Je suis un homme de paix et de bonne entente sauf quand je vois comment notre société est en voie de s'enliser sous la botte des nazis de la finance et que nous , en bons moutons sous la houlette de notre blondinet St-Jean-Baptiste enfant national, ployons la nuque et se laissons tondre en disant rien de mieux que bèèèèèèè! là je sors mes crocs.
Quelquefois je me dis qu'il est vain de tenter d'éveiller une population dont la conscience a été anesthésiée à ce point. J'ai passablement voyagé à travers le monde, j'ai vécu un bon bout de temps au ViêtNam (1987, 1988-89) j'y ai vu des populations debout, courageuses qui ont réussi, avec presque rien comme armement (j'allais dire des tire-pois) mais avec beaucoup de détermination, à foutre les gros américains, la queue entre les deux jambes. en dehors du ViêtNam. Un tout petit pays!....75,000,000 d'habitants (à cette époque) 5,000,000 de morts, un nombre incalculable de blessés mais avec une force intérieure inconnue ici. C'est ça qui m'interpelle tant, c'est de voir les miens trouver d'infâmes mièvreries pour ne pas oser réagir, pour envoyer à Québec une bande de bandits en cravates qui ne font, impunément, qu'agir en prédateurs, la gueule sanguinolente des finances publiques. C'est aussi de constater comment certains correspondants dans des sites comme Vigile, n'ont pas le courage de réaliser que le parti politique pour lequel ils ont, comme moi, œuvré, est devenu avec le temps, un parti semblable au Parti Libéral englué d'électoralisme de bas étage, incapable de défendre la moindre parcelle de l'esprit premier qui a été la base de sa fondation. Ces mêmes correspondants, souvent dans des textes pompeux et interminables, farcis de copier/coller, s'évertuent à nous faire accrocher à un passé politique qui n'est plus que l'ombre de lui-même ou d'autres correspondants qui ne font qu'étaler une incompréhension totale des textes qu'ils critiquent, préoccupés semble-il qu'à noircir du "papier", peut-être pour se prouver à eux-mêmes qu'ils existent. Il est plus facile de critiquer les autres que d'émettre soi-même des idées.
Il faut dire que Vigile publie aussi des textes courageux qu'on a toujours intérêt à lire. Bien sûr, dans les commentaires, il y a toujours place à de la contestation, c'est normal et je dirais même, nécessaire. C'est en discutant qu'on peut vraiment évoluer, mais une discussion intelligente, structurée, concise et claire, pas d'éternelles masturbations intellectuelles qui n'en finissent plus, futiles et qui n'arrivent à rien finalement, qu'à critiquer les autres. Je pense que Vigile peut être un extraordinaire outil de réveil national, social, pas un distributeur de soporifique politique propre à s'enfoncer davantage dans la "moutonnerie" que les dirigeants des principaux partis actuels (blanc-bonnets et bonnets blancs) voudraient nous voir englués, victimes consentantes de leurs malversations.
Je ne fais pas un concours de popularité. Je sais que quelquefois mes propos choquent. J'ai déjà reçu des courriels scatologiques, impubliables mais j'ai aussi des messages intelligents, pas nécessairement louangeurs mais rationnels et structurés.
Vigile fait partie des derniers véhicules au service de la liberté de presse, enfin presque, alors essayons de relever un peu le niveau de la communication.
Ivan Parent