La ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques, Rita de Santis, s’est discréditée en accusant Le Devoir d’avoir « mal cité » le mandarin Jean Chartier.
Ce faisant, Mme de Santis mine la réputation de rigueur du Devoir, et pourquoi au juste ? Pour sortir le gouvernement Couillard d’un imbroglio sur l’ingérence politique dans le traitement des demandes d’accès à l’information.
Le public sera à même de juger de la teneur des propos de Jean Chartier, président de la Commission d’accès à l’information (CAI), en écoutant des extraits audio mis en ligne sur nos plateformes numériques.
Lors d’une rencontre éditoriale avec notre équipe, M. Chartier a reconnu qu’il n’y avait pas « de mur » entre les fonctionnaires et les cabinets politiques dans l’étude des demandes d’accès. Il s’agit d’une lacune parmi tant d’autres de cette loi désuète, à corriger au plus vite.
« On ne peut pas faire abstraction de la volonté politique, selon nous. On ne peut pas faire abstraction du caractère chaud d’un dossier politique quand une demande d’accès rentre. Que le ministre soit au courant, nous, on n’y voit pas vraiment de désavantage, si ce n’est celui que vous évoquez de politiser tout à coup le traitement des demandes d’accès », a dit M. Chartier.
Et le président de la CAI d’en rajouter. « Entre vous et moi et la boîte à bois, on sait bien que le responsable de l’accès, ce n’est pas lui qui prend la décision si on le donne ou si on le donne pas […], alors nous, on dit “cessons”, entre guillemets, cette espèce d’hypocrisie. »
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