Votons pour le bloc Québécois massivement.

Merci Madame Althia Raj d'avoir réveillé le Québec!

Quel mépris du Canada anglais envers le Québec!

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Tribune libre

 


Cette semaine, j’ai regardé le débat anglophone des chefs fédéraux à CBC. Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes le 8 octobre 2019.  En plus d’y avoir constaté le vide politique des participants, nonobstant Yves-François Blanchet qui m’a reconnecté au Bloc après le passage désastreux de Martine Ouellet, j’ai constaté encore une fois le mépris évident du Canada-Anglais pour le Québec, par l’entremise de la modératrice Althia Raj. Elle a demandé ceci à Jagmeet Singh. « Si vous devenez premier ministre, vous abstiendrez-vous d’intervenir pour laisser une autre province discriminer ses propres citoyens? Ne placez-vous pas les intérêts de votre parti au Québec au-dessus de vos principes et des droits égaux de tous les citoyens? ».


L’animatrice avait déjà décidé que la loi 21 était discriminatoire. Encore une fois le sens du mot varie au gré des allégeances. Voici la définition dans le dictionnaire du mot discriminatoire: « Qui tend à distinguer un groupe humain des autres, à son détriment ». 70% de la population francophone au Québec a voté pour la CAQ qui avait promis prioritairement de faire la laïcité dans la fonction publique. En fait de légitimité, parlons-en ! Le parti libéral de Justin Trudeau a été élu à 39,5% et bien que nous ne fussions pas heureux de ce dénouement, nous nous sommes soumis à la volonté démocratique des Canadiens. Faites de même!


« On va parler sérieusement » disait Mario Dumont le lendemain à son émission à LCN, « la loi 21n’est pas discriminatoire. Ça établit un principe quant aux signes religieux. Être discriminatoire, c’est être contre un groupe ou un autre. Que vous portiez le col romain catholique, le hijab ou la kippa, on ne veut pas de signes religieux pour les personnes en autorité, sans discrimination, sans égard à la religion. C’est neutre » a tranché l’ex chef Adéquiste, avant de poursuivre sur la posture idéologique de l’animatrice du débat. « Madame Raj peut être en désaccord avec cette loi, elle peut penser que le port de signes religieux dans une société multiculturelle, c’est correct. Elle a le droit de le penser. Est-ce que, comme animatrice du débat, [...] elle peut déjà qualifier une loi de discriminatoire? »


 La CBC et la commission des débats des chefs ont accepté que la modératrice Raj s’exécute de façon aussi objective et méprisante. N’aurait-elle pas dû être impartiale comme l’exige la commission des débats des chefs sur son site? Il y est inscrit : « Nos activités et nos décisions sont guidées par la poursuite de l’intérêt public et s’inspirent des principes d’indépendance, d’impartialité, de transparence, de crédibilité, de citoyenneté démocratique, d’éducation civique, d’inclusion et d’efficacité sur le plan des coûts. Nous encourageons la participation et l’engagement de tous les Canadiens ».[1]


J’ose espérer qu’il y aura des recours ou du moins, des excuses de leurs parts, sur une question qui ne regarde que le Québec exclusivement. La question de Madame Raj était, de toute évidence, un éditorial pur et simple. En étant invité à poser une question pendant le débat des chefs, elle avait un auditoire Canadien de plusieurs milliers de spectateurs à qui elle pouvait passer son message discriminatoire envers les Québécois francophones. On avait l’impression d’avoir fait quelque chose de mal et qui était en train d’être dénoncé. La dame devrait comprendre que le Québec est une société distincte parce qu’il n’adhère pas justement aux principes de cette charte des droits et libertés Canadienne qui lui a été imposée lors du rapatriement de la Constitution en 1982. La dame n’aime pas la loi 21. Elle a le droit. Au moins, elle aura eu le privilège et l’occasion de pouvoir le démontrer à la population. Qui discrimine qui? Qui veut le chicane Monsieur Singh?


Pendant ce débat qui s’évertuait à faire la morale au Québec, j’ai vu Trudeau, Scheer et Singh dirent des choses en anglais qu’ils n’ont jamais osé dire en français, comme quoi leurs vérités varient au gré de la langue qu’ils parlent. Je ne parle pas de Bernier et May qui n’étaient que des « faire-valoir » pour les chefs en position de prendre le pouvoir. Seul, Yves-François Blanchet a continué à s’insurger face à cette infantilisation contre le Québec, validée par Radio-Canada qui reçoit, par le plus grand des hasards, de belles subventions de l’administration Trudeau. Tant qu’à faire des jugements de valeurs gratuits!


Pour en revenir à la modératrice, grande juge Canadienne, fidèle au multiculturalisme de Trudeau, s’il avait fallu que pendant le « face à face » à TVA, Pierre Bruneau fasse la même chose qu’elle, en critiquant aussi catégoriquement une loi dont les anglophones auraient été fière, il y aurait eu de la grogne dans l’Ouest Canadien et les médias anglophones auraient réclamé sa démission de TVA sur le champ. Le Canada anglais aime bien critiquer le Québec mais il n’aime pas que le Québec le critique. Souvenez-vous quand Legault a parlé du « pétrole sale » de l’Alberta! Jason Kenney a bien mal réagi en nous menaçant de nous couper la péréquation.  


J’ose espérer qu’il y aura des représailles contre cette dame et contre la CBC. J’espère que la commission des débats des chefs qui a autorisé cette manière de faire sera sanctionné sévèrement. Les politiciens se targuent de vivre dans un état de droits. Qu’ils les appliquent alors! Comment la loi sur la laïcité, peut-elle être jugée aussi drastiquement par une simple modératrice dans un débat politique télévisé?      


Les médias Canadiens anglais en mènent large, quand il est question des belles vertus de leur pays. Eux connaissent ce qui est bon pour les uns et mauvais pour les autres. En tout cas, nous avons vu les chefs des différents partis faire la morale au Québec, comme si nous étions des nazis et des fascistes qu’il fallait réprimander. Peu importe nos récriminations, pour eux, elles seront toujours racistes et discriminatoires. Ils refusent de comprendre notre identité très différente de la leur. Leurs valeurs ne sont pas les nôtres, et les nôtres ne sont pas les leurs. Si nous voulons défendre notre langue française CHEZ NOUS qui est en danger, ils crient au racisme. Les anglophones du Québec se plaignent d’y être maltraités. Faites-moi rire! Colice, les places sont rares à Montréal où je suis servi en français! Quand on veut protéger notre langue française, c’est parce qu’on sent qu’elle est fragilisée. Ils nous en veulent de protéger notre identité et notre culture. Comme disait Denise Bombardier à TLMEP, je croirai que le français n’est pas en danger au Canada le jour où les francophones hors-Québec seront aussi bien traités que les anglophones le sont au Québec. La seule position que le Canada-anglais accepte venant du Québec, c’est que nous soyons à genoux devant lui. Le moindre geste identitaire Québécois est perçu comme un affront contre eux.


Comment se fait-il qu’ils ne comprennent pas que la loi 21 dans la fonction publique respecte, en fait, toutes les religions, parce qu’elle n’en priorise aucune PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL? Comment se fait-il qu’ils y voient une discrimination? Trudeau dit que l’État n’a pas à dire aux gens comment s’habiller. Pourtant si un de ses députés arrivaient en T-Shirt à la Chambre des communes, n’exigerait-il pas qu’il respecte minimalement le code vestimentaire de l’emploi? Parce des extrémistes religieux jouent la carte de la victimisation en refusant d’enlever leurs signes ostentatoires pendant les heures de travail, ceux qui sont contre cette loi nous accusent de les empêcher d’accéder à leur rêve. Ils n’auraient qu’à se départir de leurs signes religieux pour les retrouver à la fin de la journée dans l’espace publique pour régler le problème. Qu’ils arrêtent de se victimiser et qu’ils suivent les lois établies.


Au Canada, la religion fait flèche de tout bois. Pas au Québec. La charte des droits et libertés Canadiennes défend les religions prioritairement. C’est justement pour cela que le Québec est distinct et qu’il a utilisé la clause dérogatoire, sachant très bien que les contestations judiciaires allaient venir. Nous pensons différemment du Canada anglophone. La loi 21 n’est pas discriminatoire, ni raciste. Elle vous demande de respecter tout le monde, peu importe sa religion en laissant vos signes religieux dans votre casier pendant vos heures de travail. Nous ne sommes pas d’accord avec ce principe où la religion a tous les droits. Pourtant, ces mêmes personnes sont d’accord à ce que les gens qui travaillent dans la fonction publique, n’affichent pas leurs allégeances politiques alors, pourquoi pourraient-ils afficher leurs signes religieux? Quand des gens tiennent plus à leur religion qu’à leur travail, cela ne fait que justifier la raison d’être de cette loi. Quand des gens traitent les Québécois de racistes parce qu’ils osent défier leur entêtement religieux, qui est intolérant entre les deux? Qui veut la chicane?


Pendant le face à face à TVA, Jagmeet Singh a dit que Yves-François Blanchet et le Bloc ne cherchait que la chicane. Mais en réalité ce sont ces chefs qui salivent de pouvoir qui partent la chicane? Diviser pour mieux régner! Qui va contester la loi sur la laïcité? Qui l’a dit discriminatoire, comme si 70% Québécois, qui l’ont approuvée, étaient tous des racistes? Qui veut imposer des pipelines en faisant croire que ça remplacerait faussement des trains remplis de pétrole qui traverseraient notre territoire? Le jour que les pipelines vont passer au Québec, soyez assuré que les trains vont continuer de transporter du pétrole sur nos voies ferrées. Qui veut nous faire prendre les risques écologiques? Qui nous menace de nous couper la péréquation? Qui cherche la chicane?


 Comme le faisait remarquer Mathieu Bock Côté dans le journal de Montréal : Yves-François Blanchet a terminé le Face-à-Face TVA mercredi dernier en reprenant une phrase de la célèbre et magnifique chanson de Stéphane Venne, « À partir d’aujourd’hui, demain nous appartient », qui avait accompagné l’élection du PQ, en 1976. C’est d’ailleurs ce qu’a dit Blanchet, mot pour mot: « Demain nous appartient ». Ceux qui ont un peu de mémoire politique ont compris le clin d’œil. Les autres n’ont rien vu passer. Mais la presse canadienne-anglaise a décidé de voir les choses autrement. Blanchet n’aurait-il pas plutôt évoqué une chanson nazie tirée du film Cabaret, Tomorow Belongs to Me? N’aurait-il pas avoué ainsi secrètement sa sympathie pour le IIIe Reich ? À tout le moins, la question se poserait, a-t-on pu comprendre ! Mais non, la question ne se pose pas ! Soit dit en passant, ce n’est pas la première fois qu’on fait le coup aux Québécois. Mordecai Richler en 1976 avait lancé la même accusation en accusant le PQ de reprendre des chants hitlériens ! Les plus « ouverts », dans le commentariat canadien-anglais, ont rejeté l’accusation tout en laissant comprendre que la formule de Blanchet était ambiguë. Comment ça, ambiguë ? Doit-on comprendre que les Québécois ne devraient plus faire référence à leur propre histoire de peur que les journalistes du Canada anglais, qui l’ignorent, ne la déforment en l’interprétant ?


Pour finir, je voudrais remercier madame Althia Raj, pour avoir réanimé la ferveur nationaliste de plusieurs Québécois francophones et de les avoir traités de sans-desseins. Elle avait l’air de penser qu’ils n’avaient aucun jugement et qu’ils ne voyaient pas que leur gouvernement les discriminait. Je souhaite fortement que les Québécois francophones voteront massivement pour le Bloc Québécois, le 21 octobre prochain, pour bien passer le message au reste du pays, que nous commençons à en avoir plein le cul de leurs fausses accusations et de leur morale Canadienne qui consiste à dénigrer ce que nous sommes au lieu de respecter simplement notre juridiction et notre différence. C’est la seule chose qui nous appartient dans ce calvaire de pays dont la citoyenneté nous a été imposée par la force.


J’aurais vraiment aimé être un petit oiseau pour voir la réaction du Premier ministre Legault quand il a entendu la question de madame Raj. Est-ce que son passé souverainiste est venu le titiller? J’ose le croire.


 Pour ceux qui vont voter pour Trudeau, n’oubliez pas que vous allez voter pour une contestation de la loi 21. Même chose avec le parti conservateur. Vous allez voter pour que des pipelines passent chez nous? Allez-vous prendre le risque que ce « Jesus freak » de Scheer ouvre le dossier de l’avortement? Le NPD va également contester la loi 21, même s’il dit le contraire. Jagmeet Singh a l’air d’un bon gars, mais reste qu’il semble ambigu sur de possibles interventions de son gouvernement contre la loi 21. Il dit une chose en français et autre chose en anglais. Ces chefs fédéraux vous mentent délibérément pour être élus majoritairement. Une fois qu’ils le seront, ils ne vous respecteront plus et ils laisseront tomber les promesses qu'ils vous ont faites. L’important pour eux, c’est d’être élus majoritaires pour pouvoir faire ce qu’ils veulent et pour pouvoir vous dire quoi faire et ne pas faire. Le Québec n'a rien à gagner en votant pour un ou l'autre de ces menteurs professionnels. Le seul parti qui peut protéger le Québec à Ottawa, c’est le Bloc. Je n'aurais jamais dit cela quand Martine Ouellet était la chef, parce que si elle avait été à sa tête, je me serais abstenu d'aller voter. J'aurais refusé de participer à l'élection de politiciens qui ne veulent pas notre bien commun. J'aurais laissé le Canada décider de son clown. Mais cette fois, le bloc a sa raison d'être, c'est à dire qu'il sera là pour défendre le Québec et j'ai retrouvé un peu d'espoir en attendant que les Québécois réalisent que la seule liberté possible pour nous, c'est l'indépendance du Québec. 


Maintenant, pour être cohérents, VOTONS LE BLOC QUÉBÉCOIS MASSIVEMENT SVP !!!!




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