Un nationaliste n’a aucune chance

Tribune libre



Le maire Gérald Tremblay devait perdre, mais il a gagné. La défaite crève-cœur de Louise Harel et de son parti, Vision Montréal, prouve qu’un candidat nationaliste, peu importe son programme, ne peut plus triompher dorénavant à Montréal.
Considérant l’exode des francophones vers les banlieues, le vote anglophone et le vote ethnique sont devenus ensemble trop importants. Un second violon nationaliste a une chance de se faire élire, mais pas un premier violon.
La condition requise à tout futur candidat à la mairie de Montréal sera de n’avoir milité ni pour le Parti québécois ni pour le Bloc québécois.
Elle est belle la ville de Montréal.

Sylvio Le Blanc, Montréal
Lettre parue dans «La Presse», Forum, FORUM@LAPRESSE.CA, le mardi 3 novembre 2009, p. A 17.


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