Selon le chef de bureau de La Presse à l'Assemblée nationale, Denis Lessard, le premier ministre Charest envisage sérieusement de déclencher la prochaine campagne électorale dès le 1er août prochain, pour un scrutin qui aurait lieu le 4 septembre, lendemain de la fête du Travail.
L'essentiel de la campagne se déroulerait donc en plein été, alors que beaucoup de gens sont en vacances ou, en tout cas, ont l'esprit à tout sauf la politique.
Plusieurs y verront une stratégie machiavélique: le chef libéral espérerait profiter de l'apathie estivale des électeurs pour leur soutirer un quatrième mandat. Cela fait peut-être partie des calculs de M. Charest.
Toutefois, les résultats de précédentes campagnes estivales indiquent qu'une telle tactique est loin de garantir la victoire. Ils montrent aussi que malgré le soleil et le barbecue, les citoyens suivent ce qui se passe et se déplaceront pour voter si, à leurs yeux, l'enjeu en vaut la peine.
En 1984, le premier ministre fédéral John Turner a décidé de la tenue d'un scrutin le 4 septembre. La campagne s'est déroulée en juillet et août. Le jour du vote venu, 75% des électeurs se sont rendus aux urnes - 6 points de plus que lors du scrutin précédent. Et les libéraux de M. Turner ont été battus à plate couture par les conservateurs de Brian Mulroney.
Dix ans plus tard, au niveau provincial, le libéral Daniel Johnson a demandé la dissolution de l'Assemblée nationale le 24 juillet pour un vote le 12 septembre. Malgré cette campagne estivale, la participation a été très élevée (82%). Et le PLQ a perdu le pouvoir aux mains des péquistes de Jacques Parizeau.
S'il est vrai que bien des gens seront en vacances pendant une partie du mois d'août, ils seront en très grande majorité de retour pour voter. De toute façon, de nos jours, il est possible de se tenir informé où que l'on soit.
Par ailleurs, pendant cette période généralement calme, les médias québécois consacreront tout leur temps et leur espace à la campagne électorale. Ce n'est pas le cas lorsque les élections ont lieu à des moments de l'année où l'actualité est plus fébrile; rappelons-nous la campagne québécoise de 2003, alors que les médias n'en avaient que pour la guerre en Irak.
Si le scénario évoqué par Denis Lessard se confirme, les élections seront déclenchées deux semaines avant la date prévue pour la reprise des cours dans les établissements d'enseignement touchés par la grève du printemps. On ne pourra donc pas accuser Jean Charest de profiter du désordre à des fins électorales; s'il y a du grabuge, c'est parce que le mouvement étudiant en aura décidé ainsi. De toutes façons, les conséquences électorales d'une rentrée perturbée sont imprévisibles.
Tout le monde, à commencer par les partis d'opposition, convient que des élections s'imposent, notamment pour qu'on puisse trouver une issue à la grève étudiante. Plus tôt ces élections auront lieu, mieux ce sera. Le 4 septembre, c'est le plus tôt possible. Alors, allons-y!
Un été en campagne
JJC n'a pas les moyens intellectuels pour débattre publiquement de la question de la gratuité scolaire. - Tout juste bon à répéter les clips que les médias vont "développer" (lire "répéter à satiété") à sa place... Quant à Pratte, il est le premier à prendre le micro... - Vigile
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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