Par-delà les démissions de Jean-François Fortin et d’André Bellavance au sein du caucus bloquiste à Ottawa, il m’apparaît primordial que le nouveau chef du Bloc Mario Beaulieu et son ex-chef Gilles Duceppe se rencontrent pour en arriver à faire l’unité entre l’establishment du parti et sa base militante incarnée par Mario Beaulieu.
Le nœud de la discorde réside à mon sens dans la déclaration de Mario Beaulieu lors de son élection comme chef du Bloc, à savoir les « 20 ans d’attentisme et de défaitisme » du Bloc depuis sa fondation au début des années ’90, une déclaration que Gilles Duceppe n’arrive manifestement pas à digérer.
Toutefois, les deux hommes s’entendent sur la nécessité de continuer le combat sur la souveraineté. À preuve cette déclaration de Gilles Duceppe : « Les Québécois sont dans un vide. Il n’y a pas d’emballement pour le fédéralisme non plus, comme au temps de Trudeau ou de Mulroney. C’est le vide, et la nature a horreur du vide. Ou les Québécois comblent le vide, ou ils seront bouffés par le vide. »
Mm Duceppe et Beaulieu sont sûrement assez diplomates pour tirer un trait sur le passé à la satisfaction de chacun et se donner la main pour tourner leur regard vers l’avenir d’un Bloc unifié et fort, capable de relever les défis qui l’attendent lors de la prochaine campagne électorale fédérale.
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