Sur les traces du paternel...

Cliché dénigreur de Trudeau

Tribune libre

Dans une entrevue exclusive accordée au journal Bild, le plus important quotidien d’Allemagne, le premier ministre Justin Trudeau y est allé d’un cliché pour le moins dénigreur envers les Canadiens francophones en déclarant que « nous avons assez de sang français et latin en nous pour être moins organisés [que d’autres peuples] ».
À mes yeux, il y a quelque chose de bas et de mesquin dans cette assertion qui fait ressortir le côté anti-« french Canadian » de Justin Trudeau et qui fait paraître les Franco-Canadiens comme des girouettes incapables de « s’organiser », compte tenu de leur tempérament latin bouillant et, disons-le, chargé d’émotions qui, selon la version de Trudeau, les empêche de tenir un argumentaire rationnel. Une condescendance qui nous rappelle le style cavalier du paternel dans certaines de ses déclarations sur les Québécois.
Pourtant, si on porte attention à la façon « désorganisée » utilisée par le « liberal government » pour piloter certains dossiers, force est de constater que le « calme anglophone » n’apporte pas toujours de résultats satisfaisants, ne serait-ce que la courbe de la mort qui rappelle la tragédie de Lac Mégantic et qui est toujours en attente de la construction d’une voie de contournement…quatre ans plus tard !
Plus le temps passe, plus rejaillissent des tripes de Justin Trudeau des caractéristiques de son paternel, marquées au fer "rouge", le dernier exemple étant cette attitude dénigrante envers les Québécois si souvent étalée sur la place publique par PET.
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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