagande, il a fallu attendre les résultats électoraux pour qu’ils se rendent compte qu’ils n’avaient pas vu venir quelque chose de très gros; c’est-à-dire cette immense lame de fond qui est sortie du plus profond de l’âme américaine pour donner aux Républicains la présidence, le congrès et le sénat.
Toujours aussi méprisants, les Libéraux ont d’abord conclu de la victoire de Trump que les électeurs avaient été stupides et qu’ils n’avaient rien compris à ce qu’on leur avait dit de faire. Certains ont même suggéré qu’il fallait refaire l’élection pour obtenir le résultat voulu.
Alors que, depuis toujours, ces gens-là répandent toutes sortes de fausses nouvelles dans les media qu’ils contrôlent, voilà qu’ils voudraient maintenant qu’on censure l’Internet pour y éliminer les fausses nouvelles qui viendraient par exemple d’un pays pauvre et éloigné comme la Russie. Autrement dit, ils voudraient de nouveau être les seuls à pouvoir mentir à la population.
Si l’Internet a beaucoup influencé et accéléré la révolte de l’Américain moyen, il reste que ce qui a creusé le fossé actuel entre les classes moyennes et les dirigeants du pays, c’est le déclin ultrarapide des États-Unis dans tous les domaines. Comme ce sont les moins riches qui souffrent le plus de ce déclin, il était normal qu’ils votent pour quelqu’un qui leur proposait des solutions simples à leurs problèmes compliqués.
Dans les faits, pourtant, l’Amérique de John Wayne et de Fred Astaire que Donald Trump voudrait ressusciter a définitivement disparu. Je parle de cette Amérique pleine de jeunesse et de vigueur qui a gagné une guerre mondiale sur quatre continents éloignés, qui a conquis la Lune et vaincu le communisme. Je parle de cette Amérique qui, parce qu’elle avait beaucoup souffert lors de la grande crise des années trente et de la Deuxième guerre mondiale, a fait l’erreur de tous les nouveaux riches en élevant ses nombreux enfants dans le luxe et le confort. Les parents des baby-boomers ne pouvaient pas savoir qu’en faisant ça, ils les condamnaient à devenir des décadents, c’est-à-dire des rebelles sans cause et sans courage à la James Dean.
Notons que la décadence, notamment celle des mœurs, est un phénomène tout à fait normal dans une société qui souffre d’être trop riche. Il s’agit en fait d’une adaptation à une situation qui est toujours temporaire dans un univers où l’énergie et la richesse sont naturellement rares. Comme les êtres humains sont les produits d’une longue évolution au cours de laquelle ils ont dû lutter contre des pénuries de toutes sortes, ils ne sont tout simplement pas faits pour vivre dans les plaisirs et l’abondance. Ça les fait dégénérer.
Remarquons en passant qu’il y a toujours eu des décadents parce qu’il y a toujours eu des riches. Et c’est même la proportion des gens riches dans un peuple qui détermine s’il va survivre ou non.
C’est pour ça que certains peuples pauvres comme les Égyptiens et les Chinois ont pu survivre depuis la préhistoire alors que les dynasties de rois qui les dirigeaient ont rarement duré plus de quelques siècles. L’Égypte antique a eu une trentaine de dynasties et la Chine au moins treize.
Quand, pour une raison ou pour une autre, une trop forte proportion d’un peuple devient riche, alors la décadence se généralise et le pays ne tarde pas à s’effondrer faute d’avoir assez de gens productifs pour tout remettre en ordre.
La décadence comporte presque toujours les deux mêmes éléments-clés; à savoir la destruction accélérée de richesses et l’inversion des valeurs. La destruction accélérée de richesses est due au fait que les habitants d’un pays riche ont cessé de craindre pour l’avenir et qu’ils se laissent guider par le plaisir. Du coup, les différentes formes de richesses léguées par leurs ancêtres sont vite consommées : la jeunesse de la population, la presque absence de dette nationale, l’avance économique, technologique et militaire du pays, etc.
Pour encore augmenter leur bonheur, les décadents consomment aussi la totalité de ce qu’ils produisent eux-mêmes et consomment même à crédit une partie de la production future de leurs descendants en leur léguant une immense dette nationale et des infrastructures en décrépitude.
Quant à l’inversion des valeurs que défendent les décadents, elle a pour but de leur éviter tout remords de conscience. Parce que les valeurs de ceux qui détruisent de la richesse sont exactement à l’opposé des valeurs de ceux qui en produisent.
Voilà pourquoi les décadents se hâtent toujours de se fignoler une philosophie de bric et de broc qui présente le bien comme le mal et le mal comme le bien. Par exemple, ils applaudissent les pervers qui ont le courage de vivre leur différence, mais dénigrent les mères de familles nombreuses qu’ils décrivent comme des ménagères sans caractère et sans valeur parce qu’elles ne gagnent pas d’argent.
Bien sûr, à force de tout détruire, les avantages dont jouissait le pays ne tardent pas à disparaître et la pauvreté réapparaît; ce qui amène la partie productive de la population à entrer en révolte contre ceux qui sont responsables de son appauvrissement.
C’est ça Trump. Son élection est la conséquence de l’appauvrissement accéléré des classes moyennes américaines et de leur révolte contre les baby-boomers qui dirigent le pays en accaparant une part sans cesse grandissante de la richesse disponible.
Notons que le terme de ¨baby-boomers¨ a été particulièrement bien choisi pour désigner les jeunes occidentaux de l’après-guerre étant donné que, toute leur vie, ils ont agi comme des bébés gâtés à qui tout était dû. La plupart d’entre eux n’ont jamais eu faim ou froid et n’ont jamais souffert. Pour beaucoup, le plus grave problème qu’ils ont connu pendant leur enfance a été de devoir choisir entre les saveurs de chocolat, de caramel ou de vanille.
Dès leur adolescence, ils se sont mis à vivre sur l’héritage que leur ont laissé leurs ancêtres en suivant toujours la pente la plus facile, la moins exigeante et la plus agréable. Dans les années soixante, ils ont donc adopté le ¨faites l’amour, pas la guerre¨ et le ¨sex an drugs and rock’n roll¨. Pour eux, les coutumes, les lois, les règles étaient de l’oppression pure et simple et le progrès était de les éliminer. Ils se sont donc mis à s’inventer toutes sortes de nouveaux droits, mais sans jamais se reconnaître aucun devoir ou obligation envers quiconque. Après tout - n’est-ce pas? - ils n’avaient pas demandé à naître!
Finalement, à l’âge adulte, les baby-boomers ont fait un tout avec toutes ces conneries-là et ont créé l’idéologie de consommateur qu’on a appelée la rectitude politique.
Le plus rigolo dans cette affaire-là, c’est que les baby-boomers des années soixante croyaient qu’ils étaient à plaindre puisqu’ils chantaient des chansons comme : ¨C’est pas facile d’avoir vingt ans; c’est moins facile qu’avant!¨ C’est vrai que la vie était beaucoup plus facile sur les bateaux de la première et de la deuxième guerre mondiale qui amenaient les jeunes à la boucherie ou encore, dans les autres siècles, quand nos ancêtres élevaient huit ou dix enfants et
qu’ils devaient cultiver des terres pleines de roches pour les nourrir.
Quand ils ont atteint l’âge mûr, les baby-boomers se sont mis à se considérer comme des héros quand ils avaient deux enfants. Et quand ils n’en avaient pas, ils trouvaient tout à fait juste et naturel que la loi oblige les enfants des autres à leur payer des pensions quand ils seraient vieux. Ça, c’était le fameux Liberté-55 de la publicité. J’en ai même entendus qui calculaient devant leurs propres enfants qu’ils avaient le temps de crever avant que le pays ne s’effondre.
On peut pas s’empêcher de comparer l’Amérique en décrépitude d’aujourd’hui avec l’Amérique de peuplement européen de 1945 qui possédait la moitié de la puissance industrielle du monde et qui dominait la planète dans presque tous les domaines. En une seule génération, les baby-boomers ont trouvé le moyen de foutre tout ça en l’air et de faire disparaître le produit de quatre cents ans de travail et d’économie. Comme l’a bien dit Daniel Hannan, il s’agit d’une génération qui ne s’est jamais fait dire ¨non¨. Eh bien, Trump c’est justement la figure du père qui leur a dit ¨non¨.
Pour eux, une chose pareille est tellement scandaleuse que, depuis l’élection de Trump, certains rêvent ouvertement de se débarrasser du problème en le tuant. Bien sûr, ça ne changerait rien à la situation étant donné que la crise qui a porté Trump au pouvoir produirait alors un autre politicien populiste qui, lui, pourrait être vraiment dangereux.
Pour le dire autrement, Donald Trump, c’est un symptôme, pas la maladie. Et c’est encore moins le remède.
Si je dis qu’il est encore moins le remède, c’est parce que, même s’il veut vraiment s’attaquer aux problèmes de l’Amérique et la remettre sur pieds, il ne pourra pas faire grand-chose étant donné qu’aux États-Unis, comme ailleurs en Occident, les caisses sont vides. Le mieux qu’il pourra faire sera de ralentir le déclin du pays ou, au moins, l’empêcher d’accélérer comme ça aurait été le cas avec Hillary Clinton.
Lui qui parle de rénover les infrastructures du pays en investissant des milliers de milliards de dollars, va en être empêché par l’obligation où il va se trouver de payer la retraite dorée des millions de baby-boomers qui, chaque année, quittent le marché du travail et ça, c’est sans qu’il y ait suffisamment de jeunes pour les remplacer.
Autant les partisans que les adversaires de Trump ont tort de penser qu’il serait possible de revenir en arrière. Car la crise dont je parle est bien réelle. De plus, elle sera mondiale et permanente, du moins à l’échelle humaine.
Parce que ça fait très longtemps que les États-Unis ont contaminé le monde entier avec leur culture de gaspillage. Ça a commencé par l’Europe, qui a été le premier continent touché et, donc, le deuxième à entrer en décadence.
L’Europe est déjà tellement décadente que ses dirigeants ont oublié le fait que les frontières sont des nécessités absolument vitales pour les êtres vivants étant donné qu’elles servent à protéger la richesse accumulée. Toutes les cellules vivantes ont une frontière : la membrane cellulaire. Tous les organismes ont une peau ou l’équivalent. Toutes les familles ont des maisons avec des portes et des serrures pour empêcher qu’on les dévalise. Et toutes les tribus et les peuples de l’histoire et de la préhistoire ont protégé leurs territoires avec des frontières qui étaient défendues avec acharnement.
Les baby-boomers qui dirigent actuellement l’Europe ont tellement dégénéré qu’ils organisent eux-mêmes la destruction artificielle de leurs patries; c’est-à-dire des pays qui ont été créés naturellement par la géographie et par l’histoire.
On le voit avec la présente invasion musulmane en Europe où les chefs d’États font semblant d’ignorer que l’Islam n’est pas une race, mais une idéologie conquérante; et une idéologie qui ne se gêne pas pour discriminer ouvertement contre les femmes et les non-Musulmans. Ils ont donc passé des lois pour empêcher les gens de dire la vérité sur l’Islam et permettent même à des polices parallèles formés d’immigrants d’imposer la sharia dans de nombreux quartiers européens.
Avec des folies pareilles, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un peuple comme les Anglais par exemple ait lui aussi décidé de voter contre l’ensemble de ses élites en exigeant par référendum que leur pays quitte l’Union Européenne.
Remarquez que ça ne va pas beaucoup mieux dans le reste du monde étant donné que la vaste majorité des peuples de notre ancien tiers-monde se sont mis à brûler les étapes pour recréer chez eux le rêve américain; ce qui accélère partout l’effondrement des écosystèmes naturels qui nous fournissent l’air, l’eau et la nourriture que nous consommons.
Les huit ou neuf milliards d’humains que nous serons bientôt sur la planète multipliés par leurs appétits à l’américaine font qu’au cours du présent siècle, la civilisation occidentale ne risque pas d’être remplacée par une autre comme c’est arrivé à la fin de l’empire romain.
Comme pratiquement rien n’a été fait pour réduire les dommages environnementaux qui sont causés par notre croissance industrielle sans fin, c’est l’ensemble des civilisations actuelles qui vont se planter; pas juste l’Occident.
Désormais et pour de nombreux siècles, ce ne seront plus les lois de l’économie, de la sociologie ou de la politique qui vont faire l’histoire, mais les lois les plus cruelles de la biologie. On n’en mourra pas tous, bien sûr – on a survécu à bien pire au cours des derniers quatre milliards d’années - mais le 21ème siècle risque quand même de nous paraître particulièrement long. Ce sera d’ailleurs une des conséquences de l’accélération de l’histoire. Car le siècle sera tellement rempli d’événements de toutes sortes que chaque année semblera durer une décennie. C’est déjà comme ça.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2017

    La trahison des peuples par leurs élites, celles élues et surtout les non élus, les oligarches qui se cachent et sont de connivence; la seule solution est le réveil réel des peuples; se fera par l'information et la consciencisation. bon succès. jct

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2017

    @ Pierre Grandchamp,
    Je ne pense pas que Donald Trump ne soit le diable que décrivent les médias libéraux américains et les chaines Radio-Canada et TVA qui sont pro-démocrates.
    Il faut par contre, faire attention de ne pas s'emballer trop vite pour ceux qui appuie Trump de façon inconditionnel car il a des positions comme vous dites souvent populistes et simplistes. J'espère qu'il est capable d'écouter ses proches donc sa fille Ivanka, une modérée et une personne qui semble plus tempérée que lui.
    Il semble vouloir tenir ses promesses en ayant déjà adopté plusieurs de ses positions pendant l'élection présidentiel. J'ai apprécié de le voir rencontrer plusieurs de ses opposants suite à son élection et j'espère qu'il sera capable de grandeur. Je pense que son plan de baisse d'impôt et de réindustrialiser les USA sera ce qui va être le plus bénéfique de sa présidence tout comme son désir de s'attaquer au terrorisme islamique et de discuter avec la Russie pour réchauffer la relation USA-Russie. La Russie est un vieux pays Européen qu'il faut respecter.
    Je ne suis pas certain que de mettre des taxes sur tous les produits des autres pays va aider les plus pauvre qui ont accès à des produits abordables. Il faut faire très attention avec le protectionnisme et le pratiquer avec subtilité. Le principal problème est les délocalisations et la compétition déloyale de pays à bas salaires.
    Il reste à voir s'il est le candidat du peuple ou bien seulement au service du grand capital car lui-même fait partie de ce club privé. Il a nommé certains ex-dirigeants de grandes entreprises ayant profité du système à la tête du gouvernement américain. Ont-ils le goût de servir leur pays et d'effacer des erreurs commises par leurs entreprises ou sont-ils là pour continuer de faire avancer les seuls intérêts corporatifs.
    Les USA sont encore le pays du capitalisme et de la liberté et ils ont un rôle majeur à jouer dans le monde mais pour y arriver, ce pays doit revenir à la recette de son succès; un peuple fier, travaillant, entrepreneur et libre mais aussi vivre selon ses moyens dans le contexte décrit par M. Nantel d'affaiblissement de l'Occident.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    27 janvier 2017

    Le style fait l'homme: très préoccupant. Moi, j'appelle cela: tendance fasciste!
    "Ainsi, moins d’une semaine après son assermentation, il a muselé les scientifiques des agences fédérales, réaffirmé qu’il croyait à l’efficacité de la torture, fermé la page Internet de l’Agence de protection de l'environnement sur le réchauffement climatique et éliminé une mesure permettant aux propriétaires à faible revenu de payer moins cher l’assurance.Mais ces décisions importantes passent sous le radar des médias américains, car, pendant ce temps, c’est la colère du président au sujet de la taille de la foule à son assermentation de vendredi qui fait la manchette, jour après jour.Le nouveau président des États-Unis semble avoir mis en place une stratégie qui s’apparente à une téléréalité.Nous sommes ici en présence d’un président qui fait non seulement très peu de cas des faits, mais qui manque aussi de respect envers ses services de renseignement."
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1013210/trump-maitre-diversion-president-enjeux-latreille
    "La nouvelle ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a déclaré sur un ton inhabituel que les États-Unis allaient « montrer leur force » au sein de l'organisation, avant d'ajouter : « Pour ceux qui ne nous soutiennent pas : nous notons vos noms », en s'adressant aux journalistes avant son premier entretien avec le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres."
    http://ici.radio-canada.ca/breve/81084/les-etats-unis-veulent-montrer-leur-force-previent

  • Pierre Grandchamp Répondre

    26 janvier 2017


    Ainsi s’amorce sa présidence. Dans une cacophonie de mensonges et de propos délirants.
    http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/490086/donald-trump-l-emmurement

  • Pierre Grandchamp Répondre

    26 janvier 2017

    Oui, Trump est le produit de son époque, tout comme Johnson du Royaume Uni dans le Brexit.. Sauf que, au scrutin populaire, il a perdu par près de 3 millions de votes.
    Ce qui dérange avec Trump: son caractère imprévisible et narcissique.....sa mysogynie évidente... Sa tendance à proposer des solutions simplistes à des problèmes complexes, notamment le mur avec le Mexique. Sa tendance à intimider et ses trop nombreux sophismes et mensonges.Et il ne semble pas travailler en équipe. Vous savez que plusieurs gens d’affaires se sont cassé le nez en politique: on n’administre pas un État comme une entreprise.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    26 janvier 2017

    A lire la dernière parution du philosophe Français Michel Onfray :”Décadence”
    http://www.journaldemontreal.com/2017/01/16/occident--le-debut-de-la-fin
    «Notre civilisation est en train de s’effondrer sur elle-même.»
    «L’islam, lui, est fort d’une armée planétaire faite d’innombrables croyants prêts à mourir pour leur religion, pour Dieu et son Prophète.
    «Nous avons le nihilisme, ils ont la ferveur. Nous sommes épuisés, ils expérimentent la grande santé. Nous vivons englués dans l’instant pur, ils tutoient l’éternité.
    «Nous avons le passé, ils ont l’avenir, car pour eux, tout commence, et pour nous, tout finit.»

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2017

    @Jean Brilland, 19 janvier 12h26
    Vous avez pris de votre temps pour me répondre, je vous en remercie, alors j'ai décidé, comme vous l'avez fait, de prendre à mon tour un peu de temps pour vous répondre, et vous donnez un point de vue différent des évènements en cours!
    Par respect pour l'auteur de cet article, car mon commentaire peu sembler hors-sujet en relation avec cet article, je vous demanderais donc de vous déplacer sur ce site vers l'article ci-bas mentionnée, où se trouve le commentaire vous étant adressé.
    Aux plaisirs d'échanger!
    Le Québec tout détricoté
    De « Je me souviens », à « Je ne me souviens plus de rien », à « Il faut absolument que je m’en souvienne »
    Richard Le Hir
    Éditorial de Vigile
    jeudi 18 août 2016

  • Archives de Vigile Répondre

    19 janvier 2017

    Merci Monsieur Brillant! J'en prend note!
    Vous portez bien votre nom!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 janvier 2017

    Monsieur Marchand,
    Je vous invite à investir quelques heures à chercher objectivement sur l'histoire et la fonction/impact actuelles des banques (en laissant de côté votre écœurement de tant de mensonges) : Tiens, je vous donne une piste toute simple: https://www.youtube.com/watch?v=bREBZ1WWfSk&spfreload=10 -
    Le "système" a tout intérêt, pour se maintenir en place, à convaincre la population, y compris les intellectuels, qu'il existe un "bon" et un "pas bon", un communiste et un capitaliste, une féministe et un mascuniliste, un nombriliste et un universaliste....
    Le monde cherche et nourrit cette division.
    L'histoire se déroule sans grande surprise...jusqu'à ce que les consciences s'éveillent. Or, ce temps d'éveil est arrivé. C'est pour cette raison que les leurres sont nombreux et que notre vigilance est requise. Ce monde ne veut pas de cet éveil.
    A nouveau, je vous invite à suivre au cours de vos recherches, les pistes qui vous mènent à l'argent et à la thésaurisation maladive...vous comprendrez rapidement que le "veau d'or" (le dollars) est plein à craquer et qu'il est au seuil d'un éclatement. Ainsi opère la nature...
    Ce dollars va tomber. Bientôt ou d'ici 10 ans.
    Trump est une des clés (comme Clinton aurait pu l'être) à la mise en place d'un nouveau système mondial (de contrôle). Le "gars des vues" s'est arrangé pour qu'il soit là. Mais ne me croyez pas sur parole. Faites vos recherches.
    Toutes les guerres depuis 1800 sont gagnées d'avance par ceux qui les financent. http://www.voltairenet.org/article187537.html - l'exemple de la deuxième guerre mondial est éloquent.
    Rappelez-vous, l'histoire est écrite par les vainqueurs.
    En 2008, les Etats-dés-Unis, ont encore une fois, saigné le peuple en épongeant la dette des banques (https://www.theguardian.com/commentisfree/2013/may/28/bank-bailout-cost-taxpayers )...Leur perfidie a la malencontreuse habitude de s'étaler.
    « Divide ut regnes », Machiavel en a fait son expertise, et les ploutocrates chinois, russes et américains, leur mode opératoire.
    Rassurez-vous, le temps des hommes fait son temps, et leur "perte de temps" ne peut durer qu'un temps...

  • Archives de Vigile Répondre

    18 janvier 2017

    "Je parle de cette Amérique pleine de jeunesse et de vigueur qui a gagné une guerre mondiale sur quatre continents éloignés, qui a conquis la Lune et vaincu le communisme."
    Je regrette, mais en fait, ce sont les russes qui ont gagné cette deuxième guerre mondiale, et personne n'a conquis la Lune c'était une arnaque, et cette Amérique n'a pas vaincu non plus le communisme, c'est eux-mêmes qui se sont retiré et l'ont abandonné. Il faudrait revoir vos croyances!

  • Jean Lespérance Répondre

    17 janvier 2017

    Quand vous dites que les peuples ont perdu confiance en leurs élites, de quelles élites parlez-vous? Il n'y a pas d'élites au pouvoir, même ici au Canada, il n'y a que des traîtres, des larbins, des imposteurs. Tous se vendent à l'Union Europaïenne, une véritable honte. Je ne serais pas surpris qu'un jour on apprenne que plusieurs de nos politiciens reçoivent une paye de l'Union Europaïenne à titre de fonctionnaire de cette union de traîtres.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2017

    Que de pertinence dans vos propos auxquels je souscris. Bonne Année