500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
3 août 2024
Le surplus actuel d'immigrants non désirés, de faux-réfugiés, de migrants illégaux, de pseudo-demandeurs d'asile doit être éliminé, tout le monde s'entend de plus en plus là-dessus.
François Legault demande à Ottawa de mieux répartir les demandeurs d’asile à travers le territoire canadien, autant les nouveaux que ceux installés depuis peu au Québec. D’autres pays ont déjà mis en place un tel système, mais il faudra investir des ressources, prévient un expert.
QUE DEMANDE QUÉBEC?
Le gouvernement Legault souhaite réduire de moitié le nombre de demandeurs d’asile présents au Québec d’ici un an.
En effet, plusieurs d’entre eux se sont installés ici après être arrivés par le chemin Roxham, aujourd’hui fermé.
Désormais, l’aéroport de Toronto est devenu la principale porte d’entrée, mais un grand nombre afflue toujours à l’aéroport Montréal-Trudeau, si bien que le Québec pourrait compter jusqu’à 50% des demandeurs d’asile présentement au pays, selon le gouvernement Legault, même si ce chiffre fait l’objet de débats avec Ottawa.
François Legault demande donc au gouvernement fédéral d’aider une partie des demandeurs d’asile à s’établir ailleurs au pays, sur une base volontaire, afin que le Québec en conserve une proportion semblable à son poids démographique, soit environ 22%.
COMME L’ALLEMAGNE ET LA SUISSE
Le Canada pourra ainsi s’inspirer de certains pays européens. En Allemagne, par exemple, le système Easy détermine la répartition entre les États fédérés en se basant sur les recettes fiscales et la population de chaque land.
En Suisse, les communes prennent en charge les citoyens ou les nouveaux arrivants dans le besoin (logement, etc.) et ont donc leur mot à dire lorsqu’une personne demande la nationalité. «Par exemple, la répartition des Ukrainiens se fait entre les communes, qui ont accès à du financement pour les accueillir en fonction de leurs capacités», illustre François Crépeau.
REVOIR LE MODÈLE?
Malgré une légère hausse, les flux migratoires à l’échelle mondiale ne sont pas nouveaux et ne vont pas cesser, prévient le professeur. Le Canada a donc intérêt à mieux se préparer.
En fait, il serait peut-être préférable de revoir carrément notre système, estime M. Crépeau. Jusqu’au choc pétrolier des années 1970, les demandes d’asile étaient extrêmement rares, puisque les migrants demandaient plutôt un permis de résidence et de travail.
Source: Demande de Legault à Ottawa: peut-on vraiment répartir les demandeurs d’asile?
Le surplus d'immigrants indésirés de toute nature et provenance doit être renvoyé chez eux le plus tôt possible.
Plus on en laissera entrer, plus il y en aura qui s'essaieront. C'est un cercle vicieux. La seule façon d'y remédier, c'est de les bloquer tous d'entrer.