Élection Québec 2012

De l’idéal visionnaire au pragmatisme inéluctable

De deux maux, il faut choisir le moindre, surtout dans la démocratie actuelle

Tribune libre

Par Normand Perry
Soulanges, en ce 29 juillet 2012
Constat
Alors que tout le Québec se trouve à l’aube d’une campagne électorale au crépuscule de cette belle saison estivale; alors que la majorité des vacanciers ont l’esprit et le cœur à la détente, aux activités familiales, à la pratique de divers sports et loisirs propres à l’été tout en ayant les préoccupations politiques au rancart des oubliettes — ce qui est tout à fait normal pour ce temps de l’année pour le citoyen méritant repos et ressourcement —, il semble bien que les caprices machiavéliques d’un premier ministre calculateur va plonger, contre son gré, le peuple québécois dans une élection précipitée. Malgré tout, celle-ci est devenue tellement nécessaire vu l’usure à la corde d’un gouvernement qui n’a d’intérêt que celui de ces petits amis et qui se trouve au cœur même, présumément, de tous les soupçons de collusions et de corruptions au Québec (dont plusieurs enquêtes en cours feront très bientôt la démonstration publiquement, mais dont on sait très bien les tenants et aboutissants grâce au travail extraordinaire de plusieurs journalistes au cours des dernières années). Et c’est sans parler du climat de chaos social du printemps dernier qui fut créé par du pur calcul électoraliste de ce même gouvernement sans envergure, lui qui qualifiait un tel scénario de grotesque. Et qu’est-ce que Charest se prépare à faire?
Il faut se réjouir tout de même du réveil démocratique que le mouvement étudiant a suscité au Québec durant ce même printemps. Et le premier fruit de ce réveil, sera vraisemblablement une participation massive des jeunes aux élections, ce qui a fait cruellement défaut au Québec depuis une bonne décennie, si ce n’est davantage. Mais il faut que ce réveil démocratique fasse lever toutes les générations québécoises, les rendent consciente du poids immense de la participation de chaque électeur, non seulement le jour du vote, mais d’abord et avant tout durant la campagne électorale. Pour qu’un vote puisse être significatif, il doit être intelligent! Et pour qu’un vote soit intelligent, il faut surtout percer l’image publique qui nous est offerte dans les médias d’informations et réseaux sociaux des politiciens. En ce sens le devoir d’un électeur est de faire l’analyse en profondeur et le bilan du gouvernement sortant, du programme de chacun des partis politiques offrant une alternative gouvernementale crédible. Et pour pousser cette logique plus loin que nécessaire, le citoyen responsable devrait, en plus d’accomplir son devoir démocratique, sensibiliser son entourage de l’importance de ce devoir individuel et collectif. N’oublions jamais que dans plusieurs pays du monde, on se bat et on meurt pour l’instauration d’une démocratie véritable : ne nous laissons pas voler ici cette démocratie par de petits groupes d’intérêts cherchant à distraire la population de ces droits et devoirs fondamentaux. Ce sont ces mêmes petits groupes d’intérêts à qui profitent, la plupart du temps, la faiblesse d’une démocratie où le citoyen est devenu blasé, voir écœuré, du cynisme machiavélique de certains acteurs de l’arène politique.

Enjeu électoral majeur
Sortir le PLQ du pouvoir tout en empêchant la CAQ d’y accéder est le principal objectif du scrutin électoral à venir au Québec. Après trois mandats totalisant 10 années au pouvoir, le PLQ est archi usé du pouvoir comme à peu près tous les citoyens consciencieux le savent et comme nous l’avons indiqué d’entrée de jeu dans cette réflexion.
Le programme de la CAQ et de son chef François Legault ne proposent qu’une vision managériale du Gouvernement du Québec, en s’imaginant que seul des gens provenant du milieu des affaires sont en mesure d’offrir à la population ce dont elle a fondamentalement besoin : une vision fondé sur un projet de société à long terme. Or nous le savons très bien, le monde des affaires n’a surtout pas comme moteur une vision à long terme, c’est le profit à tout prix et tout de suite que l’on recherche, la vision à long terme est quelque chose de très étranger à la philosophie de la plupart des dirigeants d’entreprises du capitalisme néolibéral. Le Québec n’est pas une entreprise privée, les citoyens ne sont surtout pas ni des employés, ni des fournisseurs de l’État. C’est malheureusement avec cette vision des choses qu’arrivent en politique des gens comme François Legault tout comme Jean Charest et leurs semblables affairistes. C’est sans parler de l’évacuation entière de la question constitutionnelle. Si on peut dire de Jean Charest qu’il est carrément à genoux devant Ottawa, François Legault y arrive à plat ventre. En réalité François Legault tente le tout pour le tout pour tenter de miser sur une « écoeurantite » aigüe d’une frange de la population pour gagner des points par rapport à cette question. En réalité, le programme de la CAQ en cette matière en est une d’imposture et par surcroit ce programme est totalement vide de quelque substance que ce soit. Ce dont le Québec a besoin ce n’est pas une thérapie de « plasters » mais d’une colonne vertébrale!
Dans un autre d’idée, s’il y en a au Québec pour s’imaginer que l’on met fin à une crise sociale de grande ampleur en instaurant un état policier répressif, ils errent en essence tout comme de manière pratique. En essence parce que des organismes internationaux tels que l’ONU et Amnistie Internationale ont vivement reproché au gouvernement de Jean Charest sa manière de gérer la crise étudiante (qu’il a lui-même provoqué), et en ce sens la loi 78 vient de connaître un premier revers au Québec face à l’avis de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse le 19 juillet dernier; sans oublier le Barreau du Québec qui y allait de grandes réticences face à l’adoption de cette loi le 18 mai dernier. Malgré tous les avis contraires en provenance d’organismes internationaux dont la crédibilité n’est plus à faire tout comme d’organismes québécois tout aussi crédible, Charest continue de défendre cette loi infâme! A posteriori dans un tel contexte, on a grand peine à s’imaginer que les tribunaux qui auront à statuer sur cette loi 78 aillent à l’encontre de tout ce que venons d’énumérer. Au plan pratique, et on a en eu d’amples illustrations sur le terrain, les interventions policières répressives n’ont fait qu’empirer l’état de la situation. Il faut donc en conclure la chose suivante : que le PLQ demeure au pouvoir pour un autre terme de quatre à cinq ans risque de plonger le Québec dans un état de crise sociale profonde et permanente. On peut avoir grand peine à s’imaginer que telle est la direction vers laquelle veut se diriger le peuple du Québec à long terme.
Alors si je peux conclure cette section en ayant recours au langage du Baseball où je suis arbitre, mon jugement est le suivant : la CAQ est foul ball tandis que le PLQ est strike out !

Pragmatisme inéluctable
Si nous étions dans un système démocratique où le vote proportionnel était chose normale, nous n’aurions aucune question à nous poser pour savoir comment se débarrasser d’un gouvernement supposément corrompu : nous voterions pour le parti d’opposition qui nous semble le plus représentatif de nos idéaux pour former un prochain gouvernement. Mais tout le problème de notre système démocratique nominal à un seul tour est justement là : nous sommes face à une urgence nationale et il faut que le Québec change radicalement de direction à sa tête et de direction dans le sens de son avenir. Idéalement une solution de rechange pour provoquer ce changement de direction que nous venons d’évoquer aurait été une union stratégique préélectorale entre le Parti québécois, Québec solidaire et Option nationale. Or, selon certains intervenants dans ce dossier de ce Front uni, il semble que le temps manque pour ficeler un tel projet, ce qui aurait été dans les circonstances, l’idéal pour tous les québécoises et québécois. Il faut d’ailleurs saluer le pacte de « non-agression » signé au cours des derniers jours entre Québec solidaire et Option nationale, où dans deux circonscriptions les deux partis s’entendent pour ne pas présenter de candidat là où l'autre parti en a un. C’est ce qui aurait fallu faire dans toutes les circonscriptions du Québec entre le PQ, QS et ON.
Avec l’imminence du déclenchement des élections au Québec, il ne reste plus qu’une seule voie pour sortir le PLQ du pouvoir et en empêcher l’accès à la CAQ, c’est un appel à la raison et sa logique froide (le pragmatisme inéluctable) d’un vote stratégique. Qu’est-ce que le vote stratégique?
Dit de manière savante le vote stratégique consiste à voter pour la formation politique susceptible de battre la formation politique au gouvernement selon la tendance indiquée par les sondages. Dit de manière plus terre à terre, voter stratégiquement veut dire foutre le gouvernement en place dehors parce que la nation est en danger s'il est en place pendant un autre terme de 4 ou 5 ans. Il faut s'élever à la fois au-dessus de nos convictions et principes les plus chers, et au-dessus de la partisannerie également. Notre patrie coure de graves dangers en laissant au gouvernement le PLQ dirigé par Jean Charest tout comme elle court carrément à sa perte en élisant une formation politique et un chef qui n'ont ni l'un ni l'autre quelque substance que ce soit, et j'ai nommé la CAQ de François Legault.
De l'autre côté, il y a Québec Solidaire, Option nationale et le Parti québécois. En ce qui me concerne, j'ai une grande sympathie pour les deux premiers. Mais puisque les trois n'ont pas été en mesure de s'entendre à ce qu'un seul candidat les représente dans chaque circonscription du Québec, nous sommes forcés de choisir le moindre mal dans le contexte actuel, et ce moindre mal est le PQ. Mais de l'autre côté de la médaille, je vois qu'une formidable équipe de nouveaux candidats prestigieux se présentent pour le PQ dans plusieurs circonscriptions du Québec, les Pierre Duchesne, Léo Bureau-Blouin, André Bouthillier ou Djemila Benhabib, et ils ont des députés qui font un travail extraordinaire comme Bernard Drainville, Véronique Hivon ou Maka Kotto pour ne nommer que ceux-là. On est donc en mesure de penser que le moindre mal que représente le PQ en ce moment doit devenir le choix des électeurs afin de foutre à la porte le plus mauvais gouvernement de l'Histoire du Québec tout en favorisant un dénouement pacifique de l’une de ces plus grandes crises sociales!
Sommes-nous à l’aube d’un jour nouveau sur le Québec?

Squared

Normand Perry126 articles

  • 100 752

On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





Laissez un commentaire



11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Monsieur Gendron,
    Il me semble que c'est le PQ qui envoie des candidats de prestige contre les candidats-vedettes de QS.
    J'avais dit déjà que suite aux positions de monsieur Khadir dans la crise étudiante, la riche élite capitaliste de la finance et des affaires allait chercher à le faire battre dans son comté. Et cette élite, pour laquelle le PQ semble être en mission, va tenter d'empêcher tout trouble-fête de QS de siéger au parlement cette fois-ci.
    Alors, pour ceux qui n'ont pas encore compris que le PQ est tout simplement un parti de l'establishment comme les autres, est-ce plus clair maintenant?
    Le regretté Michel Chartrand l'avait bien compris quand il disait que le PQ et le PLQ sont tellement pareils qu'ils se ressemblent comme un paire de fesses.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Monsieur Gendron la lecture de votre réflexion me fut un délice et un réconfort.
    Et comme j'aimerais bien être en face de vous pour siroter un expresso et philosopher sur les propos et idées que vous venez d'évoquer.
    Ne reste qu'à espérer que plusieurs qui lisent en ce moment sur Vigile le partage de nos réflexions respectives puissent prendre le temps de peser les choses, de les rationaliser, eh oui, car il est nécessaire de le faire, pour prendre le recul nécessaire et englober l'ensemble historico-politique qui est le nôtre depuis 1995 en passant par 2003 et ainsi de suite.
    Bien des ambivalences ne se comprennent en effet qu'avec un recul semblable.
    Et pour répondre à votre dernière question, quoi que vous deveniez la réponse j'en suis sûr, je me permettrais une boutade en vous répondant à la manière juive: qu'en pensez-vous?
    Amicalement,
    Normand Perry.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Monsieur Perry,
    Me concernant, votre ambivalence ne m'importune pas. En fait, je partage vos doutes, questionnements et aussi vos convictions.
    Pour tout vous dire, si je le pouvais, je voterais à la fois pour le PQ, Qs et ON. J'ai beau rationaliser, rien n'y fait: il faut briser le cycle amorcé en 2003 (1995?) dans lequel sombre le Québec. J'ai beau aimer ON, certains courants de QS, mais la poursuite de notre dépossession par le PLQ, c'est assez. Quant à la CAQ, la gestion de droite provincialiste crypto fédéraliste, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Dehors Charest, et pas de pitié pour la CAQ, donc.
    Je voterai PQ, pas par dépit cette fois-ci. L'équipe me plaît. Le PQ puise certes chez les centristes, voire même un peu à droite (Bouthillier, par exemple), mais il n'en reste pas moins que la venue des Lisée, Bureau-Blouin, Daniel Breton, Djemila Benhabib et autres me permet de croire qu'il y a une alternative crédible qui peut remplacer positivement l'abjection actuellement au pouvoir.
    En terminant, je me permets de déplorer ceci: Poirier (syndicaliste - Aveos) contre Kadhir dans Mercier; Breton contre Massé dans St-Jacques; David contre Girard dans Gouin; Lisée contre Saillant dans Rosemont. Tous méritent d'être élus. Du gaspillage, point à la ligne. Me semble que tant le PQ que QS méritent une baffe. Nous commenterons tout ça au lendemain du 4 septembre. Et ça risque de voler bas pour un temps, du moins sur Vigile, car sur Vigile, voyez-vous, il existe quelques égos difficiles...
    Vous faites le choix d'un citoyen qui est souverainiste et progressiste plutôt que de faire un choix partisan, monsieur Perry. On nous dira que nous ne sommes ni souverainistes, ni progressistes, mais bien des "néo-libéraux", voire fédéralistes, mais comme vous l'avez dit sur ce fil, nous en avons rien à cirer.
    Harper combiné avec 4 années de plus de Charest, c'est ce que certains voudraient pour réveiller le peuple. Je m'évite de commenter ce genre de raisonnement pour ne pas être grossier.
    Je préfère le doute à la vérité du dogme. Le "peut-être bien que oui, peut-être bien que non ", ce dicton normand qui nous est si typique, à nous les Québécois de souche, on ne peut en faire abstraction. C'est historique, culturel et dans nos gènes. Résultat de la Conquête. Les boeufs sont lents, mais la terre est patiente, comme disait l'autre.
    Le seul électro-choc que peut se donner le Québec en ce moment, est celui du boeuf lent : le PQ. Éliminer la mauvaise herbe pour labourer plus en profondeur.
    Me semble que c'est évident, non?
    Au plaisir, monsieur Perry.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Je tiens à remercier Serge Savoie d'avoir pris l'initiative de remettre les pendules à l'heure car s'il est vrai que j'ai soumis une demande de candidature pour la circonscription de Soulanges au cours de l'hiver dernier à Option nationale, il est tout aussi vrai que j'ai pris moi-même l'initiative de retirer ma candidature le 27 avril dernier, comme en témoigne la copie de courriel suivant:
    «De : Normand Perry
    Date : 27 avril 2012 20:02
    Objet : Candidature dans Soulanges.
    À : Jean-Martin Aussant
    Cc : Option nationale
    Bonsoir,
    Après avoir porté une réflexion au cours des dernières semaines, j'annonce avoir pris la décision de retirer mon offre de devenir le candidat pour Option nationale dans la circonscription de Soulanges, dans le cadre de la prochaine élection générale au Québec.
    Bonne chance,
    Normand Perry»
    Je peux comprendre que vous ne puissiez avoir été heureux de mon billet "De l’idéal visionnaire au pragmatisme inéluctable" où je recommande un vote stratégique à la faveur du PQ, dont j'explique amplement les tenants et les aboutissants. Mais que voulez-vous, nous sommes "poigné" dans un système électoral et parlementaire où les partis marginaux (non en qualité mais en notoriété) n'ont guère d'espace, ce qui est pathétique! Il n'en demeure pas moins que l'élection d'un gouvernement du PQ fournira un peu plus de chances d'avoir des réformes que beaucoup de gens au Québec réclament, et selon les résolutions adoptés lors du dernier conseil national de cette formation politique au printemps dernier.
    Par surcroît, il est de notoriété publique que j'ai signé le manifeste du Font uni pour demander aux trois partis (PQ-QS-ON) d'aller vers une alliance stratégique préélectorale. J'ai été en contact très étroit avec Jocelyn Desjardins du NMQ dans l'évolution de ce dossier, et ce dès la mi-avril, raison pour laquelle j'ai décidé de retirer ma candidature à Option nationale. Je n'ai peut-être pas collaboré avec vous et selon vos souhaits, mais j'ai collaboré à la cause et beaucoup plus que vous ne sauriez le croire ou le penser.
    Encore une fois Serge Savoie, merci d'avoir rétablit les faits.
    Normand Perry.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Le gros problème auquel tout progressiste fait face est le suivant: Les "satisfaits" et les "heureux" de notre société qui sont encore la majorité au Québec et qui (préservation de leur situation avantageuse oblige) vont voter en grand nombre aux élections se rangent toujours du côté des possédants lors de disputes, comme ce sera probablement le cas avec cette dispute qu'on a appelé la crise étudiante.
    Dans l'histoire, les défenseurs des plus mal pris n'ont pas été tellement nombreux. Ça paraît mieux de soutenir les élites riches; tu as l'air de faire partie du club ou du jet set.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Après vérification je corrige l'information que j'avais à l'effet que la candidature de M. Perry a été rejetée par ON. Je tiens à m'en excuser auprès de lui espérant que cette histoire n'ira pas plus loin. Pour le reste, M. Perry doit lui-même justifier son comportement comme il tente de le faire ici.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    M. Perry,
    Je dois préciser pour le bénéfice des lecteurs que votre candidature n'a pas été acceptée par Option Nationale. Je vous ai fourni l'opportunité de travailler avec moi pour rapprocher QS et ON dans un pacte électoral qui viendra de la base militante et qui prendra la forme d'une primaires. Je n'ai pas eu beaucoup de collaboration de votre part. Quand on veut se joindre à une famille politique, on fait un minimum d'effort pour s'impliquer. Je cherche encore cette implication...

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    Pour répondre à la question de Christian Montmarquette, ma réponse est la suivante: c'est un gars qui cherche en ce moment à débarrasser le Québec de sa pire calamité et qui fait le tour de la famille souverainiste en espérant, un jour, que le pays va se faire et au plus vite!
    Et si vous voulez vous amuser en nommant ça du "girouetisme", je n'en ai rien à cirer, j'ai la conscience tranquille sachant que je répond qu'à un seul idéal: l'intérêt supérieur de la nation québécoise. Par surcroît j'ai choisi de ne pas me présenter dans quelque circonscription que ce soit, sous aucune bannière que ce soit, et ce, dans le but de favoriser un rapprochement entre les trois familles souverainistes. J'ai fait mon effort, je vais poursuivre de le faire de manière sincère, en espérant qu'un jour le pays émergera enfin du merdier dans lequel nous sommes plongé actuellement au Québec par nos VÉRITABLE ENNEMIS!
    Si je fais des erreurs soit, mais au moins je tente quelque chose!
    Pouvez-vous en dire autant?
    Normand Perry.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    "Et le premier fruit de ce réveil, sera vraisemblablement une participation massive des jeunes aux élections, ce qui a fait cruellement défaut au Québec depuis une bonne décennie, si ce n’est davantage."
    Probablement que les jeunes vont aller voter davantage aux prochaines élections. Et cela va bénéficier les partis de l'alternative comme entre autres QS et ON.
    Cependant, on sait qu'en vieillissant, quand on commence à avoir tout ce qu'il nous faut dans la vie et qu'on atteint un niveau de vie satisfaisant, on devient plus conservateur et on vote PLQ, PQ et CAQ.
    Ce qui me fait dire que les jeunes qui n'ont pas voté en 2008 parce qu'ils étaient encore sur les bancs d'école risquent cette fois d'aller voter eux aussi. Et probablement qu'ayant atteint un niveau de vie satisfaisant, ils vont voter pour l'un des partis de l'establishment et de cette façon annuler les votes des étudiants dont devraient faire le plein ON et QS.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    Jean Charest tente d'immobiliser les québécois pour un aure quatre ans avec la complicité de la CAQ jouant la carte de la peur advenant la prise du pouvoir par la parti québécois.
    Malgré les rebuffades de Stephen Harper dans pratiquement tous les dossiers inter-provinciaux, Charest semble résigné et conciliant se contentant de répondre par la Cour supérieure ou quelques faibles aboiements pour la galerie avec son Conseil de la fédération épouvantail à moineaux..
    Du Charest tout craché.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012


    À Normand Perry,
    - En politique... Comment appelle-t-on un gars qui part du PQ pour être candidat à Québec Solidaire.. Puis, quitte Québec Solidaire pour aller rejoindre Option nationale...Puis, se retourne de bord pour appuyer le PQ ?
    Je vous laisse deviner.
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal