On pourrait écrire un long essai sur l’année 2018 au Canada. Mais de mon point de vue, deux éléments en ressortent.
Ils sont liés.
Trudeau
Le premier, c’est que Justin Trudeau arrive au terme de cette année fragilisé politiquement, comme en témoignent plusieurs sondages. Que lui est-il arrivé ? Comment expliquer que la réélection de la superstar de la politique mondiale soit de plus en plus compromise ? À quel moment le prophète de nos temps diversitaires s’est-il mis discrètement à boiter ?
Réponse : lors de son voyage en Inde en février, lorsqu’il a fait un fou de lui, dans une grande séance de déguisement surréaliste. Le multiculturalisme radicalisé de Justin Trudeau l’a ridiculisé. Et les électeurs ont senti sa faiblesse. Ils ont recommencé à voir ailleurs si Trudeau n’a pas un remplaçant potentiel. À moins d’un an des prochaines élections, il est plus fragilisé qu’on ne veut le croire.
Le deuxième élément d’actualité éclaire le premier. 2018, au Canada, fut une année vouée à la censure, comme on l’a vu avec les pièces SLAV et Kanata. Je dis au Canada et non au Québec, car c’est le premier qui impose au second ce nouveau modèle de société où il suffit qu’un lobby prétendant parler au nom d’une minorité se mette à jouer à la victime du grand méchant homme blanc pour que chacun se couche et demande pardon.
Censure
Mais il se pourrait bien que le politiquement correct dont Justin Trudeau est justement le champion planétaire commence à exaspérer. C’est déjà le cas ailleurs dans le monde. On se révolte contre lui. Cela pourrait aussi être le cas au Canada.
Il se pourrait même que cette nouvelle idéologie dominante qu’est le multiculturalisme s’effondre, comme des censures semblables se sont effondrées dans l’Histoire.
En 2019, Justin Trudeau pourrait être battu sur son propre terrain.
Demain : petit bilan international