Le départ de Laurent Lessard à titre de candidat du Parti libéral du Québec (PLQ) devient le 17ième député du PLQ à ne pas se représenter au scrutin du 1er octobre 2018. Une liste qui n’en finit plus de s’allonger et qui témoigne, à mes yeux, que ça sent la soupe chaude dans les officines du gouvernement Couillard.
Le premier ministre aura beau arguer que son parti pourra ainsi compter sur « l’équipe la plus renouvelée », il n’en demeure pas moins que ces nombreux départs ne sont pas étrangers aux derniers sondages qui accordent très peu de chances au PLQ de reprendre le pouvoir, la CAQ bénéficiant d’une avance assez confortable des intentions de vote des Québécois.
Quant aux candidats vedettes dont M. Couillard a maintes fois fait allusion lors de points de presse, ils se font toujours attendre à tel point qu’on est enclin à se demander si le PLQ n’est pas devenu un parti usé par ses quinze dernières années de pouvoir au cours desquelles il a dû faire face à de nombreuses allégations de corruptions et de collusions sans compter les dernières années d’austérité qui ont ébranlé les infrastructures des services gouvernementaux, notamment en santé et en éducation.
Enfin, Philippe Couillard devrait se demander si son leadership n’est pas remis en question suite à ces nombreux départs qu’il n’a pas su garder dans la bergerie libérale! Au rythme où vont les départs du PLQ, le chef du parti va se retrouver avec une équipe de pee-wee autour de lui!
En termes clairs, Couillard aura beau faire l’indifférent face aux départs de plusieurs de ses ouailles, force est d’admettre la descente du PLQ non seulement à cause du désaveu de l’électorat mais aussi du flegme glacial légendaire du « bon docteur Couillard » qui obstrue tout effort de communication entre lui et ses députés et ministres.
Henri Marineau, Québec
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