Reconnaître l'excellence québécoise

AOQ: Athlètes olympiques du Québec

Tout comme dans AOR, athlètes olympiques russes

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Tribune libre


Les athlètes québécois ont remporté pratiquement la moitié des médailles olympiques canadiennes aux Jeux de PyeongChang, bien que nous ne formons plus que le quart de la population du pays.


Il est grand temps qu'on trouve un moyen de rendre plus visible l'excellence québécoise dans le monde du sport lorsque les athlètes d'ici remportent des compétitions internationales.


Par exemple, aux Jeux olympiques, une façon de le faire simplement mais éloquemment serait d'apposer sur leur uniforme l'acronyme AOQ, signifiant athlètes olympiques du Québec, au côté du drapeau québécois. Ces signes apparaîtraient en plus du drapeau canadien.



Cela ajouterait à notre spécificité et servirait à nous démarquer du reste du pays, ne serait-ce que pour rappeler la notion de nation distincte et de peuple fondateur, et pour le faire savoir à tous les autres pays.


Tous les autres Canadiens se sont ajoutés longtemps après notre arrivée en 1534. Après tout, c'est nous qui sommes le peuple fondateur du Canada, qui avons apporté les premiers la civilisation moderne et le progrès en territoire d'Amérique. Nous sommes les fiers descendants de ses valeureux colonisateurs.



Cette année, comme la Russie a été disqualifiée aux Jeux de PyeonChang, leurs athlètes étaient identifiés par les lettres AOR, pour athlètes olympiques russes.


Pourquoi ne pas faire de même pour identifier nos athlètes québécois?


Dans les compétitions internationales, on pourrait ajouter le drapeau du Québec en plus du drapeau canadien, ou l'acronyme AOQ, pour athlètes originaires du Québec.



Les athlètes arborent déjà sur leurs vêtements, casques et équipement des tas de logos de commanditaires de toutes sortes. L'identité québécoise de l'athlète doit briller a sa juste place elle aussi parmi ceux-ci.


Même les joueurs de hockey de la LNH pourraient porter fièrement ce logo lorsqu'ils jouent pour une équipe canadienne ou américaine.



À la télé, avouons que cela faisait plutôt étrange de voir notre triple médaillée Kim Boutin se faire une cape d'un drapeau rouge et blanc du Canada, au lieu de notre splendide fleurdelysé bleu et blanc.


On avait l'impression de s'être fait habilement subtilisé notre mérite. Le reste du Canada étirait pas mal fort la définition d'identité collective en essayant de s'approprier la gloire qui nous revient. On a pu ressentir le même malaise avec tous les nombreux autres athlètes québécois ayant remporté une médaille.



Tout Québécois (1) qui voit un athlète québécois (2) remporter une médaille est fier pour le Québec (3). Pourquoi doit-il alors voir les couleurs du Canada apparaître à la place de celles du Québec?


Dans ces trois instances, le Québécois (1), l'athlète (2) et le Québec (3) sont naturellement représentés par le même drapeau fleurdelysé, et pourtant, c'est l'unifolié rouge et blanc qui vient s'y substituer et l'effacer. comme par un mauvais tour de passe-passe. Quel non-sens choquant!



C'est exactement comme en 1759, lorsque l'Union Jack britannique a remplacé les couleurs de la Nouvelle-France. On a usurpé notre identité.


Kim Boutin a été choisie comme porteuse officielle du drapeau canadien aux cérémonies de clôture. N'eut-il pas été plus approprié qu'elle brandisse avec toute sa fierté naturelle le drapeau du Québec aux yeux du monde entier?



À quand le jour où un champion québécois pourra s'exclamer haut et fort en montant sur le podium: "Je l'ai fait pour moi-même, pour les Québécois, pour le Québec!"


Mais faut-il rappeler que nos pauvres athlètes assis entre deux chaises, tiraillés dans leur allégeance, sont financés durant toutes les années que dure leur carrière par le système fédéral canadien et qu'ils ne peuvent mordre la main qui les nourrit. Ils doivent se taire et rentrer dans le rang, jouer au Canadien...



Tiens, tiens, comme si on avait besoin d'une raison de plus pour faire l'indépendance du Québec...



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Yves Corbeil Répondre

    9 mars 2018

    Moi je tiendrais ça mort pour ne pas me faire remettre sur le nez l'épisode du gros mononcle Marcel lol, laissez passé une grosse génération.