L'une des nombreuses lois qui existent déjà au Québec pour défendre l'égalité des hommes et des femmes est la loi 55 votée en 1979, qui stipule qu'on ne peut interdire l'accès des tavernes aux femmes.
L'esprit de la loi veut qu'on ne puisse interdire l'accès d'un endroit public à quelqu'un en raison de son sexe.
Pourtant, c'est ce qu'on continue à faire dans les mosquées, où la salle de prière principale est réservée uniquement au hommes, les mâles dominants de la religion islamique.
Quant à elles, les femmes musulmanes voilées et asservies sont refoulées avec mépris dans une autre salle sans rien dire, jugées indignes de s'y tenir, une salle plus modeste et rudimentairement aménagée.
Les femmes musulmanes soumises et considérées comme inférieures n'ont même pas le droit d'entrer par l'entrée principale. Elle doivent passer par une porte dérobée, comme à l'époque où les musiciens noirs qui jouaient dans certains hôtels américains devaient passer par une porte de service à l'arrière pour ne pas être aperçus parmi les Blancs dans le lobby, le restaurant et la salle de bal de l'hôtel.
Si de nos jours on interdisait au Noirs de se présenter dans un lieu public, imaginez le tollé d'indignation qui surgirait!
Pourtant, lorsqu'il s'agit de femmes musulmanes voilées de la tête aux pieds à qui on inflige le même traitement de ségrégation et de rabaissement, tout à coup tout le monde se tait, baisse la tête, ou regarde ailleurs en faisant mine de ne rien voir...
Et puis, on se dit que ça doit être normal qu'il en soit ainsi, puisque c'est comme ça que ça marche dans leur pays et que tout le monde semble heureux de cette façon de faire...
Même les néo-féministes radicales se taisent piteusement et entrent dans le jeu. Comme elles ont peur dans leur froc de tenir tête au mâle dominant musulman!
Elles réagissent exactement comme les femmes musulmanes opprimées par les hommes de leur communauté, c'est-à-dire par la basse soumission.
Ces néo-féministes incohérentes dans leur raisonnement se font alors complices de ces actes. Et comme elles ont l'hystérie sélective tout à coup! Quelle honte!
Et qu'on n’essaie pas de jouer sur les mots en arguant qu'une mosquée n'est pas un lieu public mais un lieu de culte. Ça ne tient pas. La loi, c'est la loi. Tout le monde doit pouvoir avoir accès aux salles de cet endroit.
Interdire aux femmes l'accès à une salle de prière en raison de leur genre est un acte discriminatoire sexiste qui ne peut être toléré dans toute société égalitaire comme la nôtre. C'est un interdit qu'on doit qualifier d'illégal.
Que ceux qui n'acceptent pas de se conformer à nos lois aillent habiter dans les pays qui sont restés au même niveau moins évolué qu'eux, et qui renient l'égalité homme-femme. Nous n'avons pas besoin d'eux pour être heureux...
Des groupes de femmes québécoises non voilées défendant l'égalité des sexes devraient dorénavant être présentes à tous les offices musulmans dans la salle des hommes pour prouver qu'elles ont le droit d'y être, et aussi pour veiller à faire respecter la loi en obligeant les femmes musulmanes à se tenir dans la même salle que les hommes, sous peine des sanctions prévues à la loi, allant jusqu'à la fermeture définitive de l'endroit qui enfreint la loi.
On comprend facilement qu'on ne conteste pas ici le principe de la liberté de religion, mais qu'on défend simplement le principe de l'accès égalitaire aux endroits publics sans ségrégation basée sur le sexe, et ça on a le droit de le faire, puisque c'est dans le texte de la loi.
Nos lois sont faites pour être respectées.
Qu'il soit clair que les lois humaines voulues et adoptées démocratiquement par la majorité sont au-dessus des préceptes de religions étrangères à nous.
Les lois québécoises sont là pour protéger notre vision des choses, nos valeurs, en toute justice et équité, et l'une d'entre elles défend l'égalité des hommes et des femmes en tout en partout.
Cela suppose l'interdiction de la ségrégation d'un lieu basée sur le sexe.
Les lois existantes permettent déjà de faire observer ce grand principe. Faisons-les appliquer à l'ensemble des lieux publics au bénéfice des personnes concernées qui nous en seront éternellement reconnaissantes.
Défendons les droits de la femme à l'égalité sans exception, en tout et partout.
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