La transition climatique commence à peser lourd sur la classe moyenne, ce qui pousserait plusieurs électeurs occidentaux à voter pour des partis d’extrême droite [1].
Il faudrait que les médias reconsidèrent le positionnement de plusieurs partis de droite sur l’échiquier politique. Selon moi, aujourd’hui, en 2024, le simple fait pour un parti de refuser de reconnaître le réchauffement de la planète dû surtout aux gaz à effet de serre devrait suffire à le qualifier d’extrême droite, bref à le disqualifier.
Ainsi, nous arrêterions par exemple de voir le Parti conservateur du Canada et le Parti républicain des États-Unis, qui pourraient prendre le pouvoir prochainement, comme de simples partis de droite, autrement dit, qui sont convenables dans notre société. Car ces partis carburent à tout ce qui profite à l’économie à court terme, peu importe les conséquences sur l’environnement. En clair, considérant l’urgence d’agir pour éviter la catastrophe écologique, ils sont ni plus ni moins des dangers publics, des bombes à retardement, et ils doivent être perçus tels dans l’opinion publique.
Sylvio Le Blanc
[1] https://www.washingtonpost.com/climate-environment/2024/05/01/how-climate-policies-are-giving-boost-far-right/
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