500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
20 février 2024
Non seulement la population désapprouve la surimmigration et les pseudo-demandeurs d'asile, le gouvernement québécois lui-même tire la sonnette d'alarme quant aux dépenses gaspilleuses en ressources et en argent qu'ils occasionnent.
Demandeurs d’asile au Québec: la facture s’élève maintenant à 1 milliard $
Il y a un risque de «crise humanitaire», prévient le gouvernement Legault, qui évoque un point de rupture pour les services aux citoyens et une menace à l'identité québécoise.
Le gouvernement caquiste avait délégué un aréopage de ministres, mardi matin, afin d'interpeller le gouvernement fédéral.
L'offre de certains services aux demandeurs d'asile a maintenant atteint un point de rupture, notamment dans le réseau de l'éducation, et plus particulièrement à Montréal.
Pour l’année 2023, le coût du panier de services pour les 160 651 demandeurs d’asile sur le territoire québécois s’élève à 576,9 millions$. Une facture qui s’ajoute à celle de 470 millions$ réclamée à Ottawa pour les deux années précédentes, pour un total dépassant désormais le milliard$.
Parmi les services fournis, le Québec compte déjà 1 237 classes d’accueil, «ce qui représente l’équivalent de près de 52 écoles primaires».
Mais les demandes continuent d’affluer. «On nous a informés qu'entre 4 000 et 5 000 élèves seront à scolariser d'ici la fin de la présente année scolaire. Ça représente 250 à 300 classes de francisation, d'accueil de plus», a souligné le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.
La pression se fait aussi sentir sur les demandes d’aide de dernier recours. Sur les 24 000 nouveaux prestataires «d’aide sociale» l’an dernier, 23 000 étaient des demandeurs d’asile.
Côté chèques d'aide sociale accordés gratuitement à ces étrangers sans rien avoir à faire pour l'obtenir, en deux ans, la facture pour les chèques de dernier recours remis aux demandeurs d'asile est passée de 69 millions$ à 370 millions$. «L'augmentation incontrôlée du nombre de demandeurs d'asile sur le programme d'aide sociale nous conduit droit dans le mur», estime la ministre responsable de la Solidarité sociale, Chantal Rouleau.
Son collègue responsable des Relations canadiennes, Jean-François Roberge, a qualifié les aéroports de «passoires». S'il le voulait, Ottawa pourrait en «reprendre le contrôle», estime le ministre Roberge, comme il l’a fait avec le chemin Roxham.
«On s'approche d'une crise qui pourrait devenir une crise humanitaire, si on n'était plus capables de donner des services», dit M. Roberge. L'impact sur fait notamment ressentir sur le nombre de logements disponibles et l'itinérance en hausse partout au Québec, selon lui. «Je ne dis pas que ce sont que des demandeurs d'asile, mais on a un problème important de logement», précise Jean-François Roberge.
Selon ce dernier, un afflux trop important de nouveaux arrivants pourrait même mettre en péril l’identité québécoise. «Oui, il y a des choses qui sont menacées, il y a des services qui sont menacés, il y a une manière de vivre qui est menacée lorsque les nombres sont trop grands, il faut le nommer», a déclaré Jean-François Roberge.
LES DEMANDES DE QUÉBEC
- Répartir plus équitablement les demandeurs d'asile sur l'ensemble du territoire canadien ;
- Freiner et diminuer l'afflux de demandeurs d'asile qui entrent au Canada en resserrant la politique canadienne d'octroi des visas ;
- Fermer toute brèche qui permettrait à des groupes criminels de s'infiltrer au Canada ;
- Rembourser la totalité des sommes liées à l'accueil des demandeurs d'asile de 2021 à 2023.
La seule solution sensée est le renvoi de tous ces indésirables profiteurs ou leur relocalisation ailleurs au Canada.
Ce milliard de dollars gaspillé pour des étrangers aurait servir à répondre aux besoins de nos concitoyens. Quel scandale. L'immigration nous appauvrit sous tous les rapports.
Source: Demandeurs d’asile au Québec: la facture s’élève maintenant à 1 milliard $