Confinement

Quand ça se corse pour Legault, il envoie Geneviève Guilbeault au “bat”

La main de fer dans un gant de velours

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Tribune libre

 


C'est au moyen d'un langage propre aux despotes, obnubilés de contrôle qu'elle donne le bilan quotidien du gouvernement sur "la crise" en faisant usage de mots tels que : Soumettez vous…. Si on est docile et discipliné.... Respecter les consignes de santé publique.... S’astreindre à.... Obéir....Se conformer....Éviter les déplacements supperflus, etc., que la ministre, en conférence de presse, s’adresse aux citoyens comme les gens ordinaires le font en s’adressent à leurs animaux de compagnie en situation de “dressage” visant la modification de "comportement" au moyen de renforcement positif  - une croquette surprise pour le chien qui répond au conditionnement proposé.


 


On ne l'avait pas entendue souvent depuis le début des opérations de confinement et de démonstration de contrôle de la population qui se déroule depuis plusieurs semaines. Mais on pourrait difficilement être plus clair !


 


Cette récompense offerte aux citoyens pour maintenir leur confiance et soutenir le report dans le temps de nous rendre notre liberté se concrétise, par exemple, par la levée de barrages routiers pour certaines régions, mais sans toutefois fournir de raison ou de justification aux régions qui devront continuer d'endurer ces barrages routiers sous le contrôle des corps policiers. Pour la région que j'habite, seule la Ville de Gatineau va demeurer contrôlée dans ses déplacements. Je cherche à comprendre le raisonnement et comment elle est parvenue à la conclusion que Gatineau devait continuer à subir ces restrictions. Mais dans toute son omnipotence, elle nous assure que " si on est docile et discipliné", on pourra retrouver une liberté de circulation dès que possible. Et oui, pas mes mots, les siens.


 


J'aimerais lui rappeler que pour la ville de Gatineau, les statistiques du cisss-outaouais publiées depuis le début de l'épidémie en Outaouais s'élève à 273. Dernière mise à jour : 29 avril 2020. Et voici pour le bilan hospitalier :


Nombre de décès                                                               3


Nombre d'hospitalisations au centre désigné


COVID-19 (incluant les patients aux soins intensifs) 6


Personnes aux soins intensifs du centre désigné


COVID-19                                                                              1


Nombre d'employés atteints de la COVID-19


depuis le début de la pandémie                                    33


Nombre de résidences pour personnes âgées


où il y a une éclosion                                                        2


 


Tellement suffisant comme discours que Sébastien Bovet et Patrice Roy sur RDI sont rapidement intervenus immédiatement après la conférence de presse pour "expliquer" "analyser" ce que la ministre avait "voulu dire" pour pardonner presque tous bas "sa maladresse et les mots abusifs", pourtant très clairs et explicites, de mme Guilbeault. Tout à fait typique de RDI, véritable média "garde-fou(s)" des gouvernements.


 


Et arrive la période de questions où Arruda  entre en scène et relance et en remets sur la crise créée par un virus invisible, comme la terreur que les enfants expriment quand ils font un cauchemar et disent en pleurant au parent inquiet venu à son chevet qu'il y a un "monstre qui se cache dans le placard".


 


Ce pauvre type commence à me faire pitié. C'est sérieusement difficile à imaginer un tel endoctrinement chez un individu qui à tout de même un certain bagage académique. Son comportement obsessif et inconsistant d'avec la réalité et des données qui s'accumulent partout dans le monde me fait soupçonner une allégeance politique fidèle à une organisation globaliste, non élue et ne représentant que des intérêts privés. En tout cas, certainement pas les intérêts du Québec.


 


Mais juste pour nous rendre coupables et soumis, Arruda nous crache en plein visage au moyen de la méthode du miroir et pour justifier le confinenent “notre responsabilité collective envers nos aînés” escamotant du même coup que la responsabilité ultime revient aux autorités en sous-entendant que si les aînés meurent par centaines c’est et sera notre faute, nous qui vivons littéralement en prison depuis des semaines. Quel toupet !


 


Et pour éviter toute forme de précision sur le déroulement et la suite des choses à venir, il répond;  "On ne fait pas des promesses, on fait des plans". Avec des réponses comme ça, c'est pas demain la veille que l'on va pouvoir planifier nos vacances, planifier des rénovations non urgentes mais nécessitant des démarches considérables étalées dans le temps, et bien d'autres projets de vie que tous et chacuns ont le droit de faire par eux-même sans l'intervention du gouvernement.


 


Je n'attend plus rien d'intelligent et de rationnel de cette administration, de ces technocrates au service de forces extérieures qui n'ont rien à voir avec le bien de nous tous, peuple québécois, chez nous et libres jusqu'à preuve du contraire. Démocratie ??? Prouvez le et libérez nous maintenant de vos décrets renouvelés, au plus vite, sinon le choix de nos actions va devenir clair dans un futur très rapproché.


 



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