Chapelle ardente pour Bernard Landry à Québec

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Les adieux à Landry

De nombreux Québécois, citoyens, élus et dignitaires se relaient depuis la première heure samedi matin, devant le cercueil de Bernard Landry, qui est exposé en chapelle ardente au Salon rouge de l’Assemblée nationale.


Le cortège funèbre de l’ancien premier ministre péquiste a fait son arrivée au Parlement vers 8 h 15, suivi de sa conjointe Chantal Renaud, qui l’a accompagné jusqu’à son dernier souffle mardi dernier.





Chapelle ardente pour Bernard Landry à Québec (Arrivée du cortège)


Le corps de l’ancien premier ministre Bernard Landry sera exposé en chapelle ardente samedi à Québec.



M. Landry est décédé à l'âge de 81 ans et 7 mois. Il souffrait d’une fibrose pulmonaire.


Le premier ministre François Legault, qui a été ministre de l’Éducation et ministre de la Santé dans le cabinet de Bernard Landry entre 2001 et 2003, a été l’un des premiers à venir offrir se condoléances à la famille.


Tristesse


«C'est un moment de tristesse, parce que je n'entendrai plus jamais sa voix», a déclaré M. Legault, visiblement ému en s’adressant à la presse parlementaire.





Chapelle ardente pour M. Landry: commentaire de François Legault


Chapelle ardente pour M. Landry: commentaire de François Legault



Les deux hommes s’étaient d’ailleurs parlé, au téléphone, la semaine dernière, a raconté le premier ministre. «On s’était promis de se voir, et ça je trouve ça triste, que je ne puisse pas aller le voir, puis recevoir deux-trois conseils de sa part».


«Malgré la neige, nous savons que le lys, aujourd'hui, refleurira», a indiqué à son tour le chef péquiste par intérim Pascal Bérubé, en promettant de poursuivre la bataille pour l'indépendance du Québec, un combat auquel M. Landry n’a jamais renoncé.





Chapelle ardente pour M. Landry - commentaire de Pascal Bérubé


Chapelle ardente pour M. Landry - commentaire de Pascal Bérubé



«Il faut dire à quel point cet homme a donné pour le Québec», a confié l’ex-ministre péquiste Agnès Maltais, à son arrivée à l’Assemblée nationale.


«Ce moment est pour lui, pour qu'on lui redonne un peu et qu'on dise aux membres de sa famille que tous les sacrifices qu'il a fait, qu'ils ont fait, on leur en est redevable», a ajouté l’ex-députée de Taschereau, qui a quitté la vie politique.


Nombreux témoignages


«C’est important pour moi de venir saluer M. Landry pour tout ce qu’il a fait, pour sa mémoire», a dit le leader parlementaire de l’opposition officielle, Sébastien Proulx.


«C’était un homme d’État, M. Landry, a continué le député libéral de Jean-Talon. Un homme qui a voulu servir et qui l’a fait avec une très grande classe, un amoureux des mots, un amoureux des lettres, qui avait une grande culture générale.»


«Il aura appris aux Québécois à être fiers d'être Québécois. Un homme d'une grande détermination, d'une grande rigueur», a commenté de son côté le député caquiste de Lévis, François Paradis, qui est pressenti à la présidence de l’Assemblée nationale.


Les portes de l'Assemblée nationale sont ouvertes jusqu'à 18 h pour ceux qui voudraient rendre un dernier hommage à Bernard Landry. Malgré le mauvais temps à l’extérieur, à midi, déjà près de 200 personnes s’étaient rendues au Parlement pour l’occasion.


Une deuxième journée de chapelle ardente aura lieu à Montréal, lundi, à la basilique Notre-Dame de Montréal, et ses funérailles d'État au même endroit, mardi.


- Avec la collaboration d’Arnaud Koenig-Soutière