Deux débats aux antipodes

Les débats français et états-unien

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Tribune libre

     Quelques jours avant de voir le débat confrontant Biden (81 ans) et Trump (78 ans), j’ai vu le débat confrontant Attal (35 ans), Bardella (28 ans) et Bompard (38 ans). Tout un contraste ! Il y avait certes l’âge des participants (40 années séparent le plus jeune débatteur états-unien du plus vieux débatteur français), mais pas que.


     Les débatteurs français connaissaient leurs dossiers à fond et échangeaient réellement dans une langue impeccable, mais pas leurs vis-à-vis états-uniens. Force est de constater que Trump est un ignare en politique qui vit dans un monde parallèle. Considérant l’importance des États-Unis et de sa plus haute fonction, toutes les faussetés et énormités que ce gros matou de gouttière a déblatérées paraissaient invraisemblables. Quant à Biden, nous avons bien vu que c’est un politicien de grande expérience qui connaît bien ses dossiers, mais son problème à lui, c’est l’âge, qui l’empêchait de s’exprimer clairement et correctement. Ce débat ne l’a sûrement pas aidé à convaincre beaucoup d’indécis et d’indépendants.


     La Constitution états-unienne oblige un candidat à la présidentielle d’être âgé d’au moins 35 ans pour se lancer. Je recommande aux États-Uniens de l’amender afin d’interdire la présidence à tout citoyen âgé de 75 ans et plus. Il faut être vigoureux et en plein contrôle de ses moyens pour occuper la Maison-Blanche. Si cet article avait existé, Trump et Biden se seraient abstenus, pour le bien de la démocratie et pour le plus grand bonheur des amis des États-Unis qui y sont attachés.


     Que la petite Hongrie fricote avec l’intraitable Russie, ce n’est pas si grave, mais que les grands États-Unis, avec Trump à leur tête, en viennent à faire pareil, ce l’est beaucoup plus. Pour la santé de la planète, il est primordial que les États-Unis restent démocratiques.


Sylvio Le Blanc




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