Nos activistes ont trouvé un nouveau passe-temps : bloquer des chemins de fer. Pensez-vous vraiment qu’avec un Donald Trump à la tête du Canada, cette folie carnavalesque aurait été possible ? Jamais de la vie !
Voilà pourquoi je me dis que c’est une question de temps avant que le Canada finisse par imiter les États-Unis, le Brésil, la Pologne ou la Hongrie en recourant à la vieille tactique de mettre un homme à poigne au lieu d’une élite mollassonne.
Certains analystes parlent avec dédain de « populisme » pour expliquer la victoire de chefs plus autoritaires. Ils ont tort : c’est plutôt la faiblesse ridicule de certains gouvernements qui explique la nécessité d’un redressement.
Impuissance
Tout ce grabuge pour dire qu’on appuie nos amis de Colombie-Britannique et de l’Ontario. Regardez nos petits bébés dans leurs chaises hautes, manipulateurs aux visages masqués, qui continuent de profiter de la faiblesse de nos autorités et de nos lois censées s’appliquer à tout le monde.
Monsieur et madame Tout-le-Monde, justement, constatent la mollesse de Justin Trudeau et comprennent la nécessité d’un dirigeant au moins soucieux de faire respecter les lois de façon minimale.
Tabous
Pendant la guerre contre les Anglais au 18e siècle, les Français et les Indiens ne formaient qu’un seul peuple. Cette unité datait de la Grande Paix de 1701. Le premier souci des Britanniques après leur victoire fut de séparer les Français, d’un côté, et les Indiens, de l’autre. L’Ouest a tassé les Métis. Louis Riel fut pendu.
On se souvient que le Québec a perdu Meech, notamment par l’intervention d’un chef amérindien des Prairies et d’un disciple de Trudeau à Terre-Neuve... Et en effet, la question nationale québécoise n’est pas, et n’a jamais été, étrangère à celle des Premières Nations. Ces deux tabous canadiens sont liés, et ils font terriblement peur à la poule mouillée qui nous tient lieu de premier ministre.