René et PET; Justin et Péladeau
2 décembre 2015
Au PQ, nous avons toujours cru qu’une victoire électorale suffirait… quand le camp adverse a bien labouré tout le terrain culturellement durant de longues années, et a placé ses pions dans de nombreux endroits stratégiques en soutien pour que le « roi » ne se mette pas en danger, seul et cerné, sur l’échiquier.
Nos adversaires profitent d’un maillage méthodique de la société québécoise – justice, enseignement, presse, culture,.Chaque fois que le PQ a été au pouvoir et qu’il a tenté d’en dénouer les fils, tout ce petit monde a poussé des cris d’orfraie, criant à la chasse aux sorcières. Le PQ, manquant manifestement d’audace,avec un pragmatisme cynique, a fini par se résoudre à s’en accommoder.
Le PQ doit être présent au municipal, au scolaire, dans les organismes communautaires. Il doit être présent partout de façon active en rappelant constamment à tout le monde le but ultime qui est sien et les bénéfices qu’en retirerait la population. Et cette vaste action ne peut être menée que par la base, les membres ordinaires que le PQ, depuis 1995, a de plus en plus tendance à négliger. Nous avons besoin d’un chef énergique. Nous avons besoin d’un programme clair et audacieux. Mais nous avons aussi besoin de soldats.