Choisis ton camp, camarade !

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Quand la patrie est en danger, il n'y a plus ni gauche ni droite qui tienne

Êtes-vous de droite ou de gauche ? Hétéro ou homo ? Préférez-vous la tarte aux fraises ou aux framboises ? Autant de questions sans intérêt lorsque la patrie est en danger, que notre avenir collectif est dicté par l’imperium anglo-saxon. Alors, choisis ton camp, camarade !
Dans les périodes paroxystiques belliqueuses il y a un moment ou l’affrontement tend à ne se réduire qu’à deux camps. Nous pouvons offrir de nombreux exemples d’affrontements dramatiques dans l’histoire où il n’était plus question que de défendre sa patrie, donc sa maison, donc sa famille, son avoir, sa liberté, sa vie même.
L’exemple le plus probant, c’est celui où un pays est envahi par une horde militaire extérieure ayant pour objectif d’instaurer ou de restaurer une tyrannie.
« Contre nous de la tyrannie » dit une strophe de notre hymne national qui résume ce que je viens d’exposer, il y a là le « contre NOUS » c’est à dire contre nous tous de la tyrannie. Puis suit : « Aux armes les citoyens ! » c’est à dire que TOUS sans exception, citoyens responsables d’eux-mêmes et de leurs familles doivent à ce moment s’unir et combattre l’envahisseur en faisant fi de leurs querelles qui à ce moment ne présentent plus la moindre importance.
Ainsi des querelles religieuses, philosophiques, politiques de tous ordres s’effacent devant le danger commun il n’y a plus qu’un seul et unique front à opposer et combattre par tous moyens, c’est une question de vie et de mort.
Dans ce genre de situation paroxystique, il se trouve toujours des individus pour imaginer une bonne raison pour choisir le camp de l’ennemi et collaborer avec lui. Ces individus mettent en avant leurs préférences religieuses ou idéologiques pour prendre le parti de l’envahisseur qui toujours aime à se présenter comme un libérateur.
D’autres, pourtant proches idéologiquement de cet envahisseur, préfèrent eux choisir le camp de la mère patrie.
Par exemple durant la Révolution française qui dut faire face à l’agression étrangère voulant rétablir l’absolutisme royal, il se trouva des nobles et des prêtres pour se ranger du côté de la Nation et des paysans qui, en Vendée et pour des raison religieuses, se rangèrent du côté de l’envahisseur poignardant ainsi la Nation dans le dos.
Le plus bel et proche exemple fut celui de la période 1940-1945 où des gens de gauche, pensant que le nazisme était à gauche se rangèrent du côté de l’envahisseur avec des gens de la droite extrême pensant aussi que le nazisme était de la droite extrême.
D’un autre côté des royalistes convaincus, appartenant à l’Action Française se mêlèrent sans état d’âme à des communistes mettant de côté leurs précédentes querelles jugées secondaires pour défendre la patrie commune. Avant la création des FTPF en 1942, pour posséder une arme et combattre l’envahisseur dans une organisation militaire structurée, il fallait être membre du PCF, alors certains membres de l’Action Française adhérèrent au PCF pour combattre l’ennemi commun.
À ce moment de l’histoire de France l’appartenance à la droite ou à la gauche ne possédait aucun sens tout comme être chrétien ou athée, seul l’engagement sans faille pour le combat national avait un sens recouvrant tous les autres. Notre grand poète national Aragon en a écrit un poème fort célèbre, La Rose et le Réséda.
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Qu’en est il aujourd’hui dans notre chère patrie qui puisse être comparable aux précédentes périodes dramatiques évoquées ?
D’abord si la soldatesque étrangère n’est pas visible dans nos rues, si ses colonnes mécanisées n’ont pas encore franchi nos frontières, il n’en demeure pas moins que nous sommes un pays entièrement soumis a une volonté étrangère. Cependant cette volonté n’a pas encore recours à la violence militaire pour s’imposer, elle n’en a pas besoin puisque nous sommes soumis.
Cette ferme volonté fût imposée par la ruse petit à petit et elle pèse maintenant sur chacun d’entre nous aussi sûrement que si de féroces soldats mugissaient dans nos villes et nos campagnes.
Notre patrie a ainsi perdu son indépendance et en conséquence chacun d’entre nous paye un lourd tribu de 3 000 € par an par Français, enfants compris, pour payer les intérêts d’une dette obligatoire imposée par l’envahisseur impérialiste anglo-saxon.
Ce prélèvement est considérable, mais ce n’est pas tout car nous ne pouvons décider comment protéger notre industrie du désastre puisque des règles imposées de l’étranger nous en empêchent.
Notre ennemi anglo-saxon pèse sur notre patrie aussi durement que pesait l’Allemagne nazie entre 40 et 45.
Mais me direz vous il n’y a pas encore chez nous de résistants internés, torturés, fusillés. On peut bien dire pas encore. Pourtant déjà nous savons que tous les Français sont espionnés et que leur communications téléphoniques, leurs mails et interventions sur les réseaux sociaux sont captés et triés, que des opinions politiques sont répertoriées tout ceci avec l’aide active de la DCRI véritable police politique héritière des Renseignements Généraux créés sous Pétain.
Chaque jour nous voyons une lourde propagande se répandre dans nos médias avec son cortège de mensonges éhontés comme était la tristement célèbre Propagandastaffel.
Nous observons que la démocratie est bafouée par des partis politiques présentant tous la même opinion fondamentale d’asservissement de notre peuple à l’étranger avec entre eux de très faibles nuances.
Demandons nous pourquoi les Français sont espionnés par la NSA la centrale de renseignement US comme l’a prouvé Edward Snowden ?
Dans quel but les opinions politiques sont elles classées si ce n’est qu’il puisse être prévu une répression contre des dissidents. Si non pourquoi dépenser tant d’argent pour rien ?
Pire encore, si les opposants ici ne sont pas encore massacrés, on peut observer aisément ce qui se passe dans des pays qui résistent à l’imperium anglo-saxon, ce que nous ne faisons pas encore.
Nous en avons eu un exemple avec la Libye et maintenant avec la Syrie ou des hordes pratiquant une barbarie extrême ont été jetées là venant de 80 pays différents souvent sortis des prisons pour aller massacrer les gens qui ne veulent être soumis ; égorgeant ça et la, coupant les têtes, découpant vif à la scie à ruban, massacrant des villages entiers. On parle déjà de 100 000 morts après les 120 000 de Libye.
Demandons nous pourquoi l’impérialisme a prévu cette guerre de longue date ?
Nous constatons que les pays agressés ou sur la liste d’une future agression sont des pays, non encore soumis à la dette obligatoire et sont des producteurs de richesses pétrolières ou gazières dont les revenus leur permettraient d’être lourdement endettés .
Nous voyons par exemple sur cette carte la Norvège, membre de l’OTAN, très riche et productrice de pétrole lourdement endettée et la Libye d’avant le massacre impérialiste non endettée et qui était même prêteuse de fonds souverains au FMI.
Il s’agit bien pour l’impérialisme anglo-saxon de mettre la main sur des peuples plus même que sur des richesses naturelles et de soumettre ces peuples à une dette éternelle, non remboursable, mais génératrice d’intérêts permanents.
Si nous sommes ici asservis et passifs, le peuple syrien, lui, se bat les armes à la main et le dos au mur contre les milices recrutées perpétuellement et bien armées par les USA et leurs marionnettes, milices qui ont détruit ce pays tranquille.
Si ce peuple n’avait pas eu le soutien diplomatique et militaire de la Russie, de la Chine et de l’Iran, nul doute qu’il aurait sombré écrasé sous des milliers de tonnes de bombes.
S’il n’y avait pas eu la Russie sous la ferme direction de Vladimir Poutine, il ne serait pas possible aux peuples épris d’indépendance de relever la tête et d’envisager une prochaine libération.
Certes en Syrie, on voit maintenant très mal l’impérialisme l’emporter. Mais en France, ce même impérialisme, sanguinaire là bas et oppresseur ici, quand allons nous nous en débarrasser et recouvrer enfin une indépendance inexistante depuis 1947 sauf pendant la courte période gaulliste ?
Que valent donc aujourd’hui les opinions politiques de droite et de gauche avec leurs soit disant extrêmes ?
Que valent les croyances, les religions, les obédiences, les inclinaisons sexuelles, les origines sociales et géographiques ?
Tout ceci ne vaut rien, absolument rien face aux intérêts supérieurs de notre patrie asservie par cet impérialisme particulièrement violent et ignoble contre lequel le peuple syrien se bat avec détermination et courage.
Citoyen, prenez conscience qu’il n’y a plus que deux camps celui de la patrie et celui de l’impérialisme .
Moi j’ai choisi le mien, fidèle à mes ancêtres résistants. C’est le camp de la patrie !
Suis moi !
Qui que tu sois ; communiste, royaliste, troisième voie, socialiste, Front National, Front de Gauche, gaulliste, nationaliste, de droite comme de gauche, comme de rien, si tu es dans le même camp que moi pour la Nation, pour la Patrie, contre l’impérialisme tueur, tu es mon frère de lutte, mon camarade.
Si non, faux socialiste, faux communiste, faux gaulliste, fausse gauche, faux « antifa », tu es mon ennemi et je te déclare la guerre comme j’ai déclaré la guerre à l’impérialisme tueur des peuples.


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