Saga SAAQclic

Où est passée la responsabilité ministérielle?

Diagnostic (suite)

Tribune libre

Selon Wikipédia, «Devant l'Assemblée nationale, un ministre doit répondre non seulement de ses propres actions, mais aussi de celles de ses fonctionnaires. Il pourrait même être forcé de démissionner en raison d'un cas important de mauvaise gestion». De facto, dans l’épineux dossier de SAAQclic, il devient évident que le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, a manqué à son devoir de responsabilité ministérielle. Or le 27 février, alors que la controverse entourant le projet SAAQclic ne cesse de s'amplifier, Éric Caire annonce sa démission de son poste de ministre de la Cybersécurité et du Numérique. Dans une déclaration transmise aux médias, il affirme avoir assumé ses responsabilités dans ce dossier, tout en admettant ne pas avoir été «assez méfiant». Toutefois, il juge que la situation est devenue une distraction nuisible pour le gouvernement et le premier ministre, ce qui l’amène à remettre sa démission... ou à avoir été forcé de démissionner, c'est selon.

Rappelons que SAAQclic a vu l'estimation de ses coûts de réalisation passer de 638 millions à 1,1 milliard de dollars et ce, à l'insu de l'ex-minitre des Transports et responsable de la SAAQ, François Bonardel, et de sa collègue occupant aujourd'hui les mêmes fonctions, Geneviève Guilbault. Selon leur version des faits, les administrateurs de la SAAQ leur ont camouflé ces dépassements de coûts. En termes clairs, selon leurs dires, les ministres Caire, Bonardel et Guilbault ont été littéralement floués.

Quoi qu'il en soit, qu'ils aient été informés ou non des tractations pour le moins douteuses dans le dossier SAAQclic, les ministres caquistes sont ou étaient les premiers responsables de cette saga éhontée en vertu de la responsabilité ministériellle et, de ce fait, ils doivent démissionner de leur poste "en raison d'un cas important de mauvaise gestion".

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/846613/gouvernement-nie-toute-responsabilite-fiasco-saaqclic

Cancer en dormance

Plus que trois ans maintenant depuis que j’ai reçu mon diagnostic de cancer incurable des poumons. D’un vent de panique lors de cette nouvelle percutante, je suis passé peu à peu à la résilience. Et de surcroît, lors de ma dernière rencontre avec l’oncologue, les résultats démontraient que mon cancer avait atteint un état de dormance. En un mot, il est stable. De ce fait, je peux espérer encore bénéficier d’une qualité de vie somme toute passablement agréable, et j’en suis très reconnaissant à ma bonne étoile qui n’a jamais cessé de briller tout au cours de ce parcours tortueux.


Henri Marineau, Québec



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