6 propositions visant à réduire le coût du fonctionnement de l'État québécois

Comment faire économiser au gouvernement 1 milliard de dollars par année

en fermant toute la fonction publique 6 fois durant l'année

Tribune libre

Voici 6 propositions exploratoires visant à réduire le coût du fonctionnement de l'État québécois.

Comment faire économiser au gouvernement 1 milliard de dollars par année?

1- Très simple. Que le gouvernement ferme les bureaux de la fonction publique 6 fois durant l'année, à raison d'un jour tous les 2 mois.

Durant la récente grève générale de la fonction publique, on a appris aux nouvelles que chaque jour de grève faisait économiser 150 millions de dollars à l'État. Ce n'est pas rien. De là l'idée de tirer parti de la fermeture périodique des bureaux.

Le jour de fermeture pourrait être un vendredi où ça traîne toujours un peu de la patte en sachant que ça ne fera pas grand différence en bout de ligne sur une période de 2 mois.

Ou cela pourrait être 6 vendredis durant juillet et août lorsque tout tourne au ralenti.

Ce sera l'équivalent de 6 congés sans solde obligatoires.

Ainsi, si on plie boutique 1 jour sur 60, cela montera à 1 milliard de dollars d'économisé en un an.

2- Une alternative serait que chaque employé prenne obligatoirement ses 6 jours de congé à raison d'un ou plus à la fois, aux dates de son choix, sans que toute la fonction publique ferme le même jour. En autant que chaque fonctionnaire prenne ses 6 jours de congé sans solde durant l'année courante.

Pour avoir été fonctionnaire à une certaine époque, je peux vous assurer que c'est très faisable de reprendre le travail d'une journée étalé sur 60 jours. Rien n'y paraîtra. Même que faire 5 jours en 4 serait tout à fait faisable dans la plupart des cas.

3- Et tant qu'à faire pourquoi ne pas appliquer cette saine politique d'économie tous les mois? Cela ferait alors 12 jours par année et un beau magot de 2 milliards qui resterait dans la poche des contribuables, ce qui pourrait diminuer d'autant nos impôts annuels à payer, ou servir à la diminution du déficit ou au remboursement de la dette.

4- Ou on pourrait faire prendre un minimum de 6 jours de congé sans solde obligatoires, plus offrir 6 autres de plus à ceux qui le désirent, pour un total de 12.

5- De même, les années sabbatiques pourraient être prises plus souvent qu'aux 7 ans, mettons aux 3 ans pour ceux qui le désirent.

6- Il serait possible d'ajouter au nombre de congés de vacances payées autant de jours de congé sans solde que désiré, sans limite. Si quelqu'un veut prendre toute la période des fêtes, aller passer février dans le sud, ou avoir pour lui tout juillet/août, ou allonger son congé parental d'autant de mois qu'il le désire, il pourra le faire.




Ces 6 mesures contribueraient à faire diminuer subtantiellement le coût exorbitant du fonctionnement de l'appareil gouvernemental, ce qui ne semble malheureusement pas être ni la préoccupation, ni la priorité de bien des élus, des syndiqués, des cadres ou des gestionnaires.


Le Québec a-t-il perdu le contrôle de ses dépenses? | Zone Économie

En passant, tous les cadres de l'État devraient être tenus de réduire les dépenses de chaque ministère de 2% par année. Le gouvernement fédéral a demandé un exercice semblable dans ses ministères avec un objectif de 3%.




Plusieurs considèrent que bien des fonctionnaires sont surpayés en fonction d'un rendement qui laisse à désirer, et ce, grâce aux manoeuvres et manigances des syndicats qui se fichent d'extorquer la population inflationnée qui paie en bout de ligne. Ils n'auront qu'à se serrer la ceinture comme le monde ordinaire qui ne bénéficie pas comme eux de tous les avantages sociaux mur à mur qu'ils ont de plus que les autres, et qui valent encore plus que leurs salaires.


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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