La déclaration post-assemblée générale des « frères Desmarais » pourrait nous rassurer si ces gens pouvaient se souvenir que le plus gros motif de la dette du Québec vient de leurs amis fédéralistes, Parti Libéral du Canada et Parti conservateur du même pays. Et si on utilisait la devise du Québec , «Je me souviens», afin d'essayer enfin de se souvenir que le Canada, par son gouvernement, s'était engagé envers les provinces à participer à hauteur de 50% dans les coûts de l'assurance maladie du Canada lors de sa création ou de sa mise sur pied. Si ces messieurs du libéralisme économique ouvert sur le monde voulaient ou pouvaient «?» se souvenir, ils se souviendraient que le Canada s' est désisté partiellement de cet organisme sans crier gare à ses associés dans cette affaire, ce qui contrevient à l'entente convenue, ce qui pourrait être jugé comme un bris de contrat par la cour si on s'avisait de lui demander son avis, avis que ne manquerait pas de demander ces amis du Québec «?», puisque ce manque à gagner grugerait leurs profits de « 5 milliards «$» annuellement », ce qui représente au moins, soit 125 milliards $ si l'on tient compte des intérêts , montant qui est venu amplifier d'autant la dette du Québec depuis l'an de grâce 1994.

En utilisant la devise du Québec «Je me souviens», devenus de fiers Québécois de la belle région de Charlevoix, ces amis du Québec se souviendraient que le ministre des finances du Québec, Bernard Landry, voulait faire « rétablir le transfert canadien d'avant 1994, soit avant les compressions fédérales de 1994-1995 , représentant un manque à gagner de 5 milliards «$» / année pour le gouvernement du Québec.

Comme ces messieurs «Desmarais» sont d'excellents et grands administrateurs, ils ne voudraient certainement pas que leurs profits soient amputés de 5 milliards «$» annuellement par la faute d'un de leurs associés leur ayant fait «faux bond». Déjà je les vois demander à leur avocats, je suis certain parmi les plus réputés, que leur partenaire d'occasion «?» soit contraint de leur verser les montants dus, plus les intérêts, depuis ces 20 dernières années, ce qui nous semblerait correct dans les circonstances. On peut croire que ces grands citoyens québécois appuieraient le gouvernement du Québec si celui-ci s'avisait d'exiger que le montant de 100 milliards $ plus les intérêts, soit 125 milliards $, soit remis à notre gouvernement immédiatement, ce qui viendrait soulager la dette du Québec et ses concitoyens qui ne craindraient plus l'avenir, ni les risques que courraient ses sociétés, comme Hydro-Québec, la société des Casinos et des loteries, la Caisse de dépôt, son assurance maladie et toutes les autres qui sont sa propriété. Avec ces Grands Québécois Canadiens, « Je me souviens » que ces renseignements émanent du Devoir du 12 novembre 1999 et qu'il me ferait plaisir de leur faire parvenir copie de cet article, écrit par M. Robert Dutrisac, peut-être avant la lecture du budget, ce qui serait un geste heureux pour de nombreux Québécois craignant pour l'avenir du Québec alors qu'il n'en est rien , puisqu'il ne s'agit pour notre gouvernement que d'exiger de leurs amis fédéralistes le butin qui leur appartient sous forme d'une dette de 125 milliards $ du gouvernement central envers l'État du Québec. Puis, dans un avenir le plus rapproché possible, on pourrait échanger sur la dépossession du Québec de ses outils économiques et industriels qui ont fait la richesse de l'Ontario et du Canada, sans oublier la dette du «Haut-Canada, devenu Ontario» , qu'a dû payer le Bas-Canada, devenu Québec, par l'Acte d'union de ces deux entités géographiques et politiques, par la grâce et la volonté de l'Angleterre !