Il y a unanimité autour du fait que le gouvernement libéral est en déroute.
Outrepassons l’affaire Hamad pour un instant, et regardons le portrait des 72 dernières heures...
Politique énergétique et David Heurtel
L’une des pièces maîtresses de la stratégie du gouvernement a certes été occultée par la gestion de crise catastrophique du gouvernement. Mais au-delà de cela, l’organisation de cette annonce fut désastreuse.
Alors que le ministre de l’Environnement, le très apprécié David Heurtel (insérer le sarcasme ici), aura un rôle essentiel à jouer dans l’application de cette politique, ses collègues n’avaient pas jugé bon de l’inviter à l’annonce!
Comme si ce n’était pas suffisant, le gouvernement a finalement changé d’idée à 24 heures de la conférence de presse.
"Le ministre Heurtel y sera, ça va de soi ».
Le hic, c’est que le document officiel, process-4 couleurs-papier glacé, avait déjà été imprimé.
Résultat?
Tous les ministres présents à la conférence ont un petit mot, avec une belle photo dans les premières pages de la Politique. Mais pas David Heurtel.
Paraît que la face du ministre en disait long lors de l’événement.
Ministre des peanuts
Bien de gens furent surpris lorsque la députée de Bourassa-Sauvé, Rita de Santis, fut nommée ministre lors de l’un des récents remaniements ministériels de Philippe Couillard.
Malgré un CV impressionnant, l’avocate de formation ne fait vraiment pas l’unamité.
L’expression populaire « es-tu malade! » revenait fréquemment lorsque j’évoquais auprès des libéraux la possibilité que madame de Santis soit appelée au saint des saints.
Qu’à cela ne tienne, l’obsession de la parité fit en sorte que cette dernière fut nommée ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques.
Elle est notamment responsable des règles entourant le financement des partis politiques.
Appelée à commenter les révélations de la journaliste Marie-Maude Denis au sujet d’objectifs de financement de 150 000$ pour certains ministres en poste au sein du précédent gouvernement libéral, la ministre a déclaré que 150 000$, « c’est des peanuts ».
Des peanuts? Vraiment? Quel instinct politique...
Une candidate peu convaincue
La partielle dans la circonscription de Chicoutimi connaîtra son dénouement ce lundi. Il est évident que le siège de Stéphane Bédard à l’Assemblée nationale sera toujours occupé par un élu du Parti québécois.
N’empêche que la candidate libérale, Francyne T.Gobeil, semble avoir un petit goût amer en bouche...
Suite à la publication d’un excellent texte de mon collègue Claude Villeneuve intitulé « Échec de leadership » qui se voulait une critique sévère, mais juste, du travail de Philippe Couillard, la candidate libérale a choisi... de partager le texte sur sa page Facebook!
Wow...
Décidément, quand ça va mal, ça va mal!
Philippe Couillard doit avoir hâte d’aller taquiner le saumon sur les rivières gaspésiennes!
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