Jean-Marc Fournier et le respect de la justice
6 décembre 2011
À Monsieur Christian H.
Quand vous aurez accomplit le parcours d’Yves Michaud peut-être comprendrez-vous ce qu'est une atteinte à la réputation. Pour le moment vous faite plutôt dans les patates en bretelles.
Quant à la portée autrement plus considérable des propos dit publics; lesquels choisiriez-vous: ceux d’un fieffé menteur si ministre de la justice soit-il ou ceux d’un ardent défenseur du peuple québécois si Yves Michaud soit-il ?
Puisqu’il s’agit aussi, en grande partie, de liberté d’expression. Je trouve malvenu, malsain et surtout antidémocratique le fait qu’une personnalité si public soit-elle ne puisse exprimer librement et surtout publiquement le fond de sa pensée. De mon côté c'est comme ça que je les aimes franc, droit, authentique et surtout véridique comme Yves Michaud; Le reste n'est que mascarade bouffonnerie et poudre aux yeux..
Même si ces propos expriment mon opinion croyez-vous qu’ils portent sincèrement atteinte à votre réputation?. Si tel est le cas, je m’en excuse, je fais peut-être moi aussi dans les patates et les bretelles sauf que...
[Yves Michaud est un homme politique et un journaliste québécois. Au Québec, il est surtout connu pour ses prises de position tranchées à propos de la défense du fait français. Les médias l'ont également surnommé le « Robin des banques » d'après ses actions comme président fondateur du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).
Après une formation en journalisme, Yves Michaud devient rédacteur en chef et directeur du journal le Clairon maskoutain à Saint-Hyacinthe de 1954 à 1962. En 1959, il reçoit une bourse du Conseil des arts du Canada pour étudier en journalisme à l'Université de Strasbourg. De 1962 à 1966, il est rédacteur en chef et directeur du journal la Patrie.
Il est élu député pour le Parti libéral du Québec en 1966 dans la circonscription de Gouin. Trois ans plus tard, il forme un groupe avec René Lévesque pour s'opposer au projet de loi 63, qui maintenait le statu quo en matière de langue d'instruction pour les enfants néo-québécois. Il démissionne en octobre 1969 à la suite de l'adoption de cette loi et siégera comme député indépendant.
De 1970 à 1973, il est Haut-commissaire à la Coopération au ministère des Affaires intergouvernementales. De 1973 à 1976, il est fondateur, rédacteur en chef et directeur du journal Le Jour.
Par la suite, il occupe différents postes à l'intérieur du Gouvernement du Québec. De 1979 à 1984, il est Délégué général du Québec en France. Il sera fait Commandeur de la Légion d'honneur française. Il devient directeur du Palais des congrès de Montréal, puis représentant en vins.
En 1993, il perd de grosses sommes d'argent suite au rachat d'une banque en faillite. Cela l'incitera à fonder, en 1995, l'Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec (ancêtre du MÉDAC). À diverses occasions, il défend les intérêts des actionnaires minoritaires aux différentes assemblées des actionnaires des banques. Ainsi, par exemple, il réclame des règlements de régie interne qui rendent les dirigeants de banque plus responsables envers les actionnaires minoritaires. Ses gestes lui vaudront le surnom de « Robin des banques»
Le 12 décembre (…) il se présente comme candidat à l'investiture du Parti québécois dans le comté de Mercier. Le 13 décembre, lors des états généraux du français tenus à Montréal, il fait des déclarations qui, dans le contexte, cristallisent l'adoption unanime d'une motion de blâme à l'Assemblée nationale du Québec le 14 décembre 2000.
Les députés ont voté cette motion sans avoir pris connaissance des propos présumés antisémites de Michaud et sans que celui-ci ne soit entendu. Depuis, de multiples élus du temps se sont excusés pour avoir voté cette motion de blâme sans avoir pris connaissance des propos de Michaud. Certains observateurs [Qui ?] disent que cette controverse aurait contribué à la démission, en 2001, de Lucien Bouchard, à ce moment chef du Parti québécois et premier ministre du Québec. [Ici une référence est nécessaire]
En 2006, il est président de l'Association québécoise des agences de vins, bières et spiritueux (AQAVBS).
De juin à septembre 2009, il tient un blogue hébergé par le magazine L'actualité...]