ON atteint du syndrome péquiste?

De l'insatisfaction à Option nationale.

Tribune libre

Michel Corbeil du journal Le Soleil nous apprend hier qu’ON a perdu un de ses deux représentants des régions. Sébastien Lévesque aurait démissionné pour cause de malaise idéologique et de tiraillements internes.
Petit retour en arrière.
1- Le 14 novembre 2012, il y a eu la démission de André Lamy, président de comté et candidat d’ON dans Hochelaga-Maisonneuve. Cette démission est bien justifiée et documentée dans Vigile.net.
“des militants émérites ont été mis de côté, des organisateurs d’expérience ont démissionné ou ont été écartés par la direction. Le tort de ces gens : donner l’heure juste ou questionner les mesures douteuses et les décisions mal avisées de la permanence.”
“D’aucuns ont dénoncé une atmosphère de camp retranché installée à la permanence du parti ayant pour effet de décourager les talents prometteurs à force de faire taire leur esprit critique ou d’étouffer leurs questionnements. Pour certains membres de la direction, la critique est vue comme une attaque contre le parti ou, pire, vécue comme une attaque personnelle.”

2- Une autre démission majeure, moins fracassante cependant mais autrement plus significative, a eu lieu, il y a un peu plus de 3 mois à ON. Il s’agit de celle de Denis Monière, membre du Bureau national d'ON qui était un des trois vice-présidents du parti selon les statuts, avant leur modification par le congrès le 3 mars dernier.
Denis Monière, docteur en sciences politiques, a un parcours impressionnant. Professeur titulaire à l’Université de Montréal, il a collaboré « très étroitement » avec Jean-Martin Aussant à rédiger la plateforme d’ON. C’est le moins qu’on puisse dire, puisque sa contribution a été majeure.
Il a quitté discrètement cette fonction de membre du Bureau national en ne demandant pas un renouvellement de mandat pour se consacrer à la présidence de son association de comté dans Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Quand on lit son texte sur Vigile : Pour redresser la barre d’Option nationale et construire un parti efficace, on comprend qu’il était mal à l’aise avec le fonctionnement de la démocratie dans ON. Aussi, il voudrait qu’ON accorde aux Conseils de circonscription le pouvoir de se doter de fonds propres et de dépenser, ce qui n’existe pas actuellement, les fonds étant entièrement contrôlés par les coordonnateur régionaux.
Le Bureau national a été rayé des statuts du parti au congrès de mars dernier et, en mai dernier, Monière confiait que, de toute façon, Aussant avait transformé cette instance en “rubber stamp” et qu’il trouvait cette situation inacceptable, ce qui a motivé sa démission. Il a décidé de rester membre et président de comté d’ON parce qu’il ne peux pas se résoudre à aller au PQ ou à QS.
Monière est une tête forte qui a déjà fondé le Parti Nationaliste au fédéral et le Parti Indépendantiste au Québec. Va-t-il finir par en fonder un troisième ? On verra...
3- Sébastien Lévesque, ce pur et dur de l’indépendance, professeur de philosophie, n’avait jamais été attiré par un parti avant l’apparition d’ON. En août 2012, il rallie les rangs d’ON.
Ce grand militant, est élu responsable des régions au congrès d’ON. Il fait partie de l’élite d’ON...
Il faut savoir que, selon les Statuts mis à jour en mars, le Conseil national est constitué de seize (16) conseillers élus à majorité simple et que 2 postes sont attribués aux candidats provenant des régions plus éloignées ayant reçu le plus de votes.
Sébastien Lévesque lui aussi trouve aussi qu’il y a un problème d'éthique et de démocratie chez ON. Après 10 mois de militantisme intense, il déclare aux médias que le coeur n'y est plus. Pauvre lui. Il a trouvé son expérience difficile. A-t-il conscience qu’il y a des militants qui persistent après plus de 50 ans de militantisme. Il y avait donc un pur et mou de l’indépendance dans la direction d’ON.
4- L’autre représentant des régions est Patrick Bourgeois. Un autre pur et dur de l’indépendance. Mais depuis cette élection, à ce poste au Conseil national d’ON, il écrit des choses bizarres dans ses chroniques, comme :
Paraît qu’on n’a pas le droit d’être aussi méchant que ça…enfin, si on veut garder ses amis, et comme je tiens à mes amis, ben j’fârme ma gueule.”
il m’arrive encore de laisser la moutarde me monter au nez sur les réseaux sociaux, mais m’a finir par apprendre et arrêter complètement, promis juré.”

Je constate que depuis qu’il a été élu membre du Conseil national d’ON, Patrick Bourgeois ne parle plus. Il se tait. C’est comme s’il avait été domestiqué par Aussant, ou si le RRQ était devenu l’aile jeunesse d’ON.
Même quand son chef Aussant a pris position sur le règlement P6 dans les pages du magazine Urbania, Bourgeois n’a pas bronché. Il a écrit :

je ne démissionnerai pas pour autant du conseil national d’ON. D’une part parce qu’on a déjà joué dans ce mauvais film. Les purs et durs ont 10 000 fois claqué la porte du PQ. Avec comme résultat que le principal parti souverainiste (il l’est encore à tout le moins au moment d’écrire ces lignes) est aujourd’hui plus mièvre que jamais dans le dossier national.


C’est clair : il ne démissionnera pas d’Option Nationale comme il l’a fait du PQ dans le passé, parce que, il l'admet, c’était une erreur de le faire. Vaut mieux rester à l'intérieur et continuer à faire la promotion de ses idées.
Patrick Bourgeois est toujours le président du Réseau de Résistance du Québécois, mais il ne fait plus de discours, il n’organise plus de réunion, il n’organise plus de manifestation, il n’émet plus de communiqué de presse. Il se contente d’écrire des chroniques.
Ni lui ni son organisation, habituellement très visible, n’étaient présents à la manifestation républicaine de la Journée nationale des Patriotes, le 20 mai dernier, à Montréal, où il habite pourtant maintenant.
Où sont passés les Carlo Mosti, les Carl Contant et Pablo Herrera, grands porte-drapeaux du RRQ ? Peut-être à Québec Solidaire...

Squared

Rhéal Mathieu73 articles

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Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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21 commentaires

  • Laurent Desbois Répondre

    14 août 2013

    Course à la direction d'Option nationale: du 14 août au 26 octobre
    http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201308/14/01-4679845-course-a-la-direction-doption-nationale-du-14-aout-au-26-octobre.php
    Néanmoins, Option nationale accuse une nouvelle perte, le directeur général du parti, Sébastien Pageon, qui était également candidat dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue, a tiré sa révérence.

  • Éric Lévesque Répondre

    9 juin 2013

    Connaissez-vous un parti qui est parfait ? Je n'est pas joint Option nationale et devenu ainsi l'un de ses 125 présidents et présidentes pour des tiraillements internes et alimenter des accusations et soupçons non fondées. Un parti politique est justement normal d'avoir une fraction de gens en désaccord avec les élites du même parti. Moi je suis à l'écoute de ceux qui veulent régler les problèmes structurels.
    Mais le problème c'est qu'on démontre de fausses explications et thèses juste à cause qu'un des élites à démissionné. Arrêtez d'inventer des raisons, il y a des données sensibles et informations confidentielles dans le parti qui ne sont pas accessible au publique. J'en connais quelques-uns mais je ne vous les direz pas. Comme si ON n'aurait pas droit à l'erreur, comme si ON aurait pas le droit d'exister et que la machine péquiste qui trahis son électorat au lieu de rejeter la faute sur un parti qui remet en plan sa raison d'être, devrait toujours exister et ETRE l'alternative gagnante. Aussi sur ses fondations qui sont sur le points de s'effriter, un taux de satisfaction qui frôlent les 80 %, même pas le tiers des votes selon les derniers sondages.
    Même si tout les votants d'ON aurait voté pour le PQ, il serait majoritaire et on aurait encore des coupures dans l'aide sociale, une taxe santé non abolie, un budget non inventif, aucun gel pour les études supérieures... Et aussi plusieurs personnes n'auraient jamais voté pour le PQ et on voté pour la 1ere fois chez ON, car ils détestent à quoi le parti à changer, et pas pour le mieux...
    y'en as qui doivent mettre leurs culottes et je parlent pas de ceux qui détestent les élites du parti ou ceux qui détestent ceux qui réprime le partis et cherchent des raisons de le discréditer, mais on peut tu avancer pour la cause sans être trop gourmands, pour une fois dans nos vies ?...

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2013

    Personnellement, j'ai assisté au premier Congrès à Bécancour. J'ai aussi suivi la formation pour être candidat au De Koninck de l'Université Laval. Une première difficulté pour moi fut de réaliser que ON développait cette ligne de Parti, qui souvent m'énerve tant en politique. Cela tournait aussi autour de M. Aussant, que je trouvais brillant. Je fus surpris de découvrir son entourage; des personnes de qualité qui encore une fois restèrent dissimulées derrière le chef et que l'on n'a pas appris à connaître lors de la dernière élection. ON se présentait comme un parti moderne, avec des moyens de communications très avancés, ce qui ne s'est aucunement démontré, lors de l'élection, sinon pour diriger les fonds vers le Conseil Central, pour supporter la campagne de M. Aussant. Donc, de ne pas créer de caisse régionale pour aider le parti à se construire dans une décentralisation m'étonnait.
    Mais les commentaires de M. Aussant concernant la convergence, tentative citoyenne de rassembler les Indépendantistes m'a coupé le souffle. De même , M. Khadir, lançant son pamphlet à la veille de cette rencontre, je me trouve en position de les évaluer, l'un et l' autre, malgré leurs possibles bonnes intentions , comme des éléments de la division des forces Indépendantistes, maintenant supportés par des médias, avides de créer la dissension.

  • Félix Pinel Répondre

    7 juin 2013

    Moi, j'aimerais, vraiment beaucoup, savoir pourquoi Pierre Cloutier qui semblait si enthousiaste à propos d'ON lors de la dernière campagne n'y est plus aujourd'hui. Merci.

  • Marcel Haché Répondre

    7 juin 2013

    Il est possible que, majoritaire, un gouvernement péquiste puissse se traîner les pieds.Mais il pourrait être fouetté par les indépendantistes, fouettards par excellence.
    Quelle utilité de fouetter les libéraux s'ils revenaient, aussi bien fouetter alors un cheval mort. Advenant cette maudite éventualité,la dispersion actuelle du vote indépendantiste pourrait être accentuée,et pour très longtemps sans doute.
    Si les plus vieux ne bougent pas, c'est aux plus jeunes de le faire afin que quelque chose se fasse, qui s'appelle préserver l'avenir...Même les vieux canadiens-français avaient compris cela.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2013

    J’apprécie les informations de Rhéal Mathieu sur les insatisfactions et les démissions dans le parti Option nationale.
    
Je comprends que Louis Champagne pense que ON est un groupe de pression mais quand des candidats de ON apparaîtront sur les bulletins de vote, ils contribueront à diviser le vote progressiste ou anti-Couillard.


    Pour illustrer ce point, voici un rappel des résultats de l’élection du 4 septembre 2012 dans le comté de Aussant, Nicolet-Bécancour :

    
CAQ : 9745 votes ; 32.01%
    

ON : 7869 votes : 25.85%

    PLQ : 6840 votes : 22.47%


    PQ : 5644 votes : 18.54%


    Comme vous le constatez,c'est un vrai succès !
    
robert barberis-gervais, 6 juin 2013



  • Robert Bertrand Répondre

    6 juin 2013

    Combien de combats avons-nous perdus, NOUS, QUÉBÉCOIS D'AMÉRIQUE, à cause de nos divisions?
    Il ne s'agit pas de mettre la faute sur un groupe plutôt qu'un autre. Il s'agit, tout simplement, d'en faire le constat.
    On est 8 millions ... ça prendrait 8 millions de partis politiques.
    Au début des années 1900, Honoré Mercier nous disait: «cessons nos luttes fratricides».
    On est français de caractère et d'état. On aime débattre, discuter, s'en faire accroire.
    S'UNIR, ça semble difficile mais c'est déjà arrivé: une opposition circonstancielle.
    Pourquoi il n'y aurait pas une UNION circonstancielle pour finaliser le PAYS du Québec?
    Il n'y aura plus -- un seul canal de télévision -- où tout le monde écoutait et n'avait que ce canal pour s'informer.
    Il y en a des centaines aujourd'hui et nos opinions sont diversifiées à l'infini.
    Les fédéralistes actuels sont dans le domaine de la collusion et de la corruption.
    Est-ce qu'on ne pourrait pas mettre de côté la hargne des uns et des autres pour un objectif commun: LE PAYS DU QUÉBEC ?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2013

    Anticosti, le VRAI vol du siècle!
    Une chose a été claire mardi le 4 juin 2013, à l'occasion du dépôt de la pétition, lors de la conférence de M. Marc Durand au sujet de la géologie de Anticosti et du potentiel de pétroles de shiste :
    1. Le potentiel annoncé de 42 M barils de pétrole correspond au potentiel de la roche et pas au potentiel exploitable qui en réalité, avec la capacité des techniques se limite à 1% à 3% de ce potentiel.
    2. Les compagnies pétrolières retirent 101$ de subvention pour chaque 1$ d'investi dans l'exploitation.
    Donc, le "vol du siècle" comme vous l'appelez, et d'ailleurs, Marc Durand a demande de cesser d'utiliser cette affirmation qui ne fait que mousser la spéculation, n'est pas un vol de ressources naturelles et mais bien un vol des contribuables qui vont payer cher la note pour subventionner une exploitation non rentable qui va rapporter moins de la moitié des investissements et qui de surcroît va laisser dans le paysage écologique, une cicatrice impossible a rembourser sur cet emprunt de capital écologique; il sera impossible de restaurer Anticosti à son état naturel!
    Alors, merci de passer le mot et d'informer les citoyens qu'ils vont subventionner des compagnies pétrolières non rentables avec leurs impôts pour détruire l'environnement naturel d'Anticosti de manière irréversible pour des décennies!

  • Laurent Desbois Répondre

    6 juin 2013

    J-M Aussant goûte à sa propre médecine?
    Les démissions d’ex-candidats chez Option nationale doivent remémorer de bons souvenirs à J-M Aussant, lorsqu’il a claqué la porte au Parti Québécois.
    Comme leur ex-chef, est-ce que les démissionnaires prévoient fonder leur propre parti?
    Monsieur Aussant pourrait surement leur donner de bons conseils.

  • Laurent Desbois Répondre

    6 juin 2013

    Catherine Dorion, cadidate ON dans Taschereau, 12 mars 2013, sur sa page Facebook :
    L'un (ON) est un mouvement, l'autre (PQ) une machine électorale.
    176 personnes aiment ça.

  • Pierre Cloutier Répondre

    6 juin 2013

    Message à Rhéal Mathieu
    Je pense que tu n'as pas encore compris. Nous avons besoin à ce stade-ci de notre histoire d'un personnage charismatique et respecté de la population dont l'ambition prioritaire ne sera pas de gouverner la province de Québec, mais de mettre le pays sur la table lors de l'élection, de déclencher un référendum rapide avec une question claire, simple et rendue publique le plus vite possible, de convoquer une constituante et de tirer sa révérence. En quelle langue faut-il que je l'écrive? En mandarin?
    Nous n'avons pas besoin d'un politicien professionnel. Nous avons besoin d'un libérateur de peuple. Nous n'avons pas besoin d'un programme de gouvernement provincial, que ce soit ON, QS ou PQ. Nous avons besoin d'un programme d'État (un référendum et une constituante).
    Le reste, c'est juste de la petite politique provinciale de merde et cela ne m'intéresse absolument pas. Nous avons besoin d'un quart-arrière pour faire l'indépendance et redonner le pouvoir au peuple.
    L'indépendance avant la gouvernance et la patrie avant les partis. Me semble que cela ne prend pas un doctorat en sciences politiques pour comprendre cela. Et au diable la gouvernance "souverainiste" et toutes ces conneries. C'est nul et on perd notre temps.
    Pierre Cloutier

  • Rhéal Mathieu Répondre

    6 juin 2013

    Merci monsieur Lamy pour votre commentaire.
    Je sais que je suis une cible facile, mais j’ai la couenne dure. Ne vous inquiétez pas. J'ai survécu aux attaques de Jean-Marc Fournier et de Charest à l'Assemblée nationale sans trop de problème.
    http://www.capacadie.com/canada/2010/10/18/jean-charest-se-comporte-de-facon-degueulasse-selon-bernard-drainville?quicktabs_17=1
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/10/18/003-vigile_pq.shtml
    Le but de mon article était d'informer les lecteurs de ce qui se passe à ON et au Réseau de Résistance du Québécois (RRQ).
    Le RRQ se défini comme une organisation révolutionnaire
    http://www.resistancequebecoise.org/le-rrq/manifeste/manifeste-du-reseau-de-resistance-du-quebecois
    mais on n’en entend plus parler depuis que Patrick Bourgeois, son président, a rejoint les rangs d’ON, ou a pris des vacances, c’est selon.
    Je peux comprendre que Patrick prenne des vacances, mais qu’il amène avec lui, dans ses valises, tout le RRQ, c’est spécial. Depuis le printemps 2012, où est le RRQ ?
    Il y a des démissions à ON. C’est un fait confirmé. En plus, monsieur Lamy, vous mentionnez que « des organisateurs d’expérience ont démissionné ou ont été écartés par la direction ».
    Et puis Pierre Cloutier nous dit qu’il a quitté ON… Pourquoi ? Pour des raisons de santé et parce qu’il est «devenu très critique à l’endroit des partis politiques et leurs structures autoritaires, pyramidales et hiérarchiques, avec la culture du CHEUF ». Je pensais qu’il parlait de Pauline Marois, mais non, il parle de JM Aussant. Coudon ?
    C’est majeur. Ça rejoint votre critique monsieur Lamy et celles de messieurs Meunière et Lévesque. Il se passe définitivement quelque chose à ON.
    Mais je voulais surtout insister sur le fait que Patrick Bourgeois a raison. Dans son texte intitulé "Le règlement P-6, mais je le vomis !", il écrit :
    « Mais ceci étant dit, je ne démissionnerai pas pour autant du conseil national d’ON. D’une part parce qu’on a déjà joué dans ce mauvais film. Les purs et durs ont 10 000 fois claqué la porte du PQ. Avec comme résultat que le principal parti souverainiste (il l’est encore à tout le moins au moment d’écrire ces lignes) est aujourd’hui plus mièvre que jamais dans le dossier national. Préférable il est de rester en place à ON pour y défendre nos points de vue de l’intérieur. »
    http://www.lequebecois.org/chroniques-de-patrick-bourgeois/le-reglement-p-6-mais-je-le-vomis-
    C’est aussi majeur comme déclaration. Est-ce qu'il critique les démissionnaires d'ON. Je ne crois pas. C'était avant les démissions récentes. Je dois conclure qu'il critiquaient les démissionnaires du PQ : Curzi, Lapointe, Beaudoin, Aussant...
    Selon lui, les purs et durs n’on jamais obtenu de résultat en claquant la porte du PQ. Il dit qu’il est préférable de défendre nos points de vue de l’intérieur.
    Lâche pas Patrick !

  • Pierre Cloutier Répondre

    6 juin 2013

    Message à Louis Champagne
    Les raisons pour lesquelles je n'ai pas renouvelé ma carte de membre d'ON ne vous concernent pas et n'est pas une question d'ordre public mais d'ordre privé. Mais, comme j'ai combattu toujours à visage découvert et que je n'ai rien à cacher, je vais vous le dire :
    1 - d'abord pour des raisons de santé. Je n'ai pu l'énergie que j'avais lorsque je militais au Parti Québécois.
    2 - parce que je suis devenu très critique à l'endroit des partis politiques et leurs structures autoritaires, pyramidales et hiérarchiques, avec la culture du CHEUF, qui me déplaît souverainement et dans lesquels les citoyens perdent leur liberté d'expression. Je suis allergique aux moutons.
    3 - j'aime mieux me battre pour le pouvoir citoyen que de passer ma vie comme fafan fini de représentants - les élus - ces professionnels de la politique qui finissent inévitablement par nous trahir en privilégiant leurs intérêts personnels au détriment du bien commun et particulièrement, dans mon cas, l'indépendance de la patrie.
    Vous vous êtes incapable de sortir du paradigme du gouvernement représentatif et des élus et vous vous contentez de votre rôle de fafan et de commentateur impuissant en vivant votre vie politique par procuration. Moi pas. Les politiciens professionnels, je les emmerde.
    C'est pour cela que la candidature de PKP serait intéressante. Pas pour gouverner à tout prix, mais pour amener le peuple québécois à l'indépendance, convoquer une constituante citoyenne et tirer sa révérence après. Jean-Martin Aussant pourrait peut-être le faire mais sa notoriété n'est pas assez grande maintenant.
    L'indépendance avant la gouvernance. La patrie avant le parti. Et au diable, les Cheufs et les petits boss de bécosses.
    Pierre Cloutier

  • Louis Champagne Répondre

    6 juin 2013

    Me Cloutier,
    Sur Vigile, comme à peu près partout sur internet, il suffit d’avoir un ordinateur, une certaine capacité à écrire et un bon jugement pour donner son opinion. La grosseur de l’attaqué n’a rien à voir avec le courage, pas plus que le fait qu’il soit minuscule. Je vois que vous possédez un ordinateur et une capacité à écrire. Mais quand on imite Jean Charest ou Jean-Marc Fournier pour s’en prendre à Rhéal Mathieu plutôt qu’à ses idées, ça peut susciter des doutes sur la troisième condition.
    Êtes-vous revenu à ON, Me Cloutier ? Sinon, quand et pourquoi avez-vous fait défection ? Pourquoi est-ce secret ? Un peu de transparence demande aussi du courage.
    Louis Champagne

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2013

    À la lumière des commentaires négatifs à l'encontre de l'article de Rhéal Mathieu, il est clair que certains préfèrent tirer sur le messager que d'écouter le message. Il est plus facile de pourfendre celui qui critique que de prendre acte de ce qui ne va pas à Option nationale. Cela prend une bonne dose d'humilité chez un chef de parti pour écouter les griefs et, encore davantage, un bon jugement pour faire la part de ce qui est une critique lui revenant et de ce qui est une attaque injuste.
    Avoir l'étoffe d'un chef, c'est accepter de s'assoir avec un protagoniste afin d'écouter et comprendre ses motifs et, éventuellement, agir pour corriger les lacunes constatées.
    René Lévesque était fait de cette étoffe. Il acceptait régulièrement de rencontrer en privé ceux qui avaient des reproches ou des griefs à formuler.
    Le constat que j'ai fait au fil du temps : Jean-Martin Aussant ressemble de plus en plus à Mario Dumont de l'ex-ADQ. Il porte de plus en plus haut une arrogance teintée de dogmatisme portant atteinte au parti, entachant l'option souverainiste et l'éloignant du monde ordinaire.
    Ce n'est pas parce que JMA a récolté 97% d'appui à son dernier Congrès que cela lui confère l'infaillibilité. Gilles Duceppe avait obtenu plus de 93% d'appuis à son leadership. Quelques mois plus tard, le Bloc Québécois a presque été lessivé à l'élection fédérale... Y a-t-il quelqu'un au bout du fil ?
    Même si on est adulé aujourd'hui, rien n’empêchera jamais qu'on ne tombe demain dans la trappe qu’un ennemi retors nous aura posée.
    Le bon sens et le retour à la réalité constituent des impératifs plus nécessaires que jamais à la survie et au développement d’Option nationale et de l’option qu’il incarne.

  • Pierre Cloutier Répondre

    6 juin 2013

    J'ai l'impression que Rhéal Mathieu, un ancien felquiste et militant de plusieurs groupes marxistes radicaux est en train de vouloir se réhabiliter aux yeux du pouvoir péquiste actuel, un peu comme Andrée Ferretti, qui, Mathieu a oublié de le mentionner, a été la 1 ere dissidente à quitter le RIN de Bourgault.
    Alors il fait la job de bras en vargeant sur les petits partis. C'est tellement plus facile de s'en prendre aux petits qu'aux gros et aux puissants, n'est-ce pas Rhéal?
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2013

    ahahahahah, mieux vaut en rire.
    J'm'occupe de ma vie privée, Rhéal. J'ai tu besoin de te demander la permission ????
    Me semble qu'après 15 ans de militantisme, j'ai le droit de prendre ça plus mollo.
    En fait, j'attends que tu règles tous les problèmes. Comme ça, j'vais pouvoir prendre de plus longues vacances.
    Enfin, tant qu'à dire n'importe quoi, j'aime ça d'même. Lâche pas !

  • Pierre Cloutier Répondre

    5 juin 2013

    Message à Louia Champagne
    Barberis (votre beau-frère) et vous vous mettez à 2 pour me combattre. C'est pour cela que je me dis que je combat un demi-adversaire à la fois et que ne m'abaisse pas à ce niveau pour vous répondre. Désolé.
    Pierre Cloutier

  • Louis Champagne Répondre

    5 juin 2013

    Bonjour M. Mathieu,
    Vous en avez oublié un, et non le moindre. Il s’agit de Pierre Cloutier, grand pourfendeur de Pauline Marois. Il y a deux ou trois jours, dans mon texte « Questions sur la promotion de Pierre-Karl Péladeau par Pierre Cloutier », je lui ai demandé s’il avait quitté ON, et le cas échéant, quand. Il a répondu en commentaires à un autre texte sur la question du meilleur chef indépendantiste dont l’auteur est M. Henri Marineau. Il a ensuite récidivé ici. Répondu partiellement, puisqu’il nous apprend ne plus être membre d’ON. Il est muet sur la date de sa défection et de ses causes.
    Ce que vous rapportez sur ON confirme l’opinion que j’en ai depuis ses débuts. Il s’agit bien plus d’un groupe de pression que d’un parti politique. Et ensuite, que J.M. Aussant n’a pas l’étoffe d’un René Lévesque. Il va trouver le temps long, le pauvre….
    Louis Champagne

  • Pierre Cloutier Répondre

    5 juin 2013

    Dis nous donc, cher Rhéal Mathieu, toi qui a milité dans certains partis politiques d'extrême gauche et autres groupes de pression, si l'harmonie parfaite y a toujours régné et si on ne retrouve pas, à l'intérieur de toutes les organisations pyramidales, autoritaires et hiérarchiques, que constituent les partis politiques, des luttes de pouvoir, des batailles idéologiques, stratégiques ou tactiques et des querelles d'égos?. Pourquoi, penses-tu que je suis favorable au tirage au sort et au pouvoir citoyen et à la disparition des partis politiques?
    Je sais qu'à travers cela tu essaies de renforcer ta thèse principale qui est celle de nous faire inciter encore une fois pour le Parti Québécois sous le prétexte qu'il ne faut pas battre cette fois le PLQCharest mais empêcher le retour des libéraux avec Couillard. C'est la même soupe à l'ancienne servie à la moderne.
    En passant, en 35 ans de militantisme au PQ, je ne pense t'y avoir vu une seule fois. Et pas sûr que tu connaisses comme moi, son histoire, ses divers programmes et ses statuts ou que tu saches faire la différence entre le "projet de pays' voté en 2005 et la gouvernance dite "souverainiste" votée en 2011.
    Si tu veux l'indépendance de la patrie à tout prix comme moi, tu devrais peut-être t'interroger sur la faiblesse du leadership actuel au PQ (16%) et le score catastrophique des intentions de vote du PQMarois (24%) au lieu de varger sur ON et QS qui sont beaucoup plus près de tes idées que le PQ.
    Je te dis cela en toute sérénité parce que je ne suis plus membre d'ON et je n'ai pas l'intention de devenir membre d'aucun parti politique, mais que je voterais sans doute pour un PQ renouvelé, avec un nouveau chef et une nouvelle doctrine qui mettrait le cap sur l'indépendance.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2013

    Est-ce que Daniel Breton et Martine Ouellet vont demeurer au PQ?
    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2013/06/05/001-cote-nord-reglement-petrole-anticosti.shtml