Vivement une rencontre Beaulieu-Duceppe

Tribune libre

Par-delà les démissions de Jean-François Fortin et d’André Bellavance au sein du caucus bloquiste à Ottawa, il m’apparaît primordial que le nouveau chef du Bloc Mario Beaulieu et son ex-chef Gilles Duceppe se rencontrent pour en arriver à faire l’unité entre l’establishment du parti et sa base militante incarnée par Mario Beaulieu.

Le nœud de la discorde réside à mon sens dans la déclaration de Mario Beaulieu lors de son élection comme chef du Bloc, à savoir les « 20 ans d’attentisme et de défaitisme » du Bloc depuis sa fondation au début des années ’90, une déclaration que Gilles Duceppe n’arrive manifestement pas à digérer.

Toutefois, les deux hommes s’entendent sur la nécessité de continuer le combat sur la souveraineté. À preuve cette déclaration de Gilles Duceppe : « Les Québécois sont dans un vide. Il n’y a pas d’emballement pour le fédéralisme non plus, comme au temps de Trudeau ou de Mulroney. C’est le vide, et la nature a horreur du vide. Ou les Québécois comblent le vide, ou ils seront bouffés par le vide. »

Mm Duceppe et Beaulieu sont sûrement assez diplomates pour tirer un trait sur le passé à la satisfaction de chacun et se donner la main pour tourner leur regard vers l’avenir d’un Bloc unifié et fort, capable de relever les défis qui l’attendent lors de la prochaine campagne électorale fédérale.

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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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