La psychiatre médiatisée Marie-Eve Cotton suggérait hier qu’un suspect musulman qui aurait abattu des fidèles dans une église en criant « Allah » ne serait pas traité de la même manière qu’Alexandre Bissonnette.
Au lieu d’interviewer des psys, les médias auraient interrogé des experts du terrorisme. La détresse psychologique d’un « étranger » ne nous aurait pas intéressés.
La Dre Cotton semble agacée par l’existence de différences entre Alexandre Bissonnette et un djihadiste de l’État islamique. À mes yeux, Alexandre Bissonnette est un terroriste – version loup solitaire –, mais là s’arrête toute ressemblance avec le conducteur du camion, à Nice, ou les kamikazes de Londres.
Elle écrit : « Il est important de réaliser que Bissonnette est une image en miroir des tueurs islamistes. » Eux aussi seraient « désespérés, apeurés, perdus... »
Balivernes ! Les terroristes du 11 septembre, dont trois étaient ingénieurs, se sont préparés pendant des mois avant de lancer leur attaque. Apeurés ? Perdus ? Désespérés ? Non, fanatiques. Fanatiques religieux.
La psychiatrie doit bien reconnaître ce bobo ?
Méchants médias
Pour couronner le tout, la Dre Cotton ne peut s’empêcher d’évoquer les « discours haineux et islamophobes » des radios poubelles, de chroniqueurs de grands médias et des réseaux sociaux sur des jeunes vulnérables. Elle se désole que leur (notre ?) impact ne soit pas étudié plus en profondeur.
Ça suffit !
On le saurait si les médias ou « l’islamophobie » ambiante poussaient des fragiles du coco à commettre des massacres. Or, Québec est un cas isolé. Et doit être étudié comme tel.
C’est pourquoi la couverture d’attentats islamistes ne sera jamais identique à celle accordée à Bissonnette. Pas parce qu’ils ne nous ressemblent pas.
Et puis, l’état psychologique d’un fou de Dieu qui aurait entraîné des dizaines de personnes dans la mort au nom d’une religion, on s’en tape. Heureusement, la plupart se suicident.