Québec solidaire croit que la moitié des parents qui envoient leurs enfants à l’école privée subventionnée vont continuer de faire ce choix le jour où le gouvernement cessera de couvrir 40% des frais de scolarité.
Ça ne va pas la tête ?
Envoyer une enfant à l’école Trafalgar pour filles au centre-ville de Montréal, une école non subventionnée, coûte 18 000$ par année.
La scolarité à Saint-Nom-de-Marie, subventionnée, est de 4,150$ par année.
La moitié des parents dont les élèves sont au privé subventionné accepteraient de payer 18 000 $ par année ?
Québec solidaire ne sait rien des parents qui choisissent l’école privée subventionnée pour leurs enfants. Québec solidaire voit des riches partout.
Les parents de Gabriel Nadeau-Dubois, qui a fait son secondaire dans une école privée subventionnée, n’étaient pourtant pas riches.
Les seuls qui continueront d'envoyer leurs enfants au privé au masse seront les intégristes religieux. Souvent la communauté aide à couvrir les frais de scolarité.
Les vrais riches
Les vrais riches choisissent des écoles non subventionnées comme Trafalgar ou St George ou le collège Lower Canada pour le prestige mais aussi pour contourner la loi 101. Mais les parents de la classe moyenne se tournent vers les écoles privées subventionnées parce que l’école de leur secteur connaît des problèmes qu’ils ne veulent pas faire vivre à leurs enfants. Ils veulent mieux pour leurs enfants que ce le public offre présentement.
Québec solidaire essaie de nous faire avaler qu'ils vont réaliser des économies de 100 M$ en abolissant le système d’écoles privées subventionnées. (En fait, ce ne sont pas les écoles qui son subventionnées mais les parents.)
Beau mensonge.
Si l’école privée subventionnée disparaît, 90% des enfants se retrouveront au public. L’État, qui partage les coûts avec les parents quand ils étudient au privé subventionné, devrait désormais couvrir 100% de leur scolarité, trouver de salles de classe, des enseignants, du matériel pédagogique pour plus de 100 000 élèves.
Ils vont réaliser des économies de 100M $ en quatre ans ??? Qui est le pusher de Québec solidaire ?
Pour l'école publique
Je suis pour un réseau privé non subventionné, comme en Ontario. Mais seulement le jour où l’école publique offrira un enseignement et un environnement de qualité identiques à ce que l’on retrouve dans les écoles privées, incluant autonomie des écoles, des directions et des enseignants, discipline serrée, possibilité d’envoyer les élèves irrécupérables et violents dans des classes spéciales et de congédier les enseignants incompétents.
Autrement dit, jamais.