Il y aurait plus de 500 000 Québécois qu'on qualifie de "snowbirds" qui résident plusieurs mois par année dans les pays chauds.
Cette pratique représente une fuite de capitaux considérable qui nuit à notre économie, surtout lorsqu'on pense qu'une bonne partie de ces sommes sont fournies par les deux paliers de gouvernement sous forme de chèques de pensions.
Autrement dit, c'est l'argent des contribuables qui leur paie des vacances dorées et bronzées!
Supposons que chaque snowbird dépense 10 000$ par année pour vivre 6 mois à l'extérieur du pays, cela donne:
500 000 snowbirds x 10 000$ = 5 000 000 000$
c'est-à-dire 5 milliards de dollars qui disparaissent à jamais du Québec année après année.
Et au bout de 10 ans cela fait 50 milliards de dollars, au bout de 20 ans 100 milliards de dollars!
Tout cet argent pourrait être utilisé à bien meilleur escient en servant plutôt à faire rouler l'économie québécoise locale, ce qui permettrait de contribuer à la prospérité d'une bonne partie de la population. C'est toute la société québécoise qui en tirerait bénéfice.
Et cette somme hypothétique de 10 000$ utilisée pour nos calculs est probablement bien en-dessous de la réalité. Peut-être faudrait-il la doubler ou la tripler dans bien des cas.
Pour ralentir cette fâcheuse tendance ruineuse pour notre économie, on pourrait songer à une série de mesures pénalisantes pour dissuader ces gens de quitter le pays et appliquer un frein salutaire à l'hémorragie monétaire qui nous nuit à tous.
Quelques exemples:
- Perdre l'assurance-santé et l'assurance-médicaments au bout de 3 mois hors-Québec au lieu de 6
- Coupure des pensions pour chaque mois correspondant à un mois vécu à l'extérieur du pays
- Ajouter une taxe dissuasive salée sur les billets d'avion aller seulement pour le sud, ce qui en ferait doubler ou tripler le prix
- diverses mesures fiscales qui les désavantageraient
Ceux qui préfèrent les palmiers et la plage aux joies de notre bel hiver nordique devront en débourser le prix de leur poche plutôt que de compter sur la générosité de l'État pour se la couler douce.
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