500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
23 janvier 2024
De plus en plus de spécialistes compétents se prononcent sur les problèmes criants liés à la surimmigration et la crise du logement.
Selon M. Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à la Banque nationale, et l'économiste Mme Alexandra Ducharme, le Canada est pris dans un piège démographique.
« Piège démographique : Situation dans laquelle aucune augmentation du niveau de vie n'est possible, parce que la population croît si rapidement que toute l'épargne disponible est nécessaire pour maintenir le ratio capital/travail existant. » Oxford Reference (traduction)
Ils n'hésitent pas à contester l'affirmation de la ministre Freeland: est-il possible que la capacité économique d'absorber de nouvelles personnes soit inférieure à la « capacité sociale » mentionnée par la ministre Freeland ?
Leurs conclusions sont sans équivoque:
Le Canada est pris dans un piège démographique qui a historiquement toujours été réservé aux économies émergentes. Présentement, nous ne disposons pas des infrastructures et du stock de capital nécessaires pour absorber la croissance démographique et améliorer notre niveau de vie. Si nous voulons augmenter notre productivité, nos décideurs politiques devraient fixer les objectifs démographiques du Canada en tenant compte des contraintes liées à notre stock de capital, qui vont au-delà de l'offre de logements. À ce stade, nous pensons que la croissance démographique annuelle totale de notre pays ne devrait pas dépasser 300 000 à 500 000 personnes si nous voulons échapper au piège démographique
Voir ici l'étude détaillée: Le Canada est pris dans un piège démographique.