Montréal est devenue une espèce de membre fantôme amputé du reste du Québec. On a l'impression qu'il continue de nous démanger encore même s'il n'est plus vraiment là où il est censé être.
Toute une boutade. Mais avec plus qu'un semblant de vérité, fort malheureusement.
Mais qui est peut-être même en passe de devenir la triste réalité.
À quand remonte la dernière fois qu'un Québécois de passage dans la métropole s'y est senti chez lui?
10, 20, 30 ans? C'est souvent sa première remarque une fois de retour à la maison.
Et on dirait que la situation empire à chaque nouvelle visite.
Quant à eux, bien des Montréalais natifs ont désormais la même impression malaisante dès qu'ils mettent le nez dehors. Commencent-ils même à se sentir de trop? Ou essaie-t-on de leur faire sentir la chose... Étranger dans son propre pays, ça ressemble pas mal à ça.
Montréal se trouve toujours au Canada, mais plus au Québec.
Seconde boutade choc. Mais comportant autant de vrai que la première.
L'île n'est plus ancrée à son port d'attache, à ses origines, elle s'est mise à voguer à la dérive, à l'instar du bateau ivre de Nelligan (lequel, en passant, tenait à ce qu'on prononce son nom à la française).
Et c'est regrettablement dû en bonne partie à la présence accrue de certaines minorités du tiers-monde qui s'auto-excluent de notre société par la pratique du délétère communautarisme, qui refusent d'accomplir toute forme d'intégration notable, qui s'obstinent à maintenir trop de pratiques discutables qui ne conviennent pas à une société évoluée comme celle du Québec.
C'est également dû à une présence anglophone qui continue à se murer contre nous, sans marquer de progrès notable dans l'adhésion à l'identité culturelle québécoise.
Et l'alliance tacite entre ces deux groupes empiète de plus en plus sur la prépondérance francophone qui devrait régner à Montréal comme partout ailleurs au Québec, à commencer par l'usage du français seule langue commune d'échanges. Cette alliance néfaste cherche à émietter, à faire des trous de gruyère dans la loi 101. Un allophone parlera à un anglophone en anglais.
Les Montréalais de souche dépossédés doivent œuvrer pour retrouver leur ville volée et envolée, la rendre égale aux autres villes du Québec en identité, en racines, en air de famille, en francophonie.
Les Québécois du reste de la province désirent ardemment que leur métropole reste une source de fierté. Amis montréalais, croyez bien que nous sommes de tout coeur avec vous.
Terminons par la troisième boutade:
Qui lancera le mouvement Que Montréal la fugueuse du Québec rentre à la maison? Lancez le mot-clic (hashtag) approprié à la rescousse!
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé