Cette course à la chefferie du Parti québécois est d'une toute autre nature que la grande majorité de celles que nous avons vu précédemment depuis les dernières décennies. Bien plus que des débats de stratégie, de tactique ou d'orientations, nous sommes en présence cette année d'un véritable débat d'idées de fond qui dépasse la seule question du « comment » de la question nationale pour rouvrir l'idée de son « pourquoi ».

Vous me connaissez, avant toute allégeance à une formation politique quelconque, je suis d'abord et avant tout nationaliste. Et dans cette perspective, après mure réflexion et considération attentive des programme de tous les candidats pressentis – dont la qualité et le mérite de chacun ne peut qu'être soulignée – une candidature se démarque de loin du lot : celle de Frederic Bastien.

Frédéric Bastien est le seul candidat pressenti à revêtir aussi bien un véritable nationalisme assumé dans une défense de fond de notre identité nationale collective, avec des solides racines ancrées dans le passé, un sens de l'action très présent, et un regard vers l'avenir porteur de hautes et légitimes ambitions pour notre société.

Frédéric Bastien s'est démarqué durant les dernières années pour son travail intellectuel et concret absolument remarquable tant à titre d'historien que d'homme politique absolument dévoué à la cause nationale. Outre son magistral livre « La Bataille de Londres », il a récemment multiplié les sorties et actions concrètes toutes aussi pertinentes les unes que les autres à la défense de l'identité nationale, de la laïcité et de la langue française – piliers sociaux qui font de nous ce que nous sommes en tant que société, en tant que nation.

Son engagement est aussi vrai que profond, et il transparaît manifestement de sa pensée politique que son objectif le plus cher est le rêve d'un Québec maître de ses institutions et de son destin, porteur de traditions et tourné vers l'avenir, où tous les Québécois, quelles que soient leurs origines et leurs convictions, seront appelés à participer ensemble à un projet de construction nationale où nous serons les seuls maîtres de notre destin.

En outre, et il s'agit certes d'un élément personnel, mais j'ai le privilège de connaître Frédéric Bastien depuis de nombreuses années. Il est un homme brillant, avec un esprit vif et un sens politique aiguisé, au surplus d'avoir l'esprit et le coeur ouvert ainsi qu'un sens percutant de l'idée et de l'action politique.

Je suis absolument convaincu qu'avec Frédéric Bastien aux commandes de la formation péquiste est la meilleure issue possible de la course à la chefferie, non seulement pour le Parti québécois, mais bien pour toute la chose politique québécoise, au travers des projets et des idéaux qu'il sait et continuera savoir mettre de l'avant sur la scène civique.

Quant à sa plate-forme, je ne peux qu'appuyer ses idées avec le plus sincère des enthousiasmes politiques :

- Réduction des seuils d'immigration pour favoriser une meilleure intégration en fonction de nos capacités d’accueil pour mettre un terme aux tristes cas de délaissement de nos nouveaux concitoyens par un système débordé et incapable d'intégrer un trop grand nombre;

- Reprise de la bataille des compétences auprès d'Ottawa pour ramener au Québec les pouvoirs constitutionnels qui lui reviennent de droit;

- Défense bec et ongles de la laïcité et de la langue française; et

- Mettre un terme aux accommodements raisonnables pour motifs religieux.

Et, sur ce dernier élément, probablement un des plus audacieux d'un point de vue juridique, en tant qu'avocat et théoricien du droit, je tiens à soutenir publiquement Frédéric Bastien sur ce point en affirmant qu'un tel projet EST juridiquement possible et faisable.

Les accommodements raisonnables pour motifs religieux sont un non-sens dans notre tradition juridique civiliste, qui ne fonctionne pas selon les mêmes paramètres et les mêmes conceptions du droit que la common law anglo-canadienne dont l'idée d'accommodement raisonnable est issue et nous est imposée depuis trop longtemps. Si la volonté politique est au rendez-vous, l'Assemblée nationale du Québec à parfaitement tous les pouvoirs requis pour dire « STOP » et y mettre un terme, et je suis résolument convaincu que Frédéric Bastien a les moyens et le courage politique de le faire.

Ainsi, dans ce grand débat d'idée, j'appuie sans réserve la candidature de Frédéric Bastien pour prochain chef du Parti québécois ET J'INVITE FORMELLEMENT TOUS MES AMIS ET CONTACTS MEMBRES OU SYMPATHISANTS DU PARTI QUÉBÉCOIS À LUI ACCORDER ÉGALEMENT LEUR APPUI.

Pour soutenir Frédéric Bastien, remplissez le formulaire disponible au www.bastienpq.com

François Côté, avocat, résolument nationaliste.