Un parti voué à la trahison nationale
28 avril 2014
@ Pierre Cloutier
Il est grandement temps, en effet, que la lutte pour l'indépendance se fasse à visière levée et qu'on cesse de cacher notre projet d'émancipation nationale comme une maladie honteuse.
Il reste que je compte énormément sur les leaders naturels de la société civile pour nous appuyer dans ce cheminement. Et ici, je pense, à titre d'exemple, à Louise Chabot, présidente de la Centrale des syndicats du Québec ou à Mario Beaulieu qui veut briguer la chefferie du Bloc Québécois.
Un pays, cela construit avec toutes les bonnes volontés.
J'ai eu l'occasion d'exprimer, à une autre occasion, mon choix actuel quant à celle qui devrait diriger le Parti Québécois, et je trouve que Véronique Hivon est une personne douée d'un charisme, d'une vive intelligence et possède les qualités nécessaires pour mener la barque à bon port.
Nous avons, face à nous, des adversaires bien articulés et nous nous devons d'évaluer les forces en présence, d'en dénoncer les mensonges, les subterfuges et les trahisons et d'élaborer des stratégies pour les contrer. Je revendique encore et toujours la liberté de penser. Les «crois ou meurs», très peu pour moi!
Nous sommes en lutte : portons le combat avec les armes que nous possédons.
Au cas où vous l'auriez oublié, il s'agit, dans un premier temps, de gagner la bataille de l'opinion publique, de convaincre la population québécoise que notre projet est nécessaire à réaliser, car ce sont nos concitoyens et nos concitoyennes qui seront appelés-es à le ratifier un jour ou l'autre par leur sanction.
Il s'agit, pour chacun de nous, d'affiner notre pensée politique afin d'enrichir le débat qui devra se faire sur la place publique. N'oublions jamais que nous sommes en démocratie.