Le Québec, c'est nous

Contre le multiculturalisme, l'interculturalisme et le pluralisme

Tenons-nous fièrement debout

Tribune libre

M. Gérard Bouchard revient sur la place publique en annonçant un symposium pour défendre sa proposition de l'interculturalisme comme voie d'avenir au Québec.
Citation en expliquant les termes:
Dans le rapport Bouchard-Taylor, on peut lire : « Le multiculturalisme accorde la priorité à la diversité, tandis que les régimes républicains, en refoulant les différences ethnoculturelles et en les laissant en marge, donnent préséance à ce qu’on pourrait appeler la culture fondatrice (en gros, celle de la société d’accueil ou du groupe ethnoculturel majoritaire). »
Le rapport Bouchard-Taylor décrit l’interculturalisme comme « une façon de promouvoir les rapports ethnoculturels caractérisée par les interactions dans le respect des différences ». Une façon, disent les auteurs, de préserver le « noyau francophone » tout en évitant la ghettoïsation des immigrants.
(fin de la citation)
tirée de: http://www.vigile.net/Bouchard-veut-relancer-le-debat

Le Québec n'a pas à devenir autre chose que ce qu'il est déjà. Il n'est pas défectueux et ne nécessite pas d'être modifié par une pseudo-ouverture qui le grugera petit à petit. Soyons fiers de ce que nous sommes et de notre mode de vie que nous avons mis 400 ans à édifier.

Il faut combattre sans vergogne toutes les tentatives de nous amoindrir et qui portent les noms interchangeables de multiculturalisme, d'interculturalisme et de pluralisme. On cherche à nous faire céder du terrain, plier, ramper et se soumettre.

La société québécoise n'est pas pluraliste. Seule une partie de l'île de Montréal l'est. Le reste du Québec est homogène et tricoté serré comme il doit le rester. C'est là le fondement de toute identité nationale, de notre sentiment d'appartenance. Nous n'avons pas à changer quoi que ce soit pour ceux qui arrivent ici avec le refus de s'adapter à notre mode de vie et d'adopter notre système de valeurs. C'est à eux de faire preuve d'ouverture à notre société, pas l'inverse.
Il n'y a aucune obligation morale de notre part à acquérir quoi que ce soit des immigrants, car nous possédons déjà tous les éléments nécessaires à une vie en société enrichissante, l'une des plus avancées en Occident. Nous n'avons pas à remettre en question la moindre de nos façons de faire pour la remplacer par celle des immigrants.
La culture majoritaire du Québec doit prévaloir partout et en tout temps au nom de la cohésion sociale et du sentiment d'appartenance.
On voit que la solution au problème de l'immigration est bien simple: au Québec, on vit en Québécois. C'est la seule voie acceptable et nécessaire à la préservation de notre identité.
S'il est de bonne foi, l'immigrant a le devoir d'adhérer à la culture fondatrice du peuple fondateur qui lui ouvre ses portes et de laisser derrière lui les façons de faire de son pays d'origine.
Tenons-nous debout avec la fierté léguée par nos ancêtres.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2010

    Mais qui est responsable de la ghettoïsation des immigrants?
    A ce que je sache, c'est plutôt un sous-produit de la culture brittano-canadian (BC). A leur arrivée, les Français, puis les Québécois, ont démontré une grande ouverture pour les premiers peuples, favorisant un mélange allègre des sangs et des cultures, jusqu'à donner les Métis du Manitoba. Jusqu'à ce que les brittano-canadians les parquent dans des réserves (sic), se créant en même temps pour eux-mêmes des «town sides» pour s'isoler des Québécois.
    Et voilà que le multicuralisme des BC multiplie à gogo ces »town sides» ou ghettos, dès le moment où un groupe d'immigrants est «en nombre suffisant».
    Le problème, c'est pas nous. Nous avons démontré notre capacité d'intégration avec les Indiens, les Irlandais, les Bavarois de 1812, etc.
    Bonne chance à Bouchard. Aussi bien intentionné soit-il, il devra tôt ou tard dire Yes sir. C'est le destin des Québécois, tant qu'ils seront subordonnés aux BC.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2010

    Que Gérard Bouchard donne ses leçons aux Juifs. Lorsque ceux-ci ne se diront plus une race, ni le peuple élu de Dieu et ouvriront les portes d'Israel à l'immigration massive, alors nous serons prêts à l'écoûter.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2010

    «au Québec, on vit en Québécois»
    est-ce que vous voulez dire que si on ne vit pas en Québécois (à Montréal) c'est parce que c'est pas le Québec; c'est une logique dangereuse!